La SNCF est très engagée sur le développement des offres transfrontalières à grande vitesse, qui sont davantage de nature à concurrencer l’avion, notamment les services des compagnies low-cost. En parallèle, elle milite pour que le gouvernement adopte un plan à 100 milliards d’euros sur quinze ans pour moderniser et développer le réseau ferroviaire, ce qui lui permettrait de reprendre des parts de marché sur la route, notamment dans le domaine du transport du fret, particulièrement sous-exploité en France. Jean-Pierre Farandou évoque également son ouverture pour la mise en place un programme de coopération commun avec des compagnies aériennes, dans le prolongement des programmes permettant de combiner le train et l’avion. Enfin, il aborde la question de l’utilisation de l’hydrogène pour les transports.