IL Y A 4 500 ANS, L’HUMAIN HYBRIDAIT DÉJÀ LES ANIMAUX
À Umm el-Marra, en Syrie, des archéologues ont mis au jour, dans les années 2000, un cimetière de l’époque sumérienne, contenant, raconte Eva-Maria Geigl, paléogénéticienne à l’Institut Jacques-Monod (CNRS/université de Paris). Ces équidés ne pouvaient être non plus des chevaux: à cette époque, ils n’avaient pas encore été domestiqués ni introduits dans cette partie du monde. Les archéozoologues en ont donc déduit qu’il s’agissait de kungas, des équidés d’une très grande valeur décrits dans les tablettes cunéiformes. Sauf que ces kungas, personne ne savait réellement à quelle espèce ils appartenaient vraiment… Jusqu’à ce que l’équipe d’Eva-Maria Geigl parvienne à séquencer l’ADN des ossements équins du cimetière d’Umm el-Marra! L’analyse a montré qu’il s’agissait en fait d’hybrides de première génération, nés de l’accouplement d’un hémione mâle avec une ânesse domestique. , précise la chercheuse.
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