Plaisirs de cueillettes
C’est incontestablement l’étoilé Marc Veyrat qui leur a redonné leurs lettres de noblesse, allant ramasser directement sur les pentes montagneuses des Aravis ces belles savoureuses qui font aujourd’hui la spécialité de sa table. Alexandre Lechêne, tout jeune étoilé, les exploite aussi dans son établissement à Salon-de-Provence. Mais ces chefs inspirés par les plantes sauvages comestibles seraient peu en France. « On les a oubliées parce qu’avant c’était un truc de péquenauds, de miséreux de manger des plantes. C’était pour, lâche François Couplan, ethnobotaniste, écrivain, et spécialiste des utilisations traditionnelles des plantes sauvages comestibles. L’effet slow life, reconnection à la nature, cueillette au petit goût d’aventure, et plaisir retrouvé des choses simples et saines y sont pour beaucoup.
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