MONTEBOURG CASSE LE TRAIN-TRAIN DE LA GAUCHE
Il se voit en commis voyageur de la « remontada » française. Reconverti en serial entrepreneur, l’ancien ministre de l’Économie semblait avoir mis ses ambitions présidentielles entre parenthèses. La tentation de Venise n’aura duré qu’un temps. Sans moyens, le héraut du made in France compte sur sa renommée et ses idées pour renouer avec l’opinion. Et s’imposer à gauche. Dans les sondages, Arnaud Montebourg talonne Anne Hidalgo, tout juste investie par le Parti socialiste. Qu’il compare, nous confie-t-il, à « un tombeau de l’espérance ».
Même crédité de 2 % à 4 %, il y croit : « Il y a une majorité autour de mes idées éparpillée dans de nombreuses chapelles »
Il entre dans un wagon, dont il ressort précipitamment : « C’est la première classe ! Ça, c’est la France macroniste qui va bien ! » lance-t-il dans un rire. Depuis l’annonce de sa candidature à la présidentielle, le 4 septembre, Arnaud Montebourg a choisi le TER pour mener campagne : « Je pars à la rencontre de la France négligée, abandonnée », déclare-t-il, avec l’espoir d’attraper des «tranches de vie, d’entendre la galère des
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