Les hautes-contre
EN 10 DISQUES, UNE INVITATION AU VOYAGE AVEC…
Théoriquement, les choses sont simples. D’un côté, le contre-ténor, qui chante en voix dite de fausset, ou voix de tête ( ); de l’autre, la haute-contre, un ténor léger. Au second la musique française, dont le premier serait banni. En réalité, c’est un peu plus compliqué. D’abord, parce que les chanteurs utilisant en majorité la voix de fausset n’étaient pas exclus de la musique « baroque » française: dans ses (1668), Bertrand de Bacilly les évoque, et les chapelles employaient des « dessus mués » (par opposition aux enfants et aux castrats, non mués, et pour cause). Ensuite, parce qu’un de Purcell pouvait bien être un ténor aigu: c’est à une telle voix qu’échoit sans doute l’air « » dans l’ode – la tessiture va du au bémol, à un diapason vraisemblablement assez bas (c’est à peu près la tessiture de Lully). A comparer avec la partie aiguë de « » dans : du dièse au
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