Réparer les erreurs judiciaires avec un brin d’ADN
Jun 23, 2021
4 minutes
PAR HÉLOÏSE RAMBERT
Eddie Lee Howard lève les bras au ciel en signe de victoire. Un masque cache une partie de son visage, mais ses yeux, eux, disent sa joie.
En décembre 2020, il a été libéré de prison après vingt-six années à clamer son innocence. Howard avait été condamné à mort en 1994 pour le meurtre d’une femme âgée à Columbus (Mississippi). C’est une soi-disant correspondance entre des traces de morsures sur le corps de la victime et un moule de ses dents qui avait permis d’établir sa culpabilité. De nouveaux éléments médico-légaux, notamment des tests ADN pratiqués sur la scène de crime – à partir de sang et de l’arme utilisée –, a déclaré Howard, la porte de sa prison franchie.
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