MICHEL CAMPANELLA LA CHUTE DU DERNIER PARRAIN
SUR LE VIEUX-PORT, ON L’APPELAIT LE « CANARI ».IL EST EN CAGE
Cette fois, il était ressorti libre. Mais il n’en avait pas fini avec la justice. D’abord, parce que l’interminable procédure dans l’affaire Guérini continuait, ensuite parce que la brigade criminelle de la PJ de Marseille allait reprendre le travail. Après deux ans d’enquête secrète sont arrivées de nouvelles mises en examen. Avec son frère Gérald – qui purge une peine de dix ans de prison –, Michel Campanella, 57 ans, est considéré comme un poids lourd du grand banditisme marseillais.
Al’abri d’une zone d’activité des plus anonymes, à Aubagne, le long de la départementale qui mène au camp de la Légion étrangère, le garage ne paie pas de mine. Le 23 juin, il a pourtant été le cadre d’une opération «sensible», menée par la brigade de recherche et d’intervention et par la crim’ de la PJ marseillaise, sous le nom de code « Fort Boyard ». Le point d’orgue de deux années d’enquête dans le plus grand secret, pour faire tomber celui que les beaux parleurs présentent
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