Explorez plus de 1,5 million de livres audio et livres électroniques gratuitement pendant  jours.

À partir de $11.99/mois après l'essai. Annulez à tout moment.

Poésie quand tu nous tiens
Poésie quand tu nous tiens
Poésie quand tu nous tiens
Livre électronique201 pages52 minutes

Poésie quand tu nous tiens

Évaluation : 0 sur 5 étoiles

()

Lire l'aperçu

À propos de ce livre électronique

Exutoire de l’âme et refuge des maux, la poésie devient dans ce recueil une passerelle vers la sérénité. À travers des citations, poèmes et réflexions, l’auteure libère ses tourments, les abandonne au bord du chemin et se tourne vers des horizons nouveaux. Là où les fleurs s’épanouissent et les peurs s’évanouissent, une renaissance éclot, laissant place à une jubilation profonde et libératrice.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Morgane Coudreau affectionne les mots et la philosophie, elle puise son inspiration dans les poésies chantantes et anarchistes, ainsi que dans le rap mélancolique. Entre tristesse et poésie, elle a trouvé une voie pour s’exprimer et libérer ses émotions.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie26 févr. 2025
ISBN9791042256937
Poésie quand tu nous tiens

Auteurs associés

Lié à Poésie quand tu nous tiens

Livres électroniques liés

Poésie pour vous

Voir plus

Catégories liées

Avis sur Poésie quand tu nous tiens

Évaluation : 0 sur 5 étoiles
0 évaluation

0 notation0 avis

Qu'avez-vous pensé ?

Appuyer pour évaluer

L'avis doit comporter au moins 10 mots

    Aperçu du livre

    Poésie quand tu nous tiens - Morgane Coudreau

    Mes premiers textes

    Je suis

    Je suis

    L’abominable goutte du désir

    Désir et souffrance qui me font fleurir

    De tous les creux de mon âme

    Je suis

    La haine qui ravage le silence

    Ce silence si bruyant qui danse

    Je me souviens de l’eau qui s’enflamme

    Je suis

    L’ombre des jours transpercés

    Ces jours infinis et entrelacés

    Qui brûlent et se calment

    Je suis

    Un morceau de ta peur

    Ta peur évanouie dans ton cœur

    Qui me regarde et pleure…

    Innocence

    Depuis qu’on a fait connaissance,

    Depuis ce jour de chance,

    Ou sans le savoir d’ultime malchance,

    Quand j’y pense et que j’y repense,

    Je ne vois pas de différence.

    Je vis dans une extrême indépendance,

    Alors que tu n’étais que ma seule dépendance.

    C’est peut-être ma sentence ?

    Il faut que j’efface cette dernière danse,

    De mon esprit, que j’oublie tes absences,

    Que je sorte en n de ma trop longue transe.

    Car tout n’est qu’incandescence,

    Malgré ma nouvelle vie à contre sens,

    Je suis toujours imprégnée de ton essence.

    Tu n’as pourtant pour moi que trop d’ignorance.

    Et les pensées de toi, m’inventent une apparence.

    Je voulais seulement être ton ordonnance,

    Symboliser toute la beauté de ta délivrance,

    Être le fruit de nos éternelles cadences,

    Le cadeau qui te sert de récompense.

    Et pour seule action je t’offense !?

    Je ne fais que revivre notre unique naissance,

    Sans jamais y récupérer mon innocence.

    Alors surtout ne prends pas ma défense,

    Je ne veux plus avoir de reconnaissance,

    Pour un homme qui n’a que des ressemblances…

    Défaite

    Quand les couleurs se confondent,

    Que les nuages se morfondent,

    Je ne veux que sourire.

    Quand je lui dis que je l’aime,

    Que son regard est empli de haine,

    Je ne veux que t’avertir.

    Quand tu poses ta main sur mon visage,

    Que la vie n’est qu’un maudit carnage,

    Je ne veux que mourir, mourir…

    Essayer d’oublier

    J’ai pour toute vie, commencé par être un nouveau-né,

    J’avais un chemin déjà tout tracé,

    Je me souviens quel était mon unique destinée,

    Et je devais simplement te trouver.

    J’ai encore progressé car j’ai persisté,

    Je me suis introduite pour être acceptée,

    J’ai forcé le monde entier à m’apprécier,

    Et je devais simplement venir te chercher.

    J’ai réussi l’exploit insensé d’y arriver,

    Je voulais juste connaître d’infinies nouveautés,

    Je n’ai pas songé au bien de l’humanité,

    Et je devais simplement te croiser.

    Je me rappelle toutes ces fois où j’ai abandonné,

    Je revis éternellement la douleur que j’ai endurée,

    Je faisais le mal ou le bien, et de moi on avait pitié,

    Et je devais simplement te rencontrer.

    J’en perdais la raison toute la journée,

    Je n’étais qu’un rat de laboratoire piégé,

    Je devenais la pure imagination d’un instant effacé,

    Et je devais simplement te regarder.

    Je n’ai obtenu aucun signe d’amitié,

    Je voulais seulement la reconnaissance d’un aîné,

    Je souhaitais le bonheur impossible d’un prisonnier,

    Et je devais simplement t’espérer.

    J’en ai marre de tout regretter,

    Je n’en peux plus d’avoir perdu toute ma dignité,

    Je n’ai même plus pour moi ma seule fierté,

    Et je devais simplement t’effleurer.

    J’ai vécu durant de nombreuses éternités,

    Je n’ai eu pour unique transport que mes pieds,

    Je ne faisais que retenir le temps qui voulait s’échapper,

    Et je devais simplement te toucher.

    Je n’arrive même plus à retranscrire mes idées,

    Je n’apprécie pourtant des gens que leur bonté,

    Je n’ai jamais atteint la chance d’être demeuré,

    Et je devais simplement te ramener.

    Je voulais saisir le présent, le futur et le passé,

    Je n’avais pour but que de gagner,

    J’aurais voulu accomplir ces actes de divinités,

    Mais tu ne m’as jamais, au

    Vous aimez cet aperçu ?
    Page 1 sur 1