Avant tout, un scoop ! Nous n’avons pas un, mais deux systèmes immunitaires qui permettent à notre organisme de se défendre contre les infections : l’immunité innée et l’immunité acquise.
L’immunité innée
Présente dès notre naissance, elle repose sur l’action de barrières : la peau, les muqueuses, la sueur, les larmes, mais aussi le microbiote intestinal. « En cas de contact avec une infection, une réaction inflammatoire se produit et favorise le déploiement de certaines cellules comme les monocytes (les globules blancs) qui se différencient en macrophages, ces cellules “dévoreuses” d’agents infectieux », explique le Dr François Mulet, médecin homéopathe. En parallèle, l’immunité innée a une action de fabrication de cytokines (des molécules messagères du système immunitaire), qui permet d’amplifier l’effet inflammatoire et immunitaire.
L’immunité acquise
Elle met, quant à elle, environ quatre jours à se déployer après le contact avec ledit agent. Son action, plus puissante et ciblée, est rendue possible notamment grâce aux lymphocytes T, des cellules gardant en mémoire le patrimoine génétique de l’agent indésirable. On parle alors de réaction immunitaire cellulaire. Par ailleurs, une action dite humorale est développée grâce aux lymphocytes B, qui favorisent, entre autres, l’intervention des anticorps. Mais ce ne sont là que quelques-unes des cellules d’un système à la fois complexe et fragile. Et pour cause : les défenses peuvent être affaiblies par un déficit immunitaire dit primitif (dû au défaut de cellules immunitaires), secondaire (en cas de maladies précise le Dr François Mulet. Mais où les trouver ?