Complexité Divine: Le Neuvième Voile de la Féminité
Par Samil Lexima
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À propos de ce livre électronique
Complexité Divine : Le Neuvième Voile de la Féminité est une invocation poétique — un dévoilement sacré des histoires que l'on demande aux femmes de taire, de réduire ou de survivre.
Mêlant rituel, mémoire et vérité lyrique, Samil Lexima guide les lectrices à travers neuf voiles symboliques du devenir féminin — de la douleur ancestrale au feu intuitif, du silence hérité à la douceur radicale.
Ce n'est pas un livre. C'est une cérémonie.
Un miroir tendu à la femme derrière le masque.
Une carte pour celles qui ont oublié qu'elles étaient sacrées.
Si tu as déjà pleuré sans savoir pourquoi, tamisé ta lumière pour rester en sécurité, ou porté une voix qui tremblait d'être entendue — ceci est ton retour à toi.
Viens telle que tu es.
Repars entière.
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Aperçu du livre
Complexité Divine - Samil Lexima
Complexité Divine
Le Neuvième Voile de la Féminité
Samil Lexima
Avertissement
Ce livre est une méditation poétique, non une prescription. Complexité Divine : Le Neuvième Voile de la Féminité parle d’une seule voix, sans prétendre parler pour toutes — s’appuyant sur la mémoire, la métaphore et l’intuition spirituelle pour explorer les dimensions plurielles de la féminité. Il ne constitue en aucun cas un avis médical, psychologique ou juridique. Les noms et récits peuvent être symboliques ou modifiés à des fins narratives. Il s’agit d’une œuvre sacrée enveloppée de métaphore — un miroir, non une carte. Prenez ce qui résonne, laissez ce qui ne vous appelle pas. Le voile se soulève différemment pour chacune d’entre nous.
Copyright © 2025 par Samil Lexima
Tous droits réservés. Aucune partie de ce livre ne peut être reproduite, stockée dans un système de récupération, ou transmise, sous quelque forme que ce soit ou par quelque moyen que ce soit — électronique, mécanique, photocopie, enregistrement ou autre — sans l’autorisation écrite préalable du détenteur des droits d’auteur, sauf dans le cas de courtes citations utilisées dans le cadre de critiques, d’analyses savantes ou d’études académiques.
Pour toute demande de renseignements, veuillez contacter :
dujourpublishingllc@gmail.com
Première édition, 2025
Illustrations par : Samil Lexima
Édité par : Samil Lexima
Couverture du livre par : Samil Lexima
Pour chaque femme qui a cru devoir être simple pour être aimée.
Pour celles qui ont fissuré sans jamais se briser.
Pour celles qui ont brûlé en silence.
Pour celles qui n’ont jamais cessé de devenir.
Une femme n’est pas une histoire unique.
Elle est une cathédrale aux neuf portes.
Et chacune exige un silence différent pour s’y aventurer.
Lecture Rituelle
Lis ceci lentement. Comme un souffle. Comme une prière.
Allume une bougie si tu en as une.
Ou ferme les yeux.
Laisse le bruit retomber.
Laisse le monde attendre.
Ce n’est pas un livre. C’est un retour.
À celle que tu es sous les masques.
À la voix sous le silence imposé.
À la flamme qu’ils ont voulu éteindre.
Ceci est pour elle.
Et elle vit en toi.
Table des Matières
Préface
Introduction
Prologue
Voile I
Son Origine
La Descente
Le Corps
L’Émergence
Avant le Nom
Réflexions
Voile II
Sa Pensée
La Descente
Le Corps
L’Émergence
Le Savoir Silencieux
Réflexions
Voile III
Son Feu
La Descente
Le Corps
L’Émergence
Ce Qui Refuse de Brûler
Réflexions
Voile IV
Son Eau
La Descente
Le corps
L’Émergence
Projecteur
Réflexions
Voile V
Son Miroir
La Descente
Le Corps
L’Émergence
Le Reflet Qu’Elle N’a Pas Retouché
Réflexions
Voile VI
Sa Mémoire
La Descente
Le Corps
L’Émergence
Ce Dont le Sang se Souvient
Réflexions
Voile VII
Sa Voix
La Descente
Le Corps
L’Émergence
Le Son Qui L’a Ramenée
Réflexions
Voile VIII
Son Ombre
La Descente
Le Corps
L’Émergence
Embrasser la Bouche de l’Effondrement
Réflexions
Voile IX
Son Infini
La Descente
Le Corps
L’Émergence
Elle Était la Maison
Réflexions
Conclusion
Le Cercle Revient à 9
Rituel de Clôture
Complexité Divine
Appendice
Index des Rituels
Remerciements
À Propos de l’Auteur
Note de l’Auteur
Préface
Pourquoi Neuf ?
Neuf n’est pas un chiffre — c’est un rythme. Une pulsation discrète, insistante, qui revient à travers les ventres, les saisons, les mémoires. Il n’arrive pas avec fracas, mais avec une forme de savoir. Le dernier chiffre avant que tout ne replonge dans le commencement. C’est le souffle suspendu dans la poitrine avant le cri, l’instant où le corps penche vers la naissance sans encore s’être déchiré. Il n’y a pas de ligne nette entre la fin et le devenir, seulement la rondeur du neuf — complète et infinie, se retournant vers elle-même.
Dans le temps sacré, le neuf détient un pouvoir. Neuf mois pour porter la vie. Neuf portes dans le corps par où l’énergie circule, entre, s’échappe. Neuf ans — l’âge où une fille commence souvent à ressentir le poids des regards et la douleur des héritages tus. Neuf est le seuil. Le voile entre ce qui se voit et ce qui vibre en dessous. Le féminin ne se compte pas — il se ressent, et neuf est la manière dont l’âme le perçoit.
Il n’est pas nécessaire de le nommer à chaque apparition. Comme le souffle, comme le sang, il agit discrètement en arrière-plan. Ni ornement, ni artifice. Simplement là. Toujours présent. Dans l’architecture du mythe, dans les plis du silence, dans la géométrie cachée de son être. Parfois visible. Parfois juste pressenti. Mais il reviendra — encore et encore — non comme une répétition, mais comme un rappel : rien en elle n’est accidentel.
Introduction
Le Neuvième Voile
Avant que le divin ne se révèle, il y a des voiles. Neuf. Chacun est une leçon. Un renoncement. Une réminiscence. Ce ne sont pas des voiles de honte ou de secret, mais de devenir. Ils contiennent les instants où l’âme est invitée à abandonner l’illusion pour s’approcher davantage de la vérité. Le premier voile peut tomber aisément, comme un vêtement trop large. Le deuxième demande peut-être le silence. Au sixième, quelque chose se brise. Mais certaines portent les neuf depuis la naissance, comme si elles étaient venues au monde déjà à l’intérieur du mystère, déjà trempées d’un savoir que le monde n’a pas encore mérité.
Le neuvième voile ne se déchire pas — il se vit. Il se ressent dans la moelle. Dans le souffle avant les mots. Dans le regard qui parle plus que le langage. Exister à l’intérieur du neuvième voile, c’est vivre comme un paradoxe : douce et inébranlable, silencieuse et incandescente, entière tout en se défaisant. Ce n’est pas un état à atteindre. Ce n’est pas une récompense. C’est une manière de voir le monde de l’intérieur vers l’extérieur — comme à travers un tissu sacré que nul ne perçoit, mais qu’elle sent chaque jour contre sa peau.
Celle qui marche dans cet espace connaît la langue du désir profond. Elle sait tenir les contradictions dans une seule paume sans chercher à les résoudre. Elle sait quand parler, quand se taire, et quand briser le verre par sa seule présence. Sa sagesse ne se trace pas sur une carte. Son pouvoir ne se reproduit pas. Ce qu’elle porte ne s’explique pas — cela s’observe. Et si elle vous permet de vous approcher assez pour entendre, vous ne saisirez peut-être pas chaque mot. Mais vous vous souviendrez de quelque chose que vous pensiez avoir oublié : que le mystère n’a jamais été fait pour être craint. Seulement suivi.
Prologue
Elle a Toujours été Plus d’une Seule
Elle n’est jamais entrée dans une pièce en tant qu’unique femme. Chaque fois qu’elle franchissait un seuil, elle portait avec elle les échos de neuf versions d’elle-même — pas des fantômes ni des passés inachevés, mais des incarnations, vivantes et intactes. Elle était l’enfant qui chantait des berceuses en secret dans les recoins, et l’insoumise qui osait vouloir ce que le monde jugeait excessif. Elle était l’amante
