La Mort d'Olivier Bécaille: Une plongée terrifiante dans l'esprit d'un homme enterré vivant - Un chef-d'oeuvre de suspense psychologique
Par Emile Zola
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À propos de ce livre électronique
L'histoire débute dans une modeste chambre d'hôtel à Paris, où Olivier et sa jeune épouse Marguerite séjournent. Soudainement frappé par une crise, Olivier se retrouve paralysé, incapable de communiquer, mais pleinement conscient de son environnement. Il assiste, impuissant, à sa propre veillée funèbre, entendant les lamentations de sa femme et les discussions des personnes présentes.
La narration de Zola est d'une intensité palpable lorsqu'il décrit les sensations et les pensées d'Olivier durant son enterrement. Le lecteur ressent la terreur croissante du personnage, son désespoir face à l'impossibilité de signaler qu'il est vivant, et son angoisse à l'idée d'être enfermé vivant dans un cercueil.
La nouvelle prend un tournant inattendu lorsqu'Olivier, par un effort surhumain, parvient à s'extraire de sa tombe. Sa résurrection le confronte à une réalité bouleversante : le monde a continué sans lui, et il doit faire face aux conséquences de sa « mort ».
Zola explore avec finesse les thèmes de la solitude, de l'identité et de la résilience humaine. Il offre une réflexion profonde sur la fragilité de la vie et la frontière ténue entre la vie et la mort. La prose précise et évocatrice de l'auteur crée une atmosphère oppressante qui maintient le lecteur en haleine jusqu'à la dernière page.
« La Mort d'Olivier Bécaille » est une oeuvre puissante qui interroge notre rapport à la mort et à l'existence, tout en offrant un aperçu saisissant du talent narratif de Zola.
Emile Zola
Émile Zola was a French novelist, journalist, playwright, the best-known practitioner of the literary school of naturalism, and an important contributor to the development of theatrical naturalism. He was a major figure in the political liberalization of France.
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Aperçu du livre
La Mort d'Olivier Bécaille - Emile Zola
Sommaire
LA MORT D’OLIVIER BÉCAILLE
I
II
III
IV
V
LA MORT D’OLIVIER BÉCAILLE
I
C’est un samedi, à six heures du matin, que je suis mort, après trois jours de maladie. Ma pauvre femme fouillait depuis un instant dans la malle, où elle cherchait du linge. Lorsqu’elle s’est relevée et qu’elle m’a vu rigide, les yeux ouverts, sans un souffle, elle est accourue, croyant à un évanouissement, me touchant les mains, se penchant sur mon visage. Puis, la terreur l’a prise ; et, affolée, elle a bégayé, en éclatant en larmes :
— Mon Dieu ! mon Dieu ! il est mort !
J’entendais tout, mais les sons affaiblis semblaient venir de très loin. Seul, mon œil gauche percevait encore une lueur confuse, une lumière blanchâtre où les objets se fondaient ; l’œil droit se trouvait complètement paralysé. C’était une syncope de mon être entier comme un coup de foudre qui m’avait anéanti. Ma volonté était morte, plus une fibre de ma chair ne m’obéissait. Et, dans ce néant, audessus de mes membres inertes, la pensée seule demeurait, lente et paresseuse, mais d'une netteté parfaite.
Ma pauvre Marguerite pleurait, tombée à genoux devant le lit, répétant d'une voix déchirée :
— Il est mort, mon Dieu ! il est mort !
Était-ce donc la mort, ce singulier état de torpeur, cette chair frappée d’immobilité, tandis que l'intelligence fonctionnait toujours ? Était-ce mon âme qui s’attardait ainsi dans mon crâne, avant de prendre son vol ? Depuis mon enfance, j'étais sujet à des crises nerveuses. Deux fois, tout jeune, des fièvres aiguës avaient failli m’emporter. Puis, autour de moi, on s’était habitué à me voir maladif ; et moi-même j’avais défendu à Marguerite d’aller chercher un médecin, lorsque je m’étais couché le matin de notre arrivée à Paris, dans cet hôtel meublé de la rue Dauphine. Un peu de repos suffirait, c’était la fatigue du voyage qui me courbaturait ainsi. Pourtant, je me sentais plein d’une angoisse affreuse. Nous avions quitté brusquement notre province, très pauvres, ayant à peine de quoi attendre les appointements de mon premier mois, dans l’administration où je m’étais assuré une place. Et voilà qu’une crise subite m’emportait !
Était-ce bien la mort ? Je m’étais imaginé une nuit plus noire, un silence plus lourd. Tout petit, j’avais déjà peur de mourir. Comme j’étais débile et que les gens me caressaient avec compassion, je pensais constamment que je ne vivrais pas, qu’on m’enterrerait de bonne heure. Et cette pensée de la terre me causait une épouvante, à laquelle je ne pouvais m’habituer, bien qu’elle me hantât nuit et jour. En grandissant, j’avais gardé cette idée fixe. Parfois, après des journées de réflexion, je croyais avoir vaincu ma peur. Eh bien ! on mourait, c’était fini ; tout le monde mourait un jour ; rien ne devait être plus commode ni meilleur. J’arrivais presque à être gai, je regardais la mort en face. Puis, un frisson brusque me glaçait, me rendait à mon vertige, comme si une main géante m’eût
