Amour Sinistre

Par Aina Castillo

Un joyau à l'état brut. Chaos pur. Sexy. Psychopathe. Manipulateuse

Megan est complètement folle.

Un joyau à l'état brut. Chaos pur.

Sexy. Psychopathe. Manipulateuse

Elle obtient ce qu’elle veut, quand elle veut.

Et au reste du monde qu'ils le donnent.

Mais je suis exactement pareil.

Un sociopathe sans scrupules.

Attrayant, dominant et bâtard.

Et puis nous nous sommes rencontrés.

Et tout est allé à la merde.

Nous étions de la dynamite l'un pour l'autre.

Une très mauvaise influence...

Nous avons baisé comme des fous.

Chaînes. Fouets. Suffocation…

Et nous ne nous soucions de personne d'autre.

La question était…

Pourrions-nous nous soucier l'un de l'autre?

• Langue: Français
• Éditeur: Aina Castillo
• Date de sortie: 13 avr. 2023
• ISBN: 9781667454979

Aperçu du livre

Dédié à Carol et Amy

I

S

entit le morceau de tissu qui couvrait ses yeux. En effet, il ne pouvait rien voir, tout était si sombre qu'il resterait le même, même s'ils mettaient un soleil devant. Ses mains étaient liées sur les accoudoirs, ses chevilles contre les pieds en bois de cette chaise en bois massif.

Il respirait calmement car ce n'était pas la première fois qu'il se trouvait dans une telle situation. De plus, c'était l'un de ses moments préférés car elle était sujette à l'incertitude.

La règle était très simple, rester là, immobile et attendre les choses à venir. Il ne pouvait pas parler, il ne pouvait même pas respirer fortement. Il aimait les choses comme ça, rudes et presque extrêmes. Mais elle, étant ce qu'elle était, était prête à s'adapter à tout parce qu'elle était prête à profiter du bon sexe, quoi qu'il arrive.

Du bout des pieds, il sentit la natte et la chaleur du sol malgré le fait que l'hiver se rapprochait. Elle s'en rendit également compte par la température de l'environnement puisqu'elle était complètement nue. La seule chose qu'elle avait sur elle était un pansement sombre, très sombre qui ne lui permettait pas de découvrir ce qu'elle avait devant elle.

Elle a commencé à se mordre les lèvres parce que l'anxiété la tuait déjà. Il voulait savoir ce qui allait se passer ensuite. Soudain, ses sens déjà aiguisés furent capables de détecter la présence de quelqu'un. C'était son odeur, c'était la chaleur de son corps.

Il sentit alors sur ses jambes, les différentes languettes de cuir qui commençaient à parcourir la peau de ses cuisses. Il frissonna un peu parce que, d'une certaine manière, cela le prit par surprise, mais ensuite il sourit parce que ce sentiment n'était que le prélude à quelque chose de plus fort et de plus puissant.

Les caresses continuèrent jusqu'à ce qu'il prenne son visage en coupe avec sa main épaisse. Il la prit presque délicatement, avec un toucher très léger et doux. Il s'éloigna pour lever son bras et la punir comme il se doit, alors, d'un mouvement rapide et précis, il frappa ce fouet sur la peau nue et prêt à souffrir.

Ça ne s'est pas arrêté, alors ça a continué. L'un après l'autre, encore et encore sans trop se fatiguer puisqu'il savait faire ces choses et en profiter à chaque instant. Elle, d'un autre côté, était assise, incapable de bouger et faisait un effort énorme pour ne pas gémir ou haleter. La condition était que, rester immobile parce qu'ils pourraient éventuellement lui faire un cadeau.

Il la regardait avec une certaine supériorité parce qu'il se sentait comme ça, maximum, sublime, puissant. Il pourrait s'enivrer de cette sensation, il pourrait en faire l'expérience pour toujours. Elle l'a juste adoré.

Ses cuisses et une partie de son torse sont devenues rouges dans toutes les nuances possibles. Bien que les brûlures et les démangeaisons aient persisté, elle en a énormément profité. Il ne savait pas combien.

-Bien bien. Je vois que tu te comportes comme une gentille fille. Voyons, est-ce que si je continue ainsi, tu resteras aussi immobile qu'avant ? J'espère que oui, parce que je ne peux pas m'empêcher de te dire à quel point tu as l'air salope maintenant.

Il avait raison. Elle avait l'air très bien. Ce visage trempé de sueur et ce corps luisant de la chair vivante qui émergeait de certains espaces. Encore une fois, il essaya de tenir ses doigts sur cette surface confortable et chaude parce qu'il n'y avait rien d'autre à boire, c'était le dernier recours qui lui restait.

Il a enduré tant qu'il a pu, il a fait un effort énorme, il a fait appel à son expérience pour ne pas succomber trop vite. C'était une femme qui savait comment ça se faisait, ce n'était pas une débutante, c'était une de celles qui s'étaient données complètement à un cercle plein de perversions et de vices il y a longtemps. Il s'en fichait, c'était son monde et il l'adorait.

-Eh bien, comme toujours, Megan, je ne peux pas me plaindre de toi. Tu as tout ce que j'aime et plus encore, tu sais toujours dépasser mes attentes. Donc, pour vous faire comprendre que je ne suis pas si mal après tout, je vous laisse faire les bruits que vous voulez. Je veux savoir si ma pute est capable de me répondre correctement quand je lui fais des choses comme ça...

Il a levé le bras encore et encore, un autre impact sur l'une des jambes. Elle, désormais libre de dire ce qu'elle voulait, ne put arrêter le torrent de gémissements et de halètements qui s'ensuivit. Cela le rendait pratiquement fou.

Il y avait un autre fait important, elle était plus que mouillée, elle était trop excitée. Il pouvait à peine réfléchir, mais était-ce nécessaire ? Était-il nécessaire de réfléchir ou d'expliquer ce qui se passait ? Pas du tout, quand il s'agit de chair et de peau, c'est la nature animale elle-même qui prend tout le contrôle, c'est cette même force qui nous emmène sur un plan qui nous dépasse et nous fait même repenser nos propres limites. Megan le savait très bien.

Elle sourit presque effrontément, bien sûr cela lui valut une claque dure. D'une part parce qu'il aimait les donner, et d'autre part parce qu'il sentait que cela avait été une sorte de défi.

-N'oubliez pas qui est responsable. Je suis celui qui décide de tout ce qui vous concerne. avez-vous compris?

-Oui monsieur.

Elle réussit à peine à répondre. Son excitation était trop forte pour qu'il traite ou compose une phrase cohérente.

Puis, elle sentit à nouveau sa présence, la même qui était près d'elle, planant autour d'elle comme pour l'entraîner vers l'incertitude. Megan, à cela, prit une profonde inspiration parce qu'elle avait le pressentiment de quelque chose.

Ses mains la caressèrent à nouveau, cette fois, son cou et ses seins. Mais pas comme je le faisais avant, non. Cette fois c'était doux, délicat. Le contact avec sa peau lui fit comprendre qu'il avait des plaies ouvertes à cause des coups de fouet. Une vague de morbidité l'envahit complètement, elle désespérait de la ressentir, de l'avoir à l'intérieur au plus vite.

Il continua à descendre, petit à petit, jusqu'à ce qu'il sente la chaleur et l'humidité du bout des doigts. Oui, sa vulve était en feu, elle était prête à le recevoir.

Alors il a souri, et même s'il a dû faire face au dilemme de la faire souffrir davantage ou lui enlever ses liens pour la baiser comme un étalon. Mais, à la fin, son instinct dominant l'a emporté, alors il a voulu jouer un peu plus.

Il s'éloigna rapidement d'elle parce qu'il avait un plan en tête dont il savait qu'il fonctionnerait et qui l'amènerait à un autre niveau d'excitation. Il a alors disparu dans l'ombre et s'est retrouvé dans une situation intéressante. Il alla dans un tiroir et en sortit une paire de pinces à linge en bois. Une paire très ancienne mais aussi idéale pour une soirée comme celle que j'espérais avoir.

Il lui fit face et plaça les pinces en bois sur ses deux mamelons. Megan a senti la pression et a immédiatement souri largement. Elle aimait la montée de douleur qui ravivait le plaisir qu'elle éprouvait déjà. Comme si elle avait un torrent entre les jambes, elle s'est encore plus mouillée.

Elle pinça un peu les lèvres parce qu'elle savait qu'elle devait se calmer, qu'elle devait tenir le plus longtemps possible. Puis, elle sentit sa chaleur caresser une de ses oreilles.

-Tu as été très bon, donc je ne peux pas te refuser l'opportunité de gémir comme la garce que tu es. Allez.

Elle prit une longue inspiration puis gémit, c'était comme si elle pouvait enfin être libre, comme si un poids avait été enlevé de ses épaules.

Ses doigts