Avec Montebourg en deuxième classe
Envoyé spécial Châteaudun (Eure-et-Loir)
Avec ses grands compas, il arpente les couloirs du TER Châteaudun-Paris. Un rapide coup d’œil lui permet de jauger l’accueil et de savoir s’il faut entamer, ou non, la discussion. Quand les sondages évaluent les intentions de vote en votre faveur autour des 3 %, il faut avoir la foi pour sillonner des rames aux trois quarts vides… Arnaud Montebourg ne force pas à la discussion, mais un homme, assis tout seul dans un, lui demande son interlocuteur. lance le candidat, qui souhaite donner une sur les textes supranationaux au Parlement français pour . juge-t-il. Des accents souverainistes prononcés, qui, à gauche, peuvent lui coûter cher : alors que l’ancien ministre de François Hollande aurait pu bénéficier du soutien du Parti radical de gauche (PRG), ses positions sur l’Europe ont refroidi l’atmosphère. Pas question de servir de , lui a indiqué Guillaume Lacroix, le président du PRG.
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