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Le positif au bout du tunnel
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Livre électronique157 pages1 heure

Le positif au bout du tunnel

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À propos de ce livre électronique

"Le positif au bout du tunnel" retrace le voyage initiatique de Karine Bardas qui confronte ses peurs profondes, notamment l’abandon et la dépression. L’auteure détaille son expérience personnelle, partageant les étapes de sa lutte pour surmonter ces épreuves. Elle témoigne de la longueur et de la difficulté du combat, tout en affirmant sa croyance en la possibilité de surmonter de telles adversités. En triomphant de ses défis, Karine découvre que chacun a le potentiel de mener une vie épanouie et de réaliser ses rêves. Sa transformation grâce à la pensée positive et la gratitude envers ceux qui l’ont soutenue dessinent un parcours inspirant de résilience et de confiance retrouvée.

À PROPOS DE L'AUTRICE

Karine Bardas a écrit pour transmettre les leçons tirées de plusieurs années de lutte. Ayant expérimenté le pouvoir thérapeutique des mots, elle a décidé de partager son expérience à travers Le positif au bout du tunnel, son premier ouvrage publié.
LangueFrançais
ÉditeurLe Lys Bleu Éditions
Date de sortie2 sept. 2024
ISBN9791042241247
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    Le positif au bout du tunnel - Karine Bardas

    Chapitre 1

    Ma petite enfance

    Je débuterai mon récit en présentant ma mère et mon père. Je vais commencer par parler de ma mère. C’est une personne extrêmement sensible, qui a été malade pendant son adolescence et a dû manquer l’école, ce qui a laissé des séquelles. Elle a toujours eu une peur profonde de la mort, bien que je ne pense pas qu’elle souffrait de dépression. Elle avait une certaine confiance en elle, du moins je le crois. Enfant, elle avait l’habitude de crier tout le temps, surtout quand elle voulait nous parler, mon frère et moi. Elle a grandi dans une famille où il n’était pas coutume d’exprimer ses émotions, de faire des câlins, et où les enfants devaient travailler très tôt pour aider leurs parents. La mort lui pose toujours des problèmes, cela la bouleverse énormément lorsqu’elle est confrontée à des situations de deuil. Elle était l’enfant sage de la famille et n’était jamais à sa place. Elle a souvent déménagé, se sentant toujours insatisfaite de son environnement et cherchant à s’échapper pour trouver mieux ailleurs. Cette description, bien que simple, est efficace pour la décrire. Au fil des années, elle a été là pour moi, a tenté de comprendre ses erreurs, a progressé dans son rôle de mère et a eu tendance à exprimer ses sentiments. Parfois c’est positif, mais parfois c’est difficile à entendre. Elle est une personne gentille, une grand-mère exceptionnelle sur qui on peut toujours compter. Elle est devenue plus calme, criant moins et cherchant à vivre de manière plus positive.

    Mon père vient d’une famille qui a fui la guerre d’Espagne pour s’installer en France. Dans sa famille, les démonstrations d’affection et les mots doux étaient rares. Comme ma mère, il a commencé à travailler très jeune pour subvenir aux besoins de sa famille. Je ne connais pas exactement l’éducation qu’il a reçue, car nous ne parlons pas beaucoup. Il a été éduqué dans un environnement où les émotions étaient rarement exprimées. Il est très attentif au regard des autres, considérant cela comme extrêmement important. En plus de son travail, il était pompier, son emploi du temps était donc très chargé. Il est toujours prêt à aider les autres, et a toujours été ainsi. Il est maniaque, tout doit être parfait et organisé selon sa vision des choses. Même adulte, il n’hésite pas à donner des conseils sur le ménage. Lorsqu’il vient chez moi, il n’hésite pas à pointer du doigt ce qui ne va pas. Il a également fait des différences entre mon frère et moi tout au long de notre vie, mon frère étant sa fierté, tandis que je semblais être en retrait. Peut-être était-ce plus difficile pour lui, ayant grandi entouré de frères et maintenant avec une fille. Il a un besoin obsessionnel d’organisation, sans quoi il se sent perdu. C’est une personne droite, qui tient à la rigueur.

    Je vais parler un peu de moi, de mon caractère, de qui je suis, et partager à la fois des aspects positifs et négatifs. Je suis une personne simple, mais avec un fort tempérament, je ne me laisse pas marcher sur les pieds. J’exprime mes opinions avec assurance, même si cela suscite des réactions négatives. J’ai un amour profond pour les gens, bien que j’aie du mal à leur faire confiance. Cependant, je m’attache rapidement à eux. Quand je n’aime pas quelqu’un, c’est vraiment le cas. Je suis devenue plus sociable au fil du temps, alors que je ne l’étais pas du tout auparavant. Je suis une personne ambitieuse qui prend soin des autres et qui est toujours là pour offrir son soutien. Je suis exigeante envers moi-même, mais aussi envers les autres.

    Je suis une personne très sensible, ce qui me rend unique et que j’apprécie énormément. Je suis franche et je n’ai pas peur de dire ce que je pense, même en public. Je déteste le mensonge et la manipulation, et j’apprécie la franchise et l’assurance. J’ai été très courageuse pour transformer ma vie du négatif au positif, mais il est difficile de se décrire alors profondément. Vous devriez essayer cet exercice chez vous, c’est vraiment difficile de trouver des qualités lorsque l’on manque de confiance en soi. Les gens me reprochent parfois d’avoir un côté agressif lorsque je parle, même si ce n’est pas mon intention. Une fois que j’ai pris une décision, il est difficile de me faire changer d’avis. J’ai été très influencée dans le passé, mais maintenant j’essaie d’écouter uniquement les personnes importantes dans ma vie. Les autres avis ne m’intéressent pas beaucoup. On me dit souvent que je suis attachante, voire un peu trop parfois.

    Il est étrange de constater que je pourrais écrire des pages entières sur les gens que j’aime, mais quand il s’agit de parler de moi, c’est très complexe. Ce n’est pas parce que je trouve cela intrusif de ma part de le dire, mais c’est juste difficile de trouver mes qualités. Je devrais faire cet exercice plus souvent pour m’améliorer et avoir plus confiance en moi.

    Je suis une personne très déterminée, mais quand il s’agit de concrétiser des projets, j’ai tendance à freiner et à hésiter à franchir le pas. Peut-être que mon inconscient me murmure que je ne suis pas capable. Malgré cela, je revendique mes convictions avec force, affirmant mon amour pour les filles et les garçons, mon opposition au racisme, et ma conviction que chaque personne mérite d’être aimée de la même manière. Aider les autres est devenu ma raison d’être, et je crois que tout ce qui m’est arrivé a pour but de me permettre d’aider les autres à trouver le positif au-delà du négatif. Je veux me battre, de manière passive bien sûr, pour propager la positivité et aider les autres autant que possible.

    Je suis née en août. Je ne savais pas dans quel monde j’entrais ni ce qui m’attendait. Avant ma naissance, ma mère avait vécu beaucoup de difficultés qui l’avaient beaucoup touchée.

    Elle avait dû gérer beaucoup de tristesse et avait fait de son mieux. Donc, à ma naissance, j’ai fait une entrée fracassante avec mes pleurs incessants. Je pleurais tout le temps, sans savoir pourquoi. Mes parents faisaient de leur mieux pour me réconforter, mais rien ne marchait pour arrêter mes pleurs.

    Tout le monde voyait que c’était comme si je ressentais une insécurité en moi et que rien n’arrivait à me donner cette sécurité. Du coup, je pleurais sans cesse, je pouvais pleurer pendant des heures. Ils essayaient tout, des câlins pour me réconforter, mais rien ne marchait. J’ai quand même passé de nombreux moments de joie malgré tout.

    Après des années de recherche, j’ai appris que le bébé partage les émotions de sa mère tout au long de sa grossesse. Il perçoit donc ses émotions, qu’elles soient positives ou négatives. Les bébés sont de véritables éponges à émotions. Une exposition prolongée au stress maternel peut avoir des conséquences sur le développement du bébé et impacter sa vie future.

    Est-ce la raison pour laquelle j’étais si mal et je me sentais si peu en sécurité ?

    À cette époque, je pense que la priorité n’était pas le bien-être des enfants, comparé à nos années 2020. Donc ma mère se résigna à aller voir un médecin pour comprendre ce qui se passait. Et là, elle alla voir le médecin de famille, le médecin en qui on a confiance. Le médecin lui dit : « Pour calmer votre enfant, la seule solution, c’est de la mettre dans une douche habillée et froide. Et vous verrez, ça la calmera directement. » Vraiment ? Vraiment.

    Mais est-ce que c’était vraiment la solution ? Non, même ma mère le dit aujourd’hui. C’est sûr, ça me calmait parce que j’avais l’eau froide qui m’étouffait et puis j’étais habillée. Mais est-ce que ça réglait vraiment le problème ? Non, car je me sentais encore plus incomprise et encore plus dans l’insécurité totale.

    Certes, tout cela a commencé comme ça, et c’était le début de cette sensation d’incompréhension et d’insécurité.

    Et puis le fait de prendre ces douches froides rajoutait un coût. Donc à chaque fois j’avais encore un nouveau coût.

    À l’âge de 4 ans, ma famille m’avait emmené au carnaval de mon petit village. La musique résonnait, c’était la fête, et je m’amusais comme tous les enfants à ce genre d’événement. Puis, soudain, un homme aux cheveux longs, couvert de charbon, s’approcha de moi. J’ai été pris d’une peur intense, je me suis mise à hurler et à pleurer sans réellement savoir pourquoi.

    Depuis ce jour-là, chaque fois que je croisais cet homme, même en dehors de son déguisement, je devais m’enfuir à toute vitesse, terrifiée. Je me souviens que lorsque nous passions devant sa maison, je ressentais une grande appréhension, craignant de le croiser. Cela arrivait parfois, et je m’enfuyais à chaque fois. Une fois, lorsque ma grand-mère de 85 ans m’accompagnait, l’homme est sorti de chez lui. J’ai pris mes jambes à mon cou, laissant ma pauvre grand-mère esseulée et en colère. Personne ne comprenait vraiment ma peur irrationnelle envers cet homme. Même ma grand-mère, qui avait vécu la guerre, ne pouvait pas comprendre ma réaction. Cette peur était très profonde pour moi, au point où je ressentais de la panique à chaque fois que je m’approchais de lui. Même des années plus tard, il était toujours difficile de rester à plus de quelques mètres de lui. L’idée même de le regarder en face me terrifiait. Depuis ce jour, je suis devenue phobique des costumes et déguisements.

    Alors ça peut sembler banal. Mais en réalité, pour un enfant, c’est tout un handicap. Plus de carnaval de peur d’y croiser le père Noël, plus de déguisement pour Halloween. Et le plus difficile, c’était Noël. Le simple fait de penser à l’éventualité de croiser le père Noël me terrifiait. Quand j’allais dans les magasins, je redoutais de voir le père Noël à la sortie des caisses. Et lors des fêtes de Noël organisées par les pompiers, c’était soit ils le mettaient et je paniquais, soit ils ne le mettaient pas à cause de ma peur irrationnelle. Et à chaque Noël passé chez ma grand-mère maternelle, il était là, le père Noël.

    Heureusement, il n’a jamais retiré son costume pour moi, malgré ma terreur. Et à minuit, lorsque je savais qu’il allait arriver, l’anxiété prenait le dessus. Vers 23 h, je commençais à paniquer, à analyser tous les hommes allant à la salle de bain

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