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La Musique au point de vue sociologique: Analyse des interactions entre la musique et les dynamiques sociales
La Musique au point de vue sociologique: Analyse des interactions entre la musique et les dynamiques sociales
La Musique au point de vue sociologique: Analyse des interactions entre la musique et les dynamiques sociales
Livre électronique67 pages55 minutes

La Musique au point de vue sociologique: Analyse des interactions entre la musique et les dynamiques sociales

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À propos de ce livre électronique

"La Musique au point de vue sociologique" de Camille Bellaigue est une exploration profonde et érudite des interactions entre la musique et la société. Bellaigue, critique musical et historien renommé, examine comment la musique influence et reflète les structures sociales, les comportements et les évolutions culturelles.
Le livre est divisé en plusieurs sections, chacune consacrée à un aspect spécifique de la relation entre la musique et la société. Bellaigue commence par un survol historique, analysant comment la musique a évolué au fil des siècles en réponse aux changements sociaux et politiques. Il montre comment les courants musicaux ont souvent accompagné ou même précédé des transformations culturelles majeures, des chants grégoriens du Moyen Âge à la musique classique de l'époque baroque et romantique.

L'auteur aborde ensuite l'influence de la musique sur les différents groupes sociaux. Il explore comment la musique sert de marqueur d'identité et de cohésion pour diverses communautés, qu'il s'agisse de classes sociales, de groupes ethniques ou de mouvements politiques. Bellaigue montre comment certaines formes de musique, telles que le jazz ou le rock, sont devenues des symboles de rébellion et de changement social, tandis que d'autres, comme la musique classique, ont souvent été associées à l'élite culturelle et au conservatisme.
Bellaigue consacre également une partie de son étude à l'industrie musicale et à l'impact des avancées technologiques sur la production et la consommation de musique. Il examine comment l'invention de l'enregistrement sonore, la radio et plus récemment, les plateformes de streaming, ont transformé l'accès à la musique et modifié les dynamiques entre les artistes, les producteurs et les auditeurs.

La dimension économique de la musique n'est pas oubliée. Bellaigue analyse comment la musique contribue à l'économie, non seulement par la vente de disques et les concerts, mais aussi par son rôle dans les publicités, les films et autres médias. Il explore également les conditions de travail des musiciens et les défis qu'ils rencontrent dans un marché de plus en plus compétitif.
Enfin, Bellaigue offre une réflexion sur l'avenir de la musique dans la société moderne. Il s'interroge sur les tendances émergentes et les possibles évolutions des goûts musicaux, tout en soulignant l'importance de préserver la diversité musicale face à l'homogénéisation culturelle.
LangueFrançais
ÉditeurBoD - Books on Demand
Date de sortie25 sept. 2024
ISBN9782322532452
La Musique au point de vue sociologique: Analyse des interactions entre la musique et les dynamiques sociales
Auteur

Camillle Bellaigue

Camille Bellaigue (1858-1930) était un critique musical, historien et écrivain français, reconnu pour ses analyses approfondies et ses écrits sur la musique et ses interprètes. Né à Paris, Bellaigue a consacré sa vie à l'étude et à la promotion de la musique, en s'intéressant particulièrement à la manière dont elle interagit avec la société et les cultures. Après des études approfondies en musique et en lettres, Bellaigue a commencé sa carrière en tant que critique musical pour divers journaux et revues. Son style clair et ses connaissances encyclopédiques lui ont rapidement valu une réputation d'autorité dans le domaine musical. Il a écrit plusieurs ouvrages qui restent des références dans l'histoire de la musique, y compris des biographies de compositeurs et des études sur l'évolution des styles musicaux. Bellaigue était passionné par la manière dont la musique reflète et influence les courants sociaux et culturels. Son livre "La Musique au point de vue sociologique" est considéré comme une oeuvre pionnière dans le domaine de la sociologie de la musique, apportant une nouvelle perspective sur l'étude des arts en relation avec les structures sociales. En plus de ses écrits, Bellaigue a été un fervent défenseur de l'éducation musicale. Il a donné des conférences et des cours, partageant son savoir avec les générations futures de musiciens et de mélomanes. Sa capacité à rendre accessible des concepts complexes a contribué à élargir la compréhension et l'appréciation de la musique au sein du grand public. Camille Bellaigue est décédé en 1930, laissant un héritage durable dans le monde de la critique musicale et de l'histoire de la musique. Ses oeuvres continuent d'inspirer et d'éclairer ceux qui s'intéressent à l'étude des relations entre la musique et la société, témoignant de sa passion et de son engagement pour cet art universel.

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    Aperçu du livre

    La Musique au point de vue sociologique - Camillle Bellaigue

    Sommaire

    Chapitre I

    Chapitre II

    Chapitre III

    Chapitre IV

    Sous ce titre : l'Art au point de vue sociologique, un penseur et un écrivain dont on ne saurait assez déplorer la perte, Guyau, laissa naguère un beau livre, mais un livre incomplet. Un grand sujet n’y est traité qu’en partie, et la littérature presque seule y est considérée au point de vue annoncé. Ainsi l’ouvrage trahit quelque peu son titre et l’attente du lecteur. Ce que fit Guyau pour l’art littéraire, la tentation nous est venue de l’essayer pour l’art proprement dit, ou plutôt pour un des arts, la musique, et de chercher ce qu’il y a de sociologique ou social dans sa nature, son histoire et ses effets. Si peu que soit notre étude, c’est au jeune maître disparu que nous en empruntons non seulement l’idée, mais les élémens. C’est sur son propre fonds, d’après lui et selon lui, que nous avons travaillé, sans rien souhaiter que de vérifier dans l’ordre particulier de la musique les principes généraux qu’il a posés.

    I

    « La conception de l’art, a écrit Guyau, la conception de l’art, comme toutes les autres, doit faire une part de plus en plus importante à la solidarité humaine, à la communication mutuelle des consciences, à la sympathie tout ensemble physique et mentale qui fait que la vie individuelle et la vie collective tendent à se fondre. Comme la morale, l’art a pour dernier résultat d’enlever l’individu à lui-même et de l’identifier avec tous. »

    Voilà le point de départ et le thème à développer. Une chose est certaine : de même que la philosophie et la science créent la communauté des idées et la morale celle des volontés, l’art, comme la religion à laquelle il ressemble en ceci, l’art établit la communauté des sentimens. Il possède donc un merveilleux pouvoir d’unifier, et, pour ainsi dire, de socialiser ; car en nous il n’est rien d’aussi particulier, d’aussi individuel que la sensibilité. Par elle encore plus que par l’intelligence nous différons les uns des autres ; par elle chacun de nous est le plus irréductible et le plus inconciliable. Et parce que nous ne possédons rien d’aussi personnel que notre sensibilité, nous n’estimons rien non plus aussi précieux. Elle est nous à ce point, qu’elle nous semble quelque chose même de supérieur à nous, et mon amour, dit très bien Guyau, « mon amour est plus vivant et plus vrai que moi-même. » Aussi est-ce à leur sensibilité que les hommes ont coutume de faire les plus grands sacrifices, et jusqu’à celui de la vie. C’est de la sensibilité, — je prends le mot dans la plus forte, la plus noble acception, — de la sensibilité non moins que de l’intelligence, que le martyre est l’héroïque effort. Les raisons des grands cœurs sont généralement de celles que la raison ne connaît pas. Oui meurt pour sa foi ne meurt peut-être pas tant pour ce qu’elle contient de croyance et de certitude, que pour ce qu’elle renferme d’amour. Mais que parlons-nous de mourir ? L’humanité vit encore plus, j’entends de la vie supérieure, par les sentimens partagés que par les idées communes. Pour quelques hommes, et pour tous les hommes, il importe moins de penser que de sentir pareillement ; savoir les mêmes choses ne suffit point : il faut les aimer. La solution du problème social serait dans la fraternité non pas des esprits, mais des âmes, et si l’on a justement dénoncé la banqueroute de la science, c’est que la science, qui nous rassemble tous par l’intelligence, est impuissante à lier seulement deux d’entre nous par le cœur.

    Ainsi l’art est un agent sociologique incomparable, ou comparable à la seule religion, parce qu’il agit comme elle sur la sensibilité. Ainsi la beauté peut être, plus que la vérité même, créatrice d’unanimité. On prend la foule et on la conduit par les passions encore mieux que par les idées, par l’émotion plutôt que par l’évidence. Quelle démonstration mathématique excitera dans une assemblée l’enthousiasme que soulève une symphonie ou seulement léchant d’une voix humaine ? Quel savant fut jamais acclamé comme un ténor ? Il arrive même que la science emprunte à l’esthétique certains mots dont elle aime à se parer. On dira que la solution d’un problème est « élégante », et Guyau nous propose comme un « beau » spectacle, celui « d’une intelligence suivant une direction, se proposant un but, faisant effort pour y arriver, écartant les obstacles ; d’une volonté, et, qui plus est, d’une volonté humaine, avec laquelle nous sympathisons, dont nous aimons la lutte, les efforts, le triomphe. Il y a quelque chose de passionné et de passionnant dans une suite de raisonnemens aboutissant à une

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