e 4 mai 1982, deux Super-Étendard de l’aéronavale argentine décollent à 9 heures de la base de Rio Grande, armés chacun d’un Exocet AM39 sous l’aile droite. Après ravitaillement en vol par un KC-130 Hercules, un avion. Ce destroyer de défense aérienne ultramoderne assure alors le rôle de piquet radar, à 65 km en avant de la flotte britannique. Les officiers de veille ont bien noté des écho s suspects, mais ont cru à des parasites… Quand l’officier de quart aperçoit dans ses jumelles un point noir faisant de la fumée, il est trop tard. Cinq secondes plus tard, le missile percute à tribord (). Le second AM39 s’est quant à lui perdu, sans doute à cause d’une erreur dans la procédure de tir, que les Argentins n’ont pas eu le temps d’assimiler. Après quatre heures de lutte contre l’incendie, dans des coursives noyées par une âcre fumée noire, le navire est évacué. La destruction du est d’autant plus retentissante que les Super-Étendard doublent la mise: le 25 mai, l’ est touché par deux AM39. Ce porte-conteneurs, transformé en porte-aéronefs, brûle et sa cargaison d’hélicoptères est détruite: la reconquête des îles se fera à pied… Le 12 juin, un MM38 tiré par une batterie côtière bricolée à partir d’un affût de destroyer perfore le hangar à hélicoptères du destroyer HMS . Cette fois, le navire est sauvé. Bilan des trois attaques: 46 morts. Heureusement pour la Royal Navy, les Argentins n’avaient qu’une poignée d’Exocet ( G&H
