MOSAÏQUE PHOCÉENNE

proposée aux touristes ou à la pizza dégustée au flanc du camion. Et puis, il s’est décidé qu’en 2013, la ville serait capitale européenne de la culture. raconte Vérane Frédiani.Et pour devenir une vraie destination food, que la journaliste a décidé d’explorer dans un livre précieux et savoureux. Car cette bible est pleine de tout ce qui fait la cuisine à Marseille: le couscous, l’ail, Noailles, les poissons de roche, les pieds paquets, les parfums d’ailleurs, les épices, les panisses, la street food, les restaurants du coin… Mais surtout, elle est pleine de Marseillais. Grecs, Italiens, Corses, Arméniens, Arabes, Libanais, Vietnamiens, Turcs, Sénégalais, Comoriens… tous ceux qui dessinent la mosaïque phocéenne, dont les aïeux, un jour, ont choisi de ne pas repartir. Ils ont livré à Vérane Frédiani leur recette fétiche: la chorba de Mina Rouabah-Roux, le couscous de la famille Kachetel, la daube de poulpe de Gagny Sissoko, le hallah asado de Yossi Teboul, le bo bun de Cheffe Dang… assure l’auteure. Un hommage rendu à la créativité culinaire de la cité, mais aussi un autre regard, positif et rassembleur, sur la fameuse diversité marseillaise.