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C’est une véritable énigme. “Pourquoi la sélection naturelle aurait-elle favorisé des gènes qui prolongent l’espérance de vie sans pour autant offrir la possibilité de continuer à procréer ? Quel est l’intérêt ?” questionne Michael Cant, professeur de biologie évolutive à l’université britannique d’Exeter. Le chercheur parle bien entendu de la ménopause, que toute femme qui avance en âge finit par vivre (voir Repères). Longtemps, ce phénomène semblait rarissime parmi les animaux, chez lesquels l’immense majorité des femelles continuent à avoir des petits jusqu’à la fin de leur vie ; il était donc considéré comme une anomalie de l’évolution. Seuls quelques cétacés – l’orque et le globicéphale tropical, notamment –, et les humains faisaient figure d’exceptions.
Sauf que voilà : ces dernières années, cette liste n’a cessé de s’allonger. En 2017, la ménopause a été observée chez la fausse orque, puis en 2018 chez le narval et le béluga. Et dans une