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Pour Chaque Jour: Méditations quotidiennes
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Pour Chaque Jour: Méditations quotidiennes
Livre électronique452 pages4 heures

Pour Chaque Jour: Méditations quotidiennes

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À propos de ce livre électronique

Le pasteur James Smith (1802-1862) était le prédécesseur de Charles Spurgeon dans la chaire de Park Street Church, à Londres. Il a laissé de nombreux volumes de sermons et de méditations très appréciés, mais c'est surtout pour son Believer's Daily Remembrancer}, un ouvrage dévotionnel pour tous les jours de l'année, que les Britanniques se rappellent son nom. Plusieurs années après sa mort, Sophie Godet (1853-1928), fille de Frédéric, traduisit ces méditations quotidiennes, et ajouta pour chacune d'elle une poésie française remplaçant celle qui existait en langue anglaise. Le livre parut chez Fischbacher en 1880 et connut un succès considérable et continu, puisqu'il a été réédité une vingtaine de fois jusqu'en notre siècle. Que présente-t-il donc de particulier par rapport à tant d'autres calendriers évangéliques du même genre ? Tenant sur une page, chaque réflexion développe très pertinemment la courte citation biblique du jour, et la belle strophe versifiée se grave dans le coeur. Le chrétien peut les relire année après année sans s'en lasser, parce qu'elles lui rappellent les innombrables trésors et bénédictions que Dieu nous a laissés dans sa Parole ; ce qui était d'ailleurs le but énoncé dans le titre original : The Daily Remembrancer. Cette édition ThéoTeX reproduit celle de 1880.
LangueFrançais
Date de sortie2 avr. 2024
ISBN9782322475667
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    Aperçu du livre

    Pour Chaque Jour - James Smith

    Table des matières

    Au Lecteur

    Janvier

    Février

    Mars

    Avril

    Mai

    Juin

    Juillet

    Août

    Septembre

    Octobre

    Novembre

    Décembre

    AU LECTEUR

    L’AUTEUR de ce petit livre a me prie de l’introduire auprès de vous par quelques lignes. Je ne saurais me refuser à son désir.

    Sous sa forme primitive, en langue anglaise, l’ouvrage avait été intitulé par le révérend James SMITH, son auteur : Visite matinale du pasteur b. De quel pasteur voulait-il parler? De lui-même, je suppose. Ce titre était comme une dédicace à ses paroissiens. Son livre devait apporter une salutation matinale à chacune des familles de son troupeau et former une sorte de lien entre l’allocution du dimanche précédent et celle du dimanche suivant.

    Lorsmême que, dans le présent ouvrage, ce titre a été remplacé par un autre, la pensée du livre n’en demeure pas moins la même, mais comprise dans un sens plus élevé.

    Chaque journée de notre vie porte en général l’empreinte de la disposition dans laquelle nous l’avons commencée. Le premier pas décide de la marche. Il en est comme d’un morceau de musique où le premier accord indique d’ordinaire le ton de toute la pièce. Si nous avons commencé par nous établir en Christ, nous demeurons et marchons en Lui plus facilement. Si nous nous sommes jeté dans la journée à l’aventure et sans nous être affermi en Lui, il nous est bien difficile de reprendre pied plus tard sur le Rocher, et de ne pas être emporté comme au hasard par le torrent des travaux et des distractions.

    Que ce petit livre soit donc pour vous comme la visite matinale et quotidienne du bon Pasteur lui-même, le coup frappé à la porte de votre cœur par la main de votre Seigneur qui vient vous demander ou vous offrir un entretien intime avec Lui.

    Mais prenez bien garde que la lecture, même priée, de ces pages ne se substitue à celle des Saintes Écritures! Ce livre n’est pas le gras pâturage où le bon Berger fait paître sa brebis ; ce n’est qu’une fleur cueillie au matin et tout humide encore d’une fraîche rosée ; elle doit vous attirer au pâturage même!

    Puisse donc ce petit ouvrage contribuer à imprimer à chacune de vos journées ce sceau de la perfection : EN CHRIST; et qu’ainsi les bénédictions dont il sera la source sous sa nouvelle forme, dans notre langue, ajoutent quelque chose à la récompense et à la joie du fidèle pasteur, maintenant retiré là-haut, qui l’offrit jadis avec amour à ses ouailles !

    « Si vous demeurez en moi et que mes paroles demeurent en vous, demandez ce que vous voudrez, et cela vous sera fait, » a dit le Seigneur.

    Neuchâtel, 30 octobre 1880.

    F. GODET


    a. Il s’agit de la fille de Frédéric Godet, Sophie (1853-1928), qui a traduit les méditations de James SMITH (1802-1862).

    b. Plus exactement le titre complet était : The Believer’s Daily remembrancer, or Pastor’s Evening Visit, paru en 1846.

    1ER

    JANVIER

    Regardez à moi. Esaïe.15.2

    LE PREMIER JOUR d’une nouvelle année s’ouvre devant nous, et nous ne savons ce que cette année nous apportera. Nous sommes exposés au chagrin, à Satan, à mille désappointements, au péché qui vit en nous; mais notre Dieu nous dit : « Regardez à moi.» Regardez à moi comme à la source de votre bonheur, au dispensateur de toute grâce, à votre ami. Regardez à moi aujourd’hui. J’ai des bénédictions à distribuer. J’attends pour faire grâce. Je suis votre Père en Jésus. Croyez que je suis profondément intéressé à votre salut présent et éternel, que j’accomplirai tout ce que j’ai promis, que je suis avec vous, pour vous bénir. Je ne puis rester indifférent à rien de ce qui vous concerne, et je m’engage à faire concourir toutes choses à votre bien. Vous avez regardé à vous-mêmes, aux autres, jusqu’à présent, mais vous n’avez rencontré que le trouble et le désappointement. Maintenant regardez à moi seul, à moi pour toutes choses. Marchez devant moi dans la paix et dans l’intégrité, et je vous rendrai saints, utiles et heureux. Eprouvez-moi, et vous verrez que mes promesses sont véritables.

    Saint des Saints, tout mon cœur veut s’élever à toi.

    Tu me dis de chercher le regard de ta face ;

    Fais-moi sentir ta puissante efficace ;

    Esprit de Dieu, viens soutenir ma foi !

    2

    JANVIER

    Soyez reconnaissants. Col.1.15

    QUE DE SUJETS de reconnaissance n’avons-nous pas! Dieu nous a élus en Jésus-Christ avant la fondation du monde; Il a envoyé son Fils unique au monde pour faire la propitiation de nos péchés; Il a mis son Saint-Esprit dans nos coeurs pour nous convaincre de péché et nous amener à Jésus. Nous avons la Parole de Dieu dans nos mains, sa grâce dans nos coeurs, ses miséricordes dans nos maisons, son ciel devant nos yeux. Oh! si nous avions des coeurs reconnaissants ! Mais apportons à Jésus nos coeurs pauvres, durs et ingrats ; Il peut les amollir. Confessons devant Lui notre ingratitude, et affligeons-nous-en à ses pieds. Il est prêt à pardonner. Il peut nous sanctifier parfaitement. Il entendra notre cri et aura pitié de nos plaintes. O Jésus! accorde-nous un profond sentiment de notre complète indignité et de ta bonté gratuite, afin que nos âmes puissent chaque jour te louer et se réjouir! Puissions-nous vivre comme des serviteurs fidèles, des enfants pleins d’amour, devant notre Père et notre Dieu, et chaque jour être reconnaissants.

    Comment compter tes dons, ô Providence ?

    Comment parler de ton amour immense,

    Divin Sauveur! Tes bienfaits sont sur nous ;

    Nous ne pouvons que fléchir les genoux.

    3

    JANVIER

    Le Médiateur. Gal.3.20

    DIEU EST ET DOIT ÊTRE l’éternel ennemi du péché. Il ne peut le regarder qu’avec horreur. Comment donc peut-Il nous recevoir, nous bénir et avoir communion avec nous? Par le moyen d’un Médiateur seulement. Jésus remplit cet office. Il se tient entre Dieu et nous. Dieu ne peut nous aimer et nous bénir qu’en Lui. Il nous représente auprès de Dieu, qui nous accepte en son Bien-Aimé. Il représente Dieu auprès de nous, et nous obtenons miséricorde. Quand vous allez au trône de grâce, n’oubliez jamais que Jésus est le Médiateur. Présentez vos personnes, vos demandes et vos louanges à Dieu par Lui. Vous n’avez rien à craindre, car Jésus est participant de votre nature ; son cœur bat à l’unisson du vôtre; Il s’appelle votre frère; Il use de toute son influence auprès du Père en votre faveur ; tout ce qu’Il a fait et souffert était pour vous; et dans ce moment même Il plaide votre cause.

    Oui, pour son peuple Jésus prie ;

    Bien-aimés, sans crainte approchez !

    Il avance sa main meurtrie,

    Entre le ciel et vos péchés.

    Oh! quel amour il nous témoigne,

    Ce tout-puissant Médiateur !

    Qu’à sa requête aussi se joigne

    De notre amour la sainte ardeur !

    4

    JANVIER

    Ne vous inquiétez d’aucune chose. Phil.4.6

    LE S EIGNEUR a soin de nous. Il connaît nos besoins et a promis d’y pourvoir; nos ennemis, et Il nous en délivrera; nos craintes, et Il les confondra. Toutes les créatures et tous les événements sont dans sa main et à sa disposition. Il dirige les anges, nourrit les moineaux, fait plier le diable, et domine la tempête. Il est ton Père. Son amour pour toi est infini. Tu es ses délices, son enfant chéri. Te négligera-t-Il? Impossible. Décharge-toi donc sur Lui de tous tes soucis. Dis-Lui tes désirs, tes craintes et tes peines ; fais-Lui tout savoir, ne garde rien; puis, dans la confiance de la foi, attends de Lui qu’Il accomplisse ses promesses. Bénis-Le pour tout ce qu’Il t’a déjà donné, et pour tout ce qu’Il t’a promis. Ne doute jamais de Lui dans quelques circonstances que ce soit. Il ne peut t’aimer plus qu’Il ne le fait. Il est un aide toujours présent. Il fera passer toute sa bonté devant toi. Il se réjouira à cause de toi en te faisant du bien de tout son cœur et de toute son âme.

    Si tu revêts l’herbe fleurie,

    Si tu nourris l’oiseau des cieux,

    N’auras-tu pas soin de ma vie ?

    Tu m’as fait plus excellent qu’eux.

    5

    JANVIER

    Pierre le suivit de loin. Matth.26.58

    ET ne faisons-nous pas souvent comme lui? Nous avions cru d’abord que rien ne pourrait refroidir notre amour, éteindre notre ardeur ou ralentir notremarche. Hélas! combien nous étions dans l’erreur! Pierre pouvait trouver quelque excuse dans les circonstances où son Maître était placé ; mais, pour nous, il n’y a pas d’excuse. C’est l’incrédulité qui ralentit notre marche. Gardons-nous-en donc soigneusement. Elle empoisonne nos joies, refroidit notre zèle, empêche notre communion avec Jésus et nous éloigne de Lui. Mais la foi nous amène à Jésus, et l’amour nous retient près de Lui. Ranimons donc notre foi; elle fortifiera nos coeurs, accélérera notremarche, affermira notre esprit et nous rendra le Sauveur plus cher. Lecteurs, suivez-vous le Seigneur Jésus constamment, et de près?Ou de loin seulement, comme Pierre? S’il en est ainsi, prenez garde. Vous savez que l’apôtre alla jusqu’à renier son Maître ; il est impossible de prévoir à quoi vous pouvez être entraînés sur cette voie. Restez donc tout près de Jésus. Attachez-vous à Lui comme un enfant à son père, comme le lierre au rocher.

    Je veux te suivre, ô Dieu, c’est ta voix qui m’appelle ;

    Je veux t’appartenir et te donner mon coeur.

    Mais je suis faible, hélas! je crains d’être infidèle ;

    Oh! prends pitié de moi; viens m’affermir, Seigneur !

    6

    JANVIER

    La crainte de la mort. Hébr.2.15

    TOUS DOIVENT MOURIR , mais tous ne meurent pas de la même manière. Les uns redoutent la mort, d’autres meurent tranquilles, d’autres enfin meurent heureux. La mort doit être considérée en Jésus; autrement nous la craindrons, si nous y pensons sérieusement. C’est une séparation d’avec le corps ; il y a une seconde mort, qui est la séparation d’avec Dieu. Nous devons passer par la première, mais non pas par la seconde. Si nous avons donné notre cœur à Dieu, la mort ne fait qu’ouvrir la porte de la prison et rendre la liberté au captif. C’est une réponse à nos prières pour la délivrance, pour l’affranchissement du péché, pour la félicité parfaite. Si nous sommes unis à Jésus par une foi vivante, la mort ne nous séparera pas de Lui; elle nous introduira en sa présence, afin que nous jouissions éternellement de son amour. Marchons avec Dieu, croyons à la parole de notre Sauveur, regardons au-delà de la sombre vallée, et nous ne craindrons pas la mort. Jésus sera présent à ce moment suprême et nous fera éprouver sa fidélité et son amour. Grâces soient rendues à Dieu, qui nous a donné la victoire par notre Seigneur Jésus-Christ !

    Nous sommes au Seigneur ! Dans la sombre vallée,

    Du dernier ennemi Jésus nous rend vainqueurs :

    Sa face pour les siens ne peut être voilée,

    Car pour l’éternité nous sommes au Seigneur.

    7

    JANVIER

    Qu’il renonce à soi-même. Matth.26.24

    JÉSUS demande de chacun de ses disciples qu’il renonce à soi-même. Nous devons crucifier les œuvres de la propre justice et nous fier pour notre salut à son oeuvre seule, mortifier l’orgueil de la raison et de l’intelligence, croire ce que la Parole nous révèle, et marcher comme elle nous l’enseigne. Le serviteur obéit à son maître, et l’enfant se soumet à son père sage, judicieux et aimant. Le chrétien doit mettre toutes choses aux pieds de Jésus et Lui dire : Seigneur, fais-en ce que tu voudras. Nous ne sommes pas à nous-mêmes, et rien de ce que nous avons ne nous appartient. Nos penchants, nos plaisirs, nos projets doivent tous être soumis à l’obéissance de Christ. Si nous cherchons sa gloire en tout temps et en toutes choses, nous serons tranquilles et heureux. Et quel est Celui qui nous demande de renoncer à nous-mêmes? C’est Jésus, qui a vécu et qui est mort pour nous sauver, qui est maintenant au ciel, intercédant pour nous, Jésus, le grand modèle du renoncement à soi-même, qui s’est abaissé Lui-même jusqu’à la mort, même jusqu’à la mort de la croix !

    Je veux aimer toujours le Fils de Dieu qui m’aime ;

    Pour toi, divin Jésus, je renonce à moi-même.

    Tu n’as vécu, Seigneur, tu n’es mort que pour moi;

    Je ne désire plus que de vivre pour toi.

    8

    JANVIER

    Je t’aiderai. Esaïe.46.14

    OÙ que le Seigneur nous conduise, Il nous aidera, et jamais ni notre faiblesse, ni les difficultés de la route ne seront trop grandes pour Lui. Sa main est étendue vers nous; c’est à nous à la saisir et à marcher en avant, sûrs de trouver aide et secours. Le Seigneur est près. Etes-vous faible ou dans l’embarras? Appuyez-vous sur sa Parole : elle est claire, positive et sûre. Il ne peut mentir. Il ne vous trompera pas. Sa force s’accomplira dans votre infirmité. Ne craignez pas; vous êtes dans les bras éternels. Il vous fortifiera puissamment dans votre âme. Il peut aider, car Il est tout-puissant. Il veut aider, car Il vous l’a promis. Confiez-vous en l’Éternel en tout temps, car en Lui il y a une force éternelle. Cette force vous est promise et sera employée pour vous en réponse à vos prières. Pourquoi tant de craintes? Pourquoi le découragement? Il dit : « Je t’aiderai. » Il a dit, et ne le fera-t-il point? Il a parlé, et ne le ratifiera-t-il point? Celui qui a fait les promesses est fidèle.

    Quoi qu’il en soit, mon âme en son Dieu se repose ;

    C’est de Lui qu’elle attend et délivrance et paix ;

    Quoi qu’il en soit, c’est Lui qui règle toute chose,

    Et je ne serai point confondu pour jamais.

    9

    JANVIER

    Gethsémané. Matth.26.36

    C’ ÉTAIT UN JARDIN au pied du Mont des Oliviers. Là, Jésus, comme substitut de son peuple, reçut la coupe de la colère des mains de son Père offensé ; le Fils de Dieu fut puni à notre place par la divine justice. Aucune main humaine ne se tendit vers Lui, aucune voix humaine ne résonna à ses oreilles, quand Il sua ces grosses gouttes de sang qui tombaient jusqu’à terre. C’était là le baptême qu’Il attendait, qu’Il avait hâte de subir. Contemplez cette souffrance inouïe; écoutez ces gémissements, ces soupirs qui brisent le coeur. Le ciel et la terre s’étonnent ; l’homme seul reste indifférent. Bien-aimés, Il est notre garant; Il paie notre dette, rachète nos âmes, assure notre bonheur. Il est allé à Gethsémané pour que nous n’allions pas dans la géhenne. Il a souffert pour que nous soyons glorifiés. Combien son amour est grand! O mon âme! visite souvent Gethsémané! Entre souvent dans ce lieu sacré, et là, unis-toi par la foi à ton Sauveur souffrant.

    Seul, viens régner sur ma vie ;

    Que jamais ton agonie

    Ne s’efface de mon coeur!

    Ah! viens l’y graver toi-même,

    Toi, mon Sauveur, toi que j’aime,

    Jésus, homme de douleur !

    10

    JANVIER

    Je suis un ver. Psaume.22.7

    L’ HOMME est pauvre et fier de nature ; la grâce l’enrichit et l’humilie tout à la fois. Voici David, ce roi si favorisé, cet homme selon le cœur de Dieu, qui s’écrie : « Je suis un ver, » tant il était méprisable à ses propres yeux. Vous avez contemplé les saints de la Bible, et vous avez dit en soupirant : Quelle distance entre eux et moi ! Mon frère, n’êtes-vous pas un pauvre, faible et misérable ver? En avez-vous le sentiment? David l’avait aussi. Moins vous vaudrez à vos propres yeux, plus vous serez acceptable pour le Seigneur Jésus et bienvenu à son trône de grâce. Celui qui s’abaisse sera élevé. Mais ce langage est aussi celui du Seigneur de David. C’était là ce que les Juifs pensaient de Lui, et ils le traitaient en conséquence. La splendeur de la gloire de Dieu est comparée à un vil reptile, l’image empreinte de la personne du Père est traitée avec le plus grand mépris, et cela pour nous, pour notre salut. O mystère de miséricorde Jésus est mis au niveau des vers, pour que nous soyons élevés plus haut que les anges !

    Obscur et pauvre au monde présenté,

    Nous le voyons sans éclat, sans beauté.

    Il s’est chargé de toutes nos langueurs

    Et sur sa croix a porté nos douleurs.

    11

    JANVIER

    Venez à moi. Matth.11.28

    JÉSUS NOUS APPELLE à son trône, ce matin, dans ce moment. Il est là, attendant pour vous écouter, vous soulager, vous bénir. Allez à Lui, tels que vous êtes, et recevez de Lui tout ce dont vous avez besoin. Il vous donnera sa sagesse pour diriger vos pas, sa paix pour garder vos coeurs, sa force pour accomplir sa volonté, sa justice pour justifier vos âmes. Il vous offre ces faveurs gratuitement, sans argent et sans aucun prix. Venez, dit-Il, venez à moi. N’allez pas à vous-mêmes, au monde, aux citernes crevassées qui ne contiennent point d’eau. Je ferai pour vous infiniment plus que tout ce que vous pouvez demander ou penser. Je vous pardonnerai, je vous consolerai, je vous sanctifierai; je couronnerai de succès vos efforts pour me glorifier, je vous bénirai, et vous serez en bénédiction à plusieurs. Allons donc avec confiance au trône de grâce, afin d’obtenir miséricorde et de trouver grâce pour être secourus dans le temps convenable ! Jésus ne mettra point dehors celui qui viendra à Lui.

    O Christ! je ne crains pas que ta main me repousse ;

    Toi qui souffris pour moi, tu me soulageras ;

    Et sûr de ta parole, et si ferme, et si douce,

    Je tombe dans tes bras !

    12

    JANVIER

    Je mène deuil. Psaume.38.7

    QUELLE est la cause de ton deuil? Est-ce l’inconstance de ta marche avec Dieu? La dépravation de ta nature? Serait-ce que les hommes ne gardent pas la loi de Dieu? Ou que Jésus cache sa face, et que ta confiance s’évanouit? Prends garde d’attrister le Saint-Esprit par un deuil immodéré! Tu peux soupirer après Jésus, mais non pas désespérer; car Il reviendra, Il aura compassion de toi. La dépravation de nos coeurs suffirait pour faire pleurer un ange; mais n’oublie pas le précieux sang qui purifie et la grâce promise qui sanctifie. Ne regarde pas trop aux défauts de ta marche, ni à la corruption de ton coeur, mais sers-toi du sang et de la grâce de Jésus comme moyens de guérison. Lis et crois ses promesses. Confesse tes péchés. Plaide devant son trône. Attends et veille en sa présence. Il ne peut pas être dur ; Il ne t’abandonnera jamais. Il a été oint « pour consoler ceux qui mènent deuil. »

    Viens, âme qui pleures,

    Viens à ton Sauveur ;

    Dans tes tristes heures

    Dis-Lui ta douleur.

    Dis tout bas ta plainte

    Au Seigneur Jésus ;

    Parle-Lui sans crainte,

    Et ne pleure plus !

    13

    JANVIER

    Qu’il demande avec foi. Jacques.1.6

    LES PRIÈRES du croyant devraient être réglées par les promesses de Dieu. Il se figure souvent qu’il a besoin de ce qui ne lui ferait que dumal; et c’est pourquoi ce qu’il demande lui est refusé, non par colère, mais par amour. Dieu a promis que ses bien-aimés n’auraient faute d’aucun bien. Il ne peut pas se renier soi-même, et tout ce qu’Il a promis, Il l’exécutera. Vous n’avez donc aucune raison de douter que le Seigneur ne vous donne ce qui vous est réellement nécessaire. C’est pourquoi demandez, puis attendez-vous à recevoir. Quelles sont les choses dont vous avez besoin ce matin? Dieu les a-t-Il promises dans sa Parole? Cherchez ses promesses, apportez-les devant son trône, plaidez au nom de Jésus pour leur accomplissement, et ne doutez pas un seul instant que le Seigneur ne les exécute! Appuyez-vous sur la Parole de Dieu. Mais si vous ne voulez pas croire, sûrement vous ne serez pas exaucé. La foi honore Dieu en se fiant à Lui, et Dieu honore toujours la foi en lui répondant. Demandez et vous recevrez, afin que votre joie soit parfaite !

    La foi renverse devant nous

    Les plus fortes murailles ;

    La foi triomphe des verrous,

    Et gagne les batailles.

    14

    JANVIER

    Marchez avec circonspection. Eph.5.15

    VOUS êtes en pays ennemi, entouré de mille tentations, et votre cœur est trompeur et désespérément malin. Honorer Jésus dans tous vos actes et dans toute votre manière d’être, doit être votre but constant. Vous devez vivre au Seigneur qui est mort et ressuscité pour vous. Dans ce but, de précieuses promesses vous ont été faites et le Saint-Esprit vous a été donné, afin que vous puissiez servir Dieu dans la justice et la sainteté tous les jours de votre vie. Ce monde n’est pas votre patrie; la famille de Satan ne doit pas être la vôtre. Les richesses, les honneurs, les plaisirs ne doivent pas être l’objet de vos efforts. Vous devez marcher comme au milieu d’embûches, veillant et priant, vous appuyant sur Jésus et vous maintenant dans sa communion. Tenez vos yeux fixés sur Lui comme sur votre modèle; que sa Parole soit votre règle; ne soyez ni téméraires, ni présomptueux, mais évitez l’apparence même du mal. N’abandonnez jamais les voies ou les commandements du Seigneur pour vous joindre à des entreprises mondaines ou pour satisfaire un désir charnel. Marchez comme des enfants obéissants, en route vers la maison de leur Père.

    Frères, marchons! La route est difficile,

    Mais le Seigneur est un appui certain ;

    Fermes de coeur, guidés par l’Évangile,

    Ne craignons rien, car Dieu nous tend la main.

    15

    JANVIER

    Tu es toujours le même. Psa.102.28

    TOUT ICI-BAS est sujet au changement. La santé fait place à la maladie, le plaisir à la peine, l’abondance à la pauvreté, l’affection à l’inimitié, la vie à la mort. Il en est un seul qui ne change jamais. En Lui, point de variation. Il est le même hier, aujourd’hui et éternellement, notre meilleur ami, notre plus proche parent, notre miséricordieux Sauveur. Hier, son nom était Jésus ; sa nature, l’amour; son désir, celui de nous faire du bien de tout son cœur et de toute son âme; aujourd’hui, Il est le même. Nous ne pouvons attendre trop de Lui, ou nous confier trop en Lui, si nous marchons humblement avec Lui. Cultivons notre intimité avec Lui, notre préoccupation de Lui plaire, notre peur de L’offenser, notre zèle pour sa gloire ; restons dans sa dépendance. Et tout ira bien pour nous, dans la santé et dans la maladie, dans l’abondance et dans la pauvreté, dans la vie et dans la mort. Car Il demeure le même; Il ne se détournera jamais de nous et ne cessera jamais de nous faire du bien. Louez l’Éternel !

    Tu m’aimeras toujours! Ni l’enfer, ni le monde

    De tes dons généreux n’arrêteront le cours :

    Où le mal abonda, ta grâce surabonde ;

    A ton amour, ô Dieu, que mon amour réponde,

    Toi qui m’aimes toujours !

    16

    JANVIER

    Te portes-tu bien ? 2Rois.4.26

    JÉSUS est-il cher à ton âme? Déplores-tu tes péchés? Es-tu fort dans la foi, donnant gloire à Dieu? Recherches-tu la communion de ton Père céleste? Lemonde est-il sous tes pieds? Brûles-tu d’amour pour tes frères? Cherches-tu premièrement le royaume de Dieu et sa justice? Mets-tu tous tes soucis aux pieds de Jésus en Lui disant : « Seigneur, aide-moi? » S’il en est ainsi, tu te portes bien, ton âme vit, et tu es enseigné du Saint-Esprit. Mais si tu préfères le monde à Jésus, les plaisirs passagers à la communion avec Dieu, si tu négliges l’examen de toi-même, si la Bible te paraît sèche et sans saveur, tu vas mal. La santé de l’âme semanifeste par une disposition habituelle à la prière, par une recherche constante du pain de vie, par l’activité au service du Seigneur. Ton âme est-elle malade? Dans ce cas, recours immédiatement à Jésus comme au grand médecin; supplie-Le de te rendre la joie de son salut et de te soutenir par son Esprit d’affranchissement. Il guérira tes rébellions, et Il t’aimera gratuitement.

    Seigneur, mon Dieu, sur mon âme angoissée

    Répands enfin la vie et le bonheur !

    Viens la guérir, viens, car elle est froissée

    Par le péché, la crainte et la douleur.

    17

    JANVIER

    Je voudrais faire le bien. Rom.7.21

    TOUT CHRÉTIEN fait cette expérience il voudrait vivre saintement, prier avec ferveur, combattre avec courage contre le péché, glorifier Dieu en son corps et en son esprit. Voilà ce qu’il désire dans ses meilleurs moments. Mais il est prompt à tomber dans la froideur, l’obscurité, la mort, et il ne peut que s’écrier alors : «Mon âme est attachée à la poudre ; fais-moi revivre selon ta parole! » Il faut

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