INDIENS NAVAJOS LES CONDAMN S DE L’URANIUM
Red Water Pond, dans la réserve navajo non loin de Gallup, Nouveau-Mexique. Pour accéder au lieu-dit, qui ne figure sur aucune carte ni GPS, prendre à droite à la borne kilométrique 11 et suivre une route en terre battue. Edith Hood, Larry King et d’autres résidents, réunis dans une cabane en bois, sont désabusés. « Vous auriez dû venir en juillet, grommelle Edith, fervente militante de la Red Water Pond Road Community Association. Nous étions près de 200 et il y avait des gens du monde entier, des Mongols et des Japonais. Bref, toutes les personnes touchées par les méfaits de l’uranium. » Un mois après le 40 anniversaire de la commémoration de l’accident de la mine de Church Rock, les habitants commencent à désespérer de voir la situation évoluer. «La seule chose qui a changé depuis la rencontre avec les membres de l’UNC [United Nuclear Corporation, exploitant de la mine], ce sont mes habits », ironise Larry King. L’homme aux cheveux gris, casquette vissée sur la tête, est au centre de la lutte. Le 16 juillet 1979, il était aux
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