IL EST NÉ l’année où son géniteur publiait un disque intitulé Toto 30 ans, rien que du malheur, mais ça n’a évidemment rien à voir. Depuis, Charles Souchon, dit Ours, a suivi son propre chemin, enregistré quatre albums et prouvé qu’il avait lui aussi son mot à dire, à écrire et à chanter. Pour Rolling Stone, papa et fiston ont accepté d’échanger leurs points de vue sur un métier qu’ils partagent désormais. Tel père, tel fils? Pas toujours…
ROLLING STONE: Alain, vous êtes le père de deux fils qui font de la musique. Vous n’avez jamais tenté de les en empêcher?
: Bien sûr que si! Avec ma femme on se disait que comme ils ont été élevés dans ce milieu, en connaissant les coulisses de l’Olympia, en voyant des gens applaudir, il ne fallait pas que ça les empêche de faire des études sérieuses. Alors on a essayé de leur faire connaître et tout ça, mais, comme un aimant, leur passion l’a emporté. Et finalement ça ne se passe pas mal du