Fin du cumul des mandats: et si c’était une erreur?
François Hollande aime toujours autant recevoir rue de Rivoli. Avec ses convives, il discute de l’état préoccupant de la gauche, des partis qui, selon lui, ne pensent plus rien, et des grands sujets qui agitent le pays. Il y a quelques semaines, un maire socialiste pousse la porte de son bureau. Farouche opposant au non-cumul des mandats, l’ancien parlementaire titille l’ex-président sur cette réforme qui a marqué son quinquennat. L’aveu qu’il reçoit en retour le sèche: « Oui, ce n’était peutêtre pas une bonne idée, mais que veux-tu, Martine Aubry m’a obligé à le faire. »
Et si l’ancien locataire de l’Elysée, premier promoteur de cette loi interdisant le cumul d’un mandat de parlementaire et d’un mandat d’exécutif local, n’était finalement pas plus convaincu que cela à l’époque? «
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