Quand Gasquet se livre
Le bout du chemin n’est plus très loin mais il en reste encore un peu sous le capot et dans le bras. À un mois de ses 36 ans, Richard Gasquet s’est joué du numéro 2 mondial, Daniil Medvedev, mardi à Genève. Comme pour mieux accompagner la sortie de son autobiographie. Un ouvrage où le prodige introverti, presque insondable, raconte les regards pesants, les comparaisons adolescentes et évanescentes avec Rafael Nadal (qui a signé la préface), ou sa place dans la génération Mousquetaires. Et plus encore son plaisir dans un jeu qui l’a fait demi-finaliste à Wimbledon (2007, 2015) et à l’US Open (2013). Extraits.
À la une à 9 ans
Les agents venaient déjeuner à la maison. Je restais cinq minutes, ce n’était pas mon affaire. Je partais vite au stade. Rapidement, des sponsors, Lacoste et Head, ont commencé à proposer des contrats à 300 000 francs, puis 50 000 francs pour PlayStation. On disait qu’« que mon potentiel commercial était Cela neétait venu faire un article sur moi, dans la classe ! Un moment très gênant, surtout lors de la séance photos : j’avais l’impression d’être un phénomène de foire.
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