Son élection à la tête du tennis français il y a trois ans avait suscité beaucoup d’attentes. Avec son style à la fois cash et novateur, adepte du jean et des tatouages, l’ancien joueur professionnel (65e mondial) avait promis « une Fédération exemplaire dans l’éthique, le respect et la transparence ». Mais alors que son mandat arrive à terme en décembre, les critiques sur sa gouvernance se font de plus en plus pressantes et des salariés dénoncent le climat social délétère à la FFT. La directrice générale est sur le point d’être licenciée et le directeur technique national est en arrêt maladie depuis octobre. Sollicité par le JDD, Gilles Moretton, n’a éludé qu’une seule question : celle de sa candidature à sa propre succession en fin d’année.
La petite musique que l’on entend depuis plus d’un an, c’est : « Gilles Moretton décide de tout, il fait la pluie et le beau temps à la FFT. » Comment réagissez-vous ?
Ce sont effectivement