La nouvelle Assemblée, une aubaine pour les lobbys
La scène se passe dans un luxueux bureau situé dans le 16e arrondissement de Paris, à un jet de pierre de l’avenue des Champs-Elysées. Confor tablement installé dans son canapé molletonné, un homme, paisible, sirote son café. La sérénité d’un individu qui anticipe l’avenir avec plaisir. « La nouvelle Assemblée? Un régal. » Un sourire de pacha vient allumer son regard. Notre interlocuteur n’est ni parlementaire, ni membre d’un cabinet ministériel. Il est lobbyiste.
En habitué de la chose publique – il est à la tête d’un important cabinet d’influence ayant pour clients de gros groupes internationaux et du CAC 40 –, il a observé avec attention les résultats du second tour des législatives, le 19 juin. La
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits