Florent Menegaux : « Il n’y a plus, en France, de rêve collectif »
Il préside depuis trois ans le groupe Michelin et ses 125 000 salariés. Pour Florent Menegaux, le second quinquennat d’Emmanuel Macron doit être notamment l’occasion de repenser le rôle de l’Etat, pour diminuer son train de vie et le recentrer sur ses fonctions régaliennes. Dans un pays rongé par l’inquiétude et la peur de l’avenir, le dirigeant regrette l’absence d’un « grand récit », capable de ressouder les Français et de leur redonner confiance. « Nos responsables politiques, comme les entreprises, doivent s’attacher à recréer des rêves collectifs », prévient-il.
La France apparaît plus fracturée que jamais à l’issue de cette élection présidentielle. Ces tensions, ce désenchantement, les ressentez-vous au sein de votre entreprise ?
Le creusement des inégalités, les enjeux de pouvoir d’achat suscitent des tensions partout dans le monde. Mais il y a en France,
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