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Notice sur Montlhéry
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Livre électronique54 pages33 minutes

Notice sur Montlhéry

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À propos de ce livre électronique

DigiCat vous présente cette édition spéciale de «Notice sur Montlhéry», de Jules Payen. Pour notre maison d'édition, chaque trace écrite appartient au patrimoine de l'humanité. Tous les livres DigiCat ont été soigneusement reproduits, puis réédités dans un nouveau format moderne. Les ouvrages vous sont proposés sous forme imprimée et sous forme électronique. DigiCat espère que vous accorderez à cette oeuvre la reconnaissance et l'enthousiasme qu'elle mérite en tant que classique de la littérature mondiale.
LangueFrançais
ÉditeurDigiCat
Date de sortie6 déc. 2022
ISBN8596547444480
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    Notice sur Montlhéry - Jules Payen

    Jules Payen

    Notice sur Montlhéry

    EAN 8596547444480

    DigiCat, 2022

    Contact: DigiCat@okpublishing.info

    Table des matières

    PRÉFACE

    AU LECTEUR

    CHAPITRE I

    CHAPITRE II

    CHAPITRE III

    CHAPITRE IV

    CHAPITRE V

    CHAPITRE VI

    CHAPITRE VII

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    PRÉFACE

    Table des matières

    A MESSIEURS LES TOURISTES

    ET

    EXCURSIONNISTES

    En écrivant ce chapitre, je crois être utile aux voyageurs, aux archéologues, en un mot à ceux qui cultivent les sciences, comme à tous ceux qui aiment la villégiature.

    La petite ville de Montlhéry, située si agréablement, presque aux portes de Paris, mérite qu’on s’y arrête un instant.

    Pour le savant comme pour l’amateur, le séjour de Montlhéry est pour eux une source inépuisable de découvertes de toute nature.

    Dans cette paisible et charmante localité, chaque pierre, chaque coin, chaque rue, évoque le souvenir historique du passé.

    Au moyen âge, Montlhéry possédait comme édifices publics, l’Hôtel-Dieu et son auditoire, qui est actuellement la mairie reconstruite. Quelques résidences anciennes sont à signaler: le manoir de Montpipeau, qui était situé derrière l’église de la Sainte-Trinité, et qui appartenait avec la Motte aux seigneurs du Plessis-Pâté. A l’extrémité de la rue des Juifs se trouvait le fief des Créneaux, maison seigneuriale et dont les murs étaient crénelés. Dans la Grand’Rue, le fief de Guillerville; dans la rue Christophe de Saulx, dite actuellement rue Brûlée, le fief de Christophe de Saulx, et l’hôtel des Célestins de Marcoussis.

    Du côté de Linas, il y avait la maison de la Reine-Blanche.

    Sur la place du Marché, on voyait l’hôtel du Minage pour le mesurage et l’impôt pour les grains. Les boucheries se trouvaient dans la Grand’Rue.

    Au croisement des rues Souliers-Judas et du Four (actuellement des Deux-Anges), il existait une maison très haute où se balançait l’enseigne des Quatre-Vents.

    Rue Souliers-Judas, on voyait les enseignes de la Croix-de-Fer et de la Galère.

    Il y avait beaucoup d’hôtelleries et de cabarets dans la rue de La Chapelle, qui était à l’époque la continuation de la route de Paris à Orléans. On y voyait l’hôtel Saint-Nicolas, qui était appuyé à la geôle et à la rue du Château, aujourd’hui rue Gaucher-Laurée et de la Prud’hommerie, puis les maisons ou auberges du Dauphin, du Cygne, du Cheval Rouge, de l’Écu de France; du Chapeau Rouge, cette dernière existe encore.

    Le prévôt de Montlhéry, secondé par ses sergents, veillait à la sécurité publique. Il était défendu de causer et de se réunir à la porte de l’église, sous peine de 10 livres d’amende.

    Les hôtelleries ne pouvaient donner à boire et à manger les dimanches et fêtes qu’aux voyageurs, sous peine de 6 livres d’amende, et ne devaient recevoir ni mendiant ni vagabond, sous peine également de 6 livres d’amende.

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