Mais le fruit de l’Esprit, c’est…

Par Jaffar Billy

Et si le fruit de l'Esprit prenait vie dans votre quotidien ?

Dans une petite église nommée Saruch, les fidèles se retrouvent confrontés à une vérité profonde : on reconnaît l'arbre à son fruit. À travers une série d'histoires touchantes, drôles et parfois poignantes, ce roman met en lumière les luttes intérieures, les combats invisibles et les moments de foi qui révèlent la présence – ou l'absence – du fruit de l'Esprit dans nos vies.

Amour, joie, paix, patience... chaque partie du  fruit devient un miroir pour les personnages, des membres ordinaires d'une église, appelés à marcher selon l'Esprit au milieu des épreuves, des hypocrisies, des blessures, mais aussi de moments de grâce bouleversants.

Sans être un traité théologique, ce roman vous plongera dans une réflexion spirituelle profonde, le tout enveloppé dans une narration vivante, édifiante et souvent surprenante.

Et vous, portez-vous du fruit  ?

• Langue: Français
• Éditeur: Jaffar Billy
• Date de sortie: 13 mai 2025
• ISBN: 9798231399437

Jaffar Billy

Jaffar Billy is a young Christian author who has recently published his debut Christian novel, My World Needs You, Lord! Part 1. With a new passion for faith-based storytelling, Jaffar crafts narratives that reflect the devotion and spiritual journeys of Christians. He writes stories to help readers learn about God's kingdom while enjoying a good read. Outside of writing, Jaffar enjoys reading, attending church studies, and spending quality time with his brothers and sisters in Christ. He invites readers to share their thoughts and leave reviews to help him grow as a writer.

Aperçu du livre

MAIS LE FRUIT 

DE

L’ESPRIT, C’EST...

MARS 2025 

RÉPUBLIQUE DOMINICAINE

MOT DE L’AUTEUR ? OUI, OUI.

À l’heure où j’écris ces mots, je ne sais pas trop que contiendra ce livre, tout comme vous. Lorsque le titre de ce livre me vint à l'esprit, je me suis dit merci Seigneur pour cette nouvelle inspiration, mais maintenant que vient le moment de commencer, me voilà me demandant par quel procédé devrai-je passer pour tirer un livre qui sera utile au royaume de Dieu et divertissant à la fois d’un tel titre. On a toujours cette confiance du début que l’on perd peu à peu, n’est ce pas ? Mais bon, je puis tout par celui qui me fortifie (Philippiens 4 le verset 13)

Mais même si je ne sais pas trop comment je ferai, j’ai quand même une idée puisque, de par le titre, l’essence même du livre sera tiré de Galates 5 le verset 22, Mais le Fruit de l’Esprit, c’est... De par ce verset, Paul présentait au gens de Galatie le fruit que toute personne née de l’Esprit, doit produire. Et lorsque je lis ou relis le passage où Jésus fait savoir à ces disciples que l’on reconnaîtra un bon arbre au bon fruit qu’il portera, je relie toujours ce passage à celui de Galates. L'arbre symbolise clairement l’homme et le fruit porté ou produit symbolise toutes pensées, actions posées par l’homme en quelque sorte. Donc tout homme ne produisant pas du fruit de l’Esprit n’est pas conduit par Lui et produit ou produira les œuvres du mal cités par Paul dans ce même chapitre 5 du livre de Galates.

Ce livre est bien une sorte de roman, pas un livre théologique, cher lecteur et que Dieu me garde de vous faire penser cela en lisant le second paragraphe. Oui, un roman où chacun des personnages sera confronté de par leur vie quotidienne au fruit de l’Esprit. Certains passages ou même chapitres contiendront des extraits de prédications, d’enseignements et de recherches théologiques que j’y mettrai avec crainte et tremblement.

Ne sachant plus trop quoi écrire de plus, je vous prierai donc, cher lecteur, de recevoir l’expression de mes plus sincères salutations en espérant que ce livre vous sera édifiant et divertissant.

Que la grâce de Dieu surabonde dans votre vie, au nom de Jésus-Christ.

CHAPITRE 1 

MAIS LE FRUIT DE L’ESPRIT, C’EST...

Le parabole de la Semence, on le sait tous. Elle fut dite par le plus grand des prédicateurs, le plus grand des enseignants, Jésus-Christ de Nazareth. Il raconte à ses disciples dans le livre de Marc le chapitre 4 qu’un semeur sort semer de la semence et pendant qu’il semait, certaine de cette semence tomba dans quatre endroits différents. Le bord du chemin, les roches, les épines et enfin la bonne terre. L’on sait bien que là où tombe la semence symbolise le cœur de l’homme, symbolise la vie de l’homme.

D’autre part, cette parabole résume, pour le plus simple des cas, les différents types de personnes que l’on connaît exister après avoir entendu la parole de Dieu. Il est certainement un peu effrayant de savoir que sur 4 personnes qui écoutent, qui méditent la parole de Dieu, seule une personne ne l'écoute pas et ne la médite pas seulement mais aussi la met en pratique, et cette personne est considérée comme sage, pas parce qu’elle est de nature douce non, mais bien parce qu’elle met en pratique ce qu’elle sait de la parole de Dieu. Comprenons bien qu’avoir de la sagesse c’est savoir appliquer ce qu’on a de connaissance. Un homme peut avoir la connaissance nécessaire pour faire une chaise mais s’il n’applique pas cette connaissance pour confectionner la chaise, il n’est pas sage dans son domaine. Il en est de même pour le chrétien. Quelqu’un qui se dit serviteur du Christ, qui sait sa parole et ne l’applique pas n’est pas considéré comme sage, il ne sait rien de la sagesse. Il est également nécessaire de constamment se demander, durant notre parcours avec Christ, quelle est notre part de la parabole de la semence.

Mais laissons tout cela et passons directement à notre histoire. 

Cette dernière commence donc à l'église de Saruch. Ne nous demandez pas ce que cela signifie parce que nous ne le savons pas non plus, nous savons juste que certaines églises ont des noms bizarres tout de même ! Nous disions donc que notre histoire débute à l’église de Saruch, située en plein milieu d’une banlieue de classe moyennes, où le prédicateur qui devait prêcher ce jour-là ne fit point acte de présence. Les diacres l’ont certainement appelé des dizaines de fois pour savoir la raison de son absence si soudaine et qu’ont-ils eu comme réponse de sa part ? Étant en route pour venir prêcher, on l’appela pour lui offrir un petit boulot de construction qu’il accepta bien évidemment ! Laisser le travail de Dieu pour se faire un peu d’argent ? Grave erreur mon cher ! Grave erreur ! 

La foule était bien présente ce jour-là, elle, qui peine parfois à participer à un service d’après-midi. Et en plus d’être présente, elle commençait à s’impatienter maintenant que vint le temps de la prédication et qu’il n’y encore avait personne devant eux sur l’estrade. Les diacres, en sueur, commençaient à se demander entre eux qui d’eux pouvaient assurer la prédication, mais aucun d’eux ne se mettaient d’accord. Les prédicateurs sont peu dans cette église en dehors des principaux leaders, tel que le pasteur principal, en mission apostolique à l’étranger et certains leaders de départements comme le frère Elijah, en croisade pendant une semaine dans la ville voisine. Ils se décidaient toujours sur le sujet quand vint à l’idée de l’un d’entre eux, ce frère de l’église qui avait assuré la prédication lors d’une évangélisation en plein air. L’idée donnée, plut aux autres diacres qui se mirent à chercher des yeux le frère dans la salle, jusqu’à ce qu’ils le trouvèrent assis là au milieu de deux sœurs commères.

« Celui-là ? demanda avec dédain l’un des diacres à celui qui avait proposé l’idée. Je te prenais bien pour un frère bien d’esprit, frère Asan. Lui ? Vraiment ? Souhaites-tu que l’assemblée nous blâment en l’absence des pasteurs ? 

— Je ne te comprends pas, frère Frank, lui répliqua frère Asan en retour. Quelle est la raison de ce dédain si soudain envers ce frère ? N’avait-il pas prêché il y a plus de deux mois ? Ne sommes-nous pas en manque de prédicateurs à l’heure qu’il est ? 

— De un, frère Asan ! s’exclama frère Frank. Soyons sérieux un moment, il n’a pas l’allure d’un prédicateur ! Regardez-moi cette chemise de mauvais goût ! Sa forme de tête révèle qu’il n’est pas ce que tu penses qu’il est ! Ah, moi je vote que l’on fasse l’offrande, une courte adoration et qu’on les renvoie chez eux vite fait de manière à nous épargner cette mascarade. 

— Frère Frank, s’écria un des autres diacres qui suivaient leur conversation. Quel mauvais comportement de votre part ! Vous croyez que si Jésus regardait à l’apparence, nous serions là ? Frère Asan, faîtes le appeler, nous sommes d’accord avec vous. Quant à vous, mon cher frère Frank, quand viendront les pasteurs, attendez vous à une convocation, je vous le promet ! »

Convocation. Voilà bien un mot qui peut faire trembler tout chrétien crochu, persévérant dans une assemblée. Et ce cher frère Frank ne manqua pas d’être troublé. Il se dit en lui-même qu’il aurait dû garder sa bouche fermée un instant. On aurait cru que ce récent événement l’aurait poussé à avoir le cœur repentant mais non. Lorsqu’il vit un membre de l’accueil de l’église aller chercher le jeune frère de la part des diacres, son cœur s’enfla de plus en plus contre lui. Pourquoi donc cette colère de Caïn envers ce jeune homme ? Et bien, figurez vous que la dernière fois que ce jeune homme avait prêché, il avait lancé une parole qui déplut fort au frère Frank, et pas seulement ça...

« Ce type sait bien mon affaire ! C’est la raison pour laquelle il parle ainsi ! » avait-il pensé ce jour-là. Mais pauvre de ce jeune homme. Remarquons que lorsqu’un prédicateur, sous l’onction de Dieu dit quelque chose de dur sur l’estrade, certains dans la salle dont la vie chrétienne est douteuse pense toujours que c’est de lui qu’il s’agit et que le prédicateur sait forcément sa vie cachée.

Donc, le fameux frère Frank à la vie... douteuse, sans doute, s’énerva de plus belle lorsque le jeune homme accepta d’assurer la prédication. Lorsque ce dernier passa devant lui pour monter l’estrade, il n’avait qu’une idée en tête, celle d'espérer qu’il y est une coupure d'électricité comme ça il ne pourrait plus prêcher sur sa vie. 

Le jeune frère avait réellement, comme le disait frère Frank, une chemise de mauvais goût mais pas seulement sa chemise, son pantalon, ses chaussures, tout de lui était bizarre mais il monta l’estrade avec une assurance qui ne manqua pas de surprendre plus d’un dans la salle. Et lorsqu’il commença à parler, on sentait bien que ce jeune homme était un homme de Dieu. Et pour le mauvais plaisir du diacre Frank, il commença avec la chanson qu’il aimait le moins et disait en prière des paroles qui le tracassaient. Oui, lorsqu'un homme déteste son prochain, tout de lui devient détestable.  Celui qui dit qu’il est dans la lumière, et qui hait son frère est encore dans les ténèbres... quiconque hait son frère est un meurtrier...déclare l’apôtre Jean dans le livre de 1 Jean. Donc à chaque regard mauvais que lançait le diacre Frank à l’égard de ce jeune homme, il tuait ce dernier intérieurement. 

« Je vous salue encore dans le nom précieux de Jésus-Christ, commença le jeune homme. Je rends grâce à Dieu de me permettre d’être devant vous ce soir, bien que cela ne fut pas du tout prévu. Alors bien évidemment, je n’ai pas eu le temps de préparer quelque chose, de préparer un message, alors que le Saint-Esprit m’aide à vous communiquer quelque chose. Je... je... »

Il n’avait, comme il le dit, rien préparé et plus il disait ces mots et plus il perdait l’assurance qu’il affichait en montant l’estrade. Mais lorsque cela lui vint à l’esprit, cette prédication qu’il préparait au fur et à mesure depuis au moins un mois et demi, il se dit que cela devait être une aide du Saint-Esprit. Il tira rapidement son téléphone dépassé de mode de sa poche et le posa sur le pupitre. Sachant que son téléphone se déchargeait à la vitesse de la lumière, il pria Dieu de dedans de lui-même pour que ces 68 pour cent de batterie qui devrait durer 10 minutes puissent durer au moins 25 minutes. On ne parle pas souvent du stress que ressentent réellement ceux qui prêchent.

« Bien... euh... bien, reprit-il après avoir finalement trouvé la note de sa prédication et par la même occasion sa confiance du début. Aujourd'hui je vais m’atteler sur une chose qui est souvent