Dans un cours, sur la piste d’une discothèque, d’un bal musette, à un concert, avec les stars, en ballet ou seule dans son salon : la danse fait partie de notre patrimoine universel. À la cour du roi comme dans les tribus les plus isolées, pour fêter ou exorciser, à plusieurs, en couple ou en solo, elle est une cadence, un partage qui réunit le corps, l’esprit et les émotions dans une même pulsation, pour libérer son feu (intérieur) sacré !
Un corps dessiné
La danse est une activité physique qui tonifie et muscle le corps, quelle que soit notre morphologie, même si l’on est en surpoids par exemple. , rassure Fanny Fiat, ancienne danseuse de l’Opéra de Paris, créatrice du centre Éléphant Paname, haut lieu de pratique et de spectacles aujourd’hui fermé. On se décomplexe donc, et l’on se lance. Danser entraîne le système cardiorespiratoire (comme tout sport d’endurance) et sollicite tous les muscles (jambes et fessiers, bras et épaules, mais aussi pectoraux, dos et abdominaux), d’autant que le corps doit être gainé, que l’on danse le rock, le modern’ jazz ou le disco. Certaines danses sportives ont d’ailleurs fait leur réputation sur cet impact musculaire, comme la célébrissime Zumba. Créée par un chorégraphe colombien, elle est un savant mélange de pas de chorégraphies latino-américaines (salsa, cumbia, reggaeton, mérengué, bachata…) et de fitness. Intense, accessible, efficace et plus jubilatoire qu’un cours de gym pour des millions de fans sur la planète !