Une semaine. Une semaine pour trouver sa place en Macronie, quinquennat 2. Quand Bruno Le Maire, le 13 mai dernier, fait part à Emmanuel Macron de sa volonté de rester à Bercy pour le début de son second mandat, celui-ci ne lui dit pas oui. Il prend note, c’est tout. Le vendredi suivant, le secrétariat particulier du président appelle à 9 h 30 : Bruno Le Maire est attendu dans le bureau d’Emmanuel Macron à 11 heures. Oui, il restera ministre de l’Economie et des Finances. Il ne se voyait pas autre part, pas question pour lui d’être un simple « bouche-trou » sur la liste récitée par Alexis Kohler sur le perron de l’Elysée.
La place qu’occupe le Normand ne relève pas de l’évidence. Depuis l’été, il s’est fixé une ligne : être plus macronien que Macron. Le voir jouer les bons élèves