La jeune fille et le mur
Le réveil sous un amas de pierres, l’impression d’étouffer sous la poussière, la crainte de crier de peur que l’édifice branlant s’écroule un peu plus : c’était il y a huit ans et demi, mais Maïder Poissenot raconte l’effroi et accuse Jean-Christophe Coubris, l’avocat de la jeune fille. Après des années d’errance, un réquisitoire de non-lieu et une grève de la faim du père de la victime, une magistrate a pris le dossier à bras-le-corps. Résultat, la mairie de Poissy a été mise en examen fin mars pour blessures involontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail de plus de trois mois. Et le conseil départemental des Yvelines, qui gère la route jouxtant l’édifice, a été placé sous le statut de témoin assisté.
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