u commencement, le Boston Pops n’aspirait qu’à élargir le public d’une machine merveilleuse en plein essor : l’orchestre symphonique. Conquérir les foules après les abonnés, admirable projet d’ailleurs réalisé. Le chef ? écrase au box-office tout ce que l’orchestre a connu avant ou après. Décennie étincelante dont voici le reflet fidèle : vingt et un albums enregistrés par Philips entre 1980 et 1989, des liminaires à la finale. Assez de (Rodgers, Sondheim, Kern, Loewe…) et d’écran large (, ), peu de Williams en fin de compte. Beaucoup de et d’albums à thème (science fiction, , , , l’inévitable Noël) mais aussi quelques portraits soignés de Gershwin et Bernstein, un retour constant aux sources d’inspiration russes (Tchaïkovski, Prokofiev) ou françaises (Fauré, Debussy) et, forcément, de Holst, mine de . Dans ce style , simple, animé. Parfois plus enthousiaste que rigoureux. Mais ce souffle épique et sobre, cette physique sans nombril déploient tous les charmes que la science envie à la candeur. Au zénith, deux volumes réservés à Jessye Norman : « », rencontre entre baguette insouciante et , amoureux compromis dans de Cole Porter, d’une voix claire, méconnaissable, dans d’Harold Harlen sur des mots de Truman Capote, puis « » où Mr Williams retrouve son premier métier : pianiste. Miel et frisson,espériez-vous davantage ?
POPS ART
Apr 28, 2022
1 minute
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