Le Suisse qui monte!
Jeremy, c’est peut-être le meilleur moment pour t’interviewer après un succès en MXGP à Mantova?
(rires) « Peut-être, qui sait? C’est sûr que c’était un bon moment que de gagner enfin en MXGP dans un contexte un peu bizarre, il faut le dire. L’ambiance dans le paddock était étrange, tout le monde avait en tête l’accident de Jasikonis, mais bon, c’est sûr que cela fait toujours du bien de gagner un GP, surtout quand c’est le premier en MXGP. »
Avant les pénalités infligées à quelques pilotes (Prado, Febvre et Paulin ont été pénalisés de deux places pour ne pas avoir respecté un drapeau jaune), tu n’étais que deuxième de ce GP et tu n’étais pas franchement heureux sur le podium?
« Ma première manche avait été parfaite, mais après mon erreur dans la seconde, je ne pouvais pas être satisfait. Gagner une manche en faisant le holeshot, c’était top, mais la seconde manche ne s’est pas passée comme je l’espérais. On ne peut pas toujours signer des holeshots en MXGP, tout le monde met tellement d’énergie à cet instant car on sait que c’est hyper important de partir devant, mais il n’y en a qu’un qui le fait à chaque fois! Sur le podium, j’étais effectivement déçu, encore second, le crash de Jasikonis était encore dans ma tête. C’est un adversaire mais ce fut aussi mon équipier chez Suzuki, on avait une bonne relation et c’était difficile d’être heureux sur le podium. »
J’imagine que maintenant, tu es pressé de remporter un autre GP et d’entendre l’hymne suisse résonner sur un circuit?
« Exactement. Bon finalement, aux points, c’est moi qui gagne ce premier GP à Mantova, mais la sensation n’a rien à voir avec celle que tu peux ressentir quand tu franchis la ligne d’arrivée en sachant que tu as gagné le GP! Écouter son hymne national, c’est l’un de ces moments si particuliers même si actuellement, il n’aurait pas la même saveur du
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