50 x 197 Au

Par Odile Pageaux

50 x 197 Au explore la quête de sens à travers le prisme de l’or dont le symbole chimique est 197 Au. Chaque poème, unique et puissant, s’inspire de ce métal pour développer des thématiques diverses et intimes : la recherche de lumière, l’introspection, la guerre, l’amour et la souffrance. En déclinant le motif de l’or, l’auteure s’attache à saisir des instants fugaces de beauté. Sa poésie, marquée par une forte musicalité, invite à la réflexion sur la fragilité de l’existence et la richesse intérieure, tout en célébrant les petites merveilles du quotidien.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Odile Pageaux découvre, dans les comptines et les histoires rimées de son enfance, la magie des mots et des images. Plus tard, ses années de vie à l’étranger, au contact de diverses langues et cultures, lui révèlent le pouvoir et la force de la parole poétique. Son écriture naît du désir profond de transformer sa perception du monde, de raviver les couleurs de l’existence et d’éveiller en soi et chez son lecteur une musique intérieure.

• Langue: Français
• Éditeur: Le Lys Bleu Éditions
• Date de sortie: 5 nov. 2025
• ISBN: 9791042288235

Aperçu du livre

1

L’orpailleur

Les yeux de l’orpailleur éclairent ce monde froid

Donnent de la brillance aux jours

Ternes, révèlent les secrets atours

D’une terre nue, sans éclat

Mais ses mains se saisissent d’un rien

Elles cherchent et fouillent d’un geste assassin

Les entrailles de l’univers, son trésor

Elles le pillent, le dévorent

Son esprit ne connaît aucun repos

Son corps se crispe de trop d’efforts

Sa vie verrouillée comme un coffre-fort

Renferme du vide, son seul eldorado

Chercheur d’or et de clinquant

Il méprise la beauté des petits riens

Ignore l’enfant qui tendrement

Lui sourit de ses yeux clairs, un matin

2

Trouées

Des trouées de lumière

Dans les travées de nos vies

Colorent nos existences amères

Et cachent notre ennui

Une poussière d’or se dépose,

Un baume sur nos esprits souffrants

Quand encore le printemps explose

De son bonheur encombrant

Puis, sur la pointe des pieds, l’été

Et ses rayons aiguisés, sa chaleur