Long live Merrill
TRÉSOR ENTERRÉ
Le 29 mars dernier, à New York, Alan Merrill mourait des suites du coronavirus. Il avait 69 ans. L’information serait presque passée inaperçue si Joan Jett ne lui avait pas rendu un hommage. “Je regardais The Arrows à la télévision et j’avais été époustouflée par cette chanson qui résonnait si fort en moi. Avec une profonde gratitude et beaucoup de tristesse, je lui souhaite un bon voyage vers l’autre côté.” La chanson, c’est bien sûr “I Love Rock’n’Roll”, du groupe anglais The Arrows, l’un des plus gros tubes de l’histoire. Elle a fait la fortune de Joan Jett, qui l’a reprise en 1982, beaucoup moins celle d’Alan Merrill, malgré ses 250 versions. “J’en connais à peine la moitié, déclarait-il. J’aime celles de Joan, de Britney Spears, de Miley Cyrus, de L.A. d’Al Weird.” Merrill l’avait composée en 1974. Forcément, son nom restera toujours associé à cet hymne. Sa carrière, pourtant, l’une des plus singulières de l’industrie du disque, mérite d’être redécouverte.
Vous lisez un aperçu, inscrivez-vous pour lire la suite.
Démarrez vos 30 jours gratuits