Sébastien Poirier (président de la Fédération française de motocyclisme) « Démocratiser l’accès au sport moto »
Pourquoi et comment la moto?
C’est une histoire familiale, j’ai un oncle qui faisait du motocross en tant que pilote, puis qui est devenu dirigeant de club. Il a participé à la création du circuit de motocross d’Ernée. Avec lui, notre famille a participé à toutes les aventures et moi, pendant mes jeunes années, je l’accompagnais sur la majorité des épreuves organisées dans le grand Ouest. Je récupérais les autographes des Malherbe, Vimond, Carlqvist, je décalquais les posters, j’étais fan. Au début, je ne connaissais que le motocross, c’était ma passion, et ce qui me plaisait, moi qui n’ai jamais fait de compétition, c’était de vivre et de suivre toutes ces aventures humaines que le sport engendrait.
Vous n’avez jamais fait de compétition?
Non. Je fais du tout-terrain, je me suis mis à la piste aussi, mais toujours en loisir, avec pour seul objectif de prendre du plaisir. D’ailleurs, on peut dire que je représente nos nouveaux licenciés, ceux qui roulent sur la voie publique et qui décident de passer à une pratique sportive sur circuit, mais sans avoir envie de faire de compétition pour autant. Aujourd’hui, la majorité de nos licenciés est constituée d’un public loisir plutôt que compétiteur. Il ne s’agit pas de les opposer, mais que les deux puissent s’épanouir au sein de ce que nous proposons à la Fédération.
Vous venez d’être élu président de la FFM; avant cela, quel a été votre parcours au sein de la Fédération?
J’ai été embauché en novembre 1995 à la Fédération sur recommandation de mon oncle auprès de Jean-Pierre Mougin, le président d’alors. Je recherchais un stage pour accompagner ma formation de juriste, et on m’a très vite proposé un CDI. Nous étions l'une des
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