Le temps des aveux génétiques
C’est en 1985 que s’amorce la révolution ADN qui bouleversera les pratiques policières et judiciaires. Tout part d’une découverte fortuite à l’université de Leicester, en Angleterre. Alors que le biologiste Alec Jeffreys étudie le gène de la myoglobine, une protéine qui transporte l’oxygène dans les cellules, il observe qu’il existe des variations génétiques d’un individu à l’autre et trouve le moyen de les mesurer. La technique d’identification par empreinte génétique est née.
Elle trouve très rapidement sa première application en 1986, quand Richard Buckland, un jeune Britannique de 17 ans, est soupçonné du viol et du meurtre de deux adolescentes. Lors de son interrogatoire, il finit par avouer le deuxième crime, commis en juillet 1986 dans la petite ville d’Enderby, non loin de Leicester. Mais il nie être l’auteur du premier, perpétré trois ans
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