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De Paris à la mer: Voyage d'un petit Parisien
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Livre électronique388 pages2 heures

De Paris à la mer: Voyage d'un petit Parisien

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À propos de ce livre électronique

"De Paris à la mer", de Constant de Tours. Publié par Good Press. Good Press publie un large éventail d'ouvrages, où sont inclus tous les genres littéraires. Les choix éditoriaux des éditions Good Press ne se limitent pas aux grands classiques, à la fiction et à la non-fiction littéraire. Ils englobent également les trésors, oubliés ou à découvrir, de la littérature mondiale. Nous publions les livres qu'il faut avoir lu. Chaque ouvrage publié par Good Press a été édité et mis en forme avec soin, afin d'optimiser le confort de lecture, sur liseuse ou tablette. Notre mission est d'élaborer des e-books faciles à utiliser, accessibles au plus grand nombre, dans un format numérique de qualité supérieure.
LangueFrançais
ÉditeurGood Press
Date de sortie6 sept. 2021
ISBN4064066315337
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    Aperçu du livre

    De Paris à la mer - Constant de Tours

    Constant de Tours

    De Paris à la mer

    Voyage d'un petit Parisien

    Publié par Good Press, 2022

    goodpress@okpublishing.info

    EAN 4064066315337

    Table des matières

    PREMIÈRE PARTIE

    LES VINGT-CINQ PORTS DE PARIS

    PARIS PORT DE MER

    L’ACCIDENT DU PORT DE BERCY

    LE GAMIN DE PARIS

    LES PETITS SAUVETEURS

    DEUXIÈME PARTIE

    LA VIE DES PÉNICHIENS — LES TRAVAILLEURS DE LA RIVIÈRE

    LA SEINE

    I

    II

    III

    DU PLAISIR ET DE L’UTILITÉ DES VOYAGES

    CE QUE L’ON APPREND EN NAVIGUANT SUR UN FLEUVE

    TROISIÈME PARTIE

    DE BERCY A AUTEUIL

    I

    II

    III

    IV

    QUATRIÈME PARTIE

    I

    II

    CINQUIÈME PARTIE

    SIXIÈME PARTIE

    LE MASCARET

    A L’APPROCHE DE LA MER

    DANS L’ESTUAIRE DE LA SEINE

    SEPTIÈME PARTIE

    LE HAVRE

    LA LANGUE DES NAVIGATEURS

    TERMES DE MARINE COURAMMENT USITÉS

    LES SIGNAUX

    LES TRANSATLANTIQUES

    RICHES ET PAUVRES SUR L’OCÉAN

    UN GRAND PORT DE MER

    HUITIÈME PARTIE

    EN HAUTE-NORMANDIE

    EN BASSE-NORMANDIE

    HONFLEUR

    LA CÔTE DE GRÂCE

    VILLERVILLE

    TROUVILLE

    DEAUVILLE

    VILLERS-SUR-MER

    CE QUE L’ON PEUT VOIR A LA MER

    LES PETITS ET LES GROS

    EN WAGON DU HAVRE A PARIS

    PARIS ET L’OCÉAN

    LA RENTRÉE AU BERCAIL

    00003.jpg

    PREMIÈRE PARTIE

    Table des matières

    PARIS PREMIER PORT DE FRANCE

    L’ACCIDENT DE BERCY

    LES PETITS SAUVETEURS

    PANORAMA DE LA SEINE DANS PARIS. — Vue prise de la tour Saint-Gervais.

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    PERSONNE n’ignore que Paris est la capitale de la France; mais ce que tout le monde ne sait pas, c’est que PARIS EST LE PREMIER PORT DE FRANCE.

    Eh bien, direz-vous, et le Havre avec ses navires grands comme des îles qui tout à coup se mettraient à flotter entre le Nouveau-Monde et l’Europe? Et Marseille avec sa forêt de mâts de la Joliette et sa flotte cosmopolite qui chaque jour débarque dans le grand port phocéen: Japonais, Chinois, Égyptiens, Tunisiens, Algériens, Marocains, les peuples les plus variés de couleurs de l’Asie et de l’Afrique? Et Brest, la ville guerrière, toute hérissée de formidables cuirassés et armée de torpilleurs perfides? Et Bordeaux, la Rochelle, Nantes, Lorient, Cherbourg, avec leurs vaisseaux de toutes grandeurs?

    Sur la Seine, à travers Paris.

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    EN AMONT DE PARIS.

    La Seine à Choisy-le-Roi.

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    Nous ne les oublions pas et nous comprenons votre étonnement.

    Quoi! ces petits bateaux pas plus hauts que ça, qui vont sur l’eau entre Bercy et Auteuil, peuvent se mesurer d’importance avec les gros steamers et les trois-mâts à haute voilure des ports maritimes?

    Oui, mes amis, parce qu’ils se comptent par milliers, ces bateaux: péniches, chalands, radeaux, montluçons, etc. Sachez qu’en une année il en vient près de cinquante mille dans le Port de Paris! Bien qu’ils glissent au ras de l’eau, ils renferment en leurs flancs profonds de lourdes charges, et souvent trois chalands suffisent à apporter ici depuis la mer le chargement complet d’un grand paquebot. Au risque de vous effrayer, il nous faut pourtant citer quelques chiffres d’une éloquence indiscutable.

    EN AMONT DE PARIS. — Le Port-à-l’Anglais, à Ivry.

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    L’austère statistique, dont parfois les calculs sont amusants, nous apprend qu’en une seule année, sous les yeux émerveillés des badauds parisiens qui du haut des parapets inspectent le mouvement des berges, une centaine de trains de bois filent sous les ponts et que quarante mille bateaux se vident sur les quais, tandis que vingt mille autres s’emplissent à côté ?

    DANS PARIS. — Sur les bords de la Seine.

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    Si bien que le mouvement du Port de Paris, situé à plus de cinquante lieues de la mer, dépasse sept millions de tonnes, — valant chacune mille kilogrammes, — tandis que Marseille, dont la rade bleue s’ouvre sur la Méditerranée, n’atteint pas six millions, et moins encore le Havre, assis majestueusement au bord de la Manche.

    EN AVAL DE PARIS. — Les appontements de Clichy.

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    Donc, par l’autorité du chiffre, Paris est au premier rang des ports français, et dans cette extraordinaire activité du fleuve à travers la grande ville, vous nous en voudriez d’oublier la coquette flottille des vapeurs-omnibus qui eurent souvent l’honneur de vous avoir comme passager. Soyez-en fier! Les express, hirondelles et bateaux-mouches ne comptent, dans l’année, pas moins de VINGT MILLIONS de voyageurs comme vous.

    Sur le bord de la Seine.

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    LES VINGT-CINQ PORTS DE PARIS

    Table des matières

    Paris n’est pas seulement UN port: on en compte QUATORZE à la rive gauche et ONZE à la rive droite. Sur ses larges berges empierrées que les curieux contemplent tout le jour en passant sur les ponts, s’ouvrent les vingt-cinq ports dont la nomenclature suit. Leurs noms pittoresques sont des jalons connus de la topographie de Paris; nous les passerons en revue, à la descente de la Seine, depuis le port de Bercy, le plus célèbre de tous, d’où s’écoulent des flots de vin... heureusement contenus dans des centaines de mille de rondes tonnes.

    Parmi les plus curieux est le port des Ormes, le Mail, le Jardin des Hespérides — hélas! dépourvu de pommes d’or — où de novembre à mai viennent se placer perpendiculairement au quai les bateaux chargés du fruit d’hiver. A cette halle flottante, les marchandes des quatre-saisons s’approvisionnent de toutes les variétés connues, dont la petite pomme d’api est le plus coquet ornement. On y croque à belles dents la succulente reinette qui fait venir l’eau à la bouche des gourmets, tandis que les poissons — suivant le dicton — ne s’en soucient guère.

    C’est le port Saint-Nicolas, au centre de Paris, sur la rive droite, qui est le Port par excellence, réservé à la navigation internationale. Que de fois, traversant le pont des Saints-Pères, ne vous êtes-vous pas arrêtés à contempler dans son extraordinaire animation le quai où accostent des paquebots aux grosses cheminées, de véritables petits navires pavoisés joyeusement d’oriflammes multicolores! Ceux-ci arrivent des côtes d’Espagne, ceux-là font en cinq jours la traversée régulière de Londres à Paris; parfois, après avoir victorieusement tenu la haute mer pendant une tempête, ces steamers évoluent modestement et sans bruit, comme de simples bateaux-mouches, en vue de la Cité, et déposent au pied du vieux Louvre leur cargaison exotique. Alors, en face du bureau de douane attaché au quai, — mais tout prêt à s’en détacher aux époques pluvieuses, quand vient la crue, — les grues à vapeur allègent en ronflant les bateaux de diverses Compagnies de transport des marchandises qu’ils apportent: cornes de bétail, balles de laine...; puis, ce sont des sucres qu’on embarque, les pains en pyramide glissant dans une rigole sous l’œil du douanier qui les compte.

    L’écluse de la Monnaie, vue du Pont-Neuf.

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    DE PARIS A LA MER.

    L’embarquement du charbon.

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    — Charbonniers, d’où venez-vous?

    — Nous venons de l’est, des bords du Rhin, et par le canal de la Marne au Rhin, nous vous apportons des charbons allemands.

    — Hommes noirs, d’où sortez-vous?

    — Nous arrivons du nord, de Belgique savez-vous, et à travers les plaines flamandes, naviguant au milieu des moëres et des watteringues sur les canaux du Nord, nous venons vous approvisionner des charbons de Mons et de Charleroi.

    — Aoh! vous autres beaux nègres, que nous apportez-vous des bords de la Tamise?

    — Yes, nous venons de l’ouest par le Havre et Rouen, avec les meilleurs charbons de «la Angleterre».

    Et c’est ainsi que tout le long du fleuve, remontant la Basse-Seine au-dessous de Paris ou descendant la Haute-Seine entre sa source et les ports parisiens, affluent sans relâche de tous les points cardinaux sur nos quais: matériaux de construction, produits métallurgiques, industriels et agricoles de diverses provenances.

    Au fleuve-artère se ramifient les veines innombrables des rivières et des canaux qui apportent au cœur de la France, comme un sang généreux, les productions de sa terre riche et fertile.

    LES DEUX BRAS DE LA SEINE A LA POINTE ORIENTALE DE L’ILE DE LA CITÉ.

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    Une Compagnie anglaise fait chaque semaine, par les steamers Emily, Mabel et Olive un service régulier et direct sans transbordement entre Paris et Londres, quittant la France par la Seine pour pénétrer en Angleterre par la Tamise.

    Une grande Compagnie française de transports par eau, LA FLUVIALE, possède une flotte de quarante-cinq bateaux à vapeur et cent chalands qui, tous les jours, font le service de Paris à Rouen et au Havre. Les «nez rouges», ainsi que l’on appelle les embarcations de cette Compagnie, reconnaissables à la tache rouge de l’avant, partent du Port Saint-Nicolas pour descendre la Seine, ou bien du Bassin de la Villette, d’où ils rejoignent la Seine par le Canal Saint-Denis. Leurs principales escales sont à Elbeuf, aux Andelys, à Rouen et, de là, ils gagnent Honfleur par la Basse-Seine, ou le Havre par la Seine et le Canal de Tancarville.

    TABLEAU DES 25 PORTS DE PARIS

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    PANORAMA DE PARIS.

    Vue prise de Notre-Dame sur la rive droite de la Seine.

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    PARIS PORT DE MER

    Table des matières

    PLUS d’un rêveur, dormant les yeux ouverts, a vu, à travers le voile des songes, l’active Seine et ses ports animés se couvrir de vaisseaux venus des deux mondes, — d’innombrables remorqueurs hurlants incliner sous les ponts leurs tuyaux empanachés d’un nuage noirâtre, — des milliers de mâts aux pavillons étrangers filer en longue procession entre les bouquets d’arbres des berges, mêler leurs couleurs chatoyantes aux feuilles vertes des érables et des marronniers qui ombragent les quais.

    LE PORT DE PARIS. — Sur la berge du Louvre.

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    — Oui, c’est un beau rêve.

    — Suivez-nous, vous verrez qu’il n’y a pas loin de ce rêve à la réalité.

    Déjà, au Port Saint-Nicolas, vous avez respiré les senteurs marines; entre Paris et Rouen, vous rencontrerez de gros bateaux faisant d’une ville à l’autre leur navette régulière; puis, de Rouen au Havre, vous croiserez sur la Seine de véritables navires. Là-bas, à l’embouchure du fleuve, pour éviter les bancs de sable, vous devrez prendre le Canal de Tancarville au Havre que suit quotidiennement une flottille de remorqueurs traînant chalands et péniches, qui terminent ainsi leur voyage et, portés par les eaux de la Seine, s’en vont directement de Paris à la mer.

    LE PORT DE PARIS.

    Aux écluses du Canal Saint-Denis.

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    Dans l’immense estuaire par où la Seine se perd dans la Manche, entre le Havre et Honfleur, une barre redoutable formée par la mer montante s’oppose presque perpétuellement à la petite navigation. Aussi a-t-on dû lutter contre ces assauts naturels par des barrages gigantesques; en ouvrant latéralement au fleuve le Canal de Tancarville, on s’est rendu définitivement maître de l’obstacle et aujourd’hui, en observant toujours beaucoup de prudence, la navigabilité est devenue possible en basse Seine.

    PARIS PORT DE MER. — AU PORT SAINT-NICOLAS.

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    Le chenal — le ruban d’eau où doivent se tenir les bateaux en marche — a été approfondi et dégagé des sables mobiles qui l’obstruaient; une fois les bancs fixés, la mer se chargea elle-même par son flux et son reflux de faire office de drague; elle pourvoit ainsi à l’entretien de la voie navigable.

    Enfin, le réseau des canaux qui sillonnent le pays s’est si bien soudé, que vous avez pu voir, au mouillage, au milieu de Paris des torpilleurs faisant escale au quai d’Orsay et se rendant, à travers la France, du Havre à Marseille.

    Dans le voyage que nous allons entreprendre, embarqués à Bercy, nous débarquerons ensemble dans le Bassin du Commerce, au Havre, au beau milieu de notre grand port de la Manche.

    Douterez-vous encore de l’existence de PARIS PORT DE MER.

    Paris port de mer.

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    Une foule de curieux envahissait l’escalier de la berge.

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    L’ACCIDENT DU PORT DE BERCY

    Table des matières

    — Au secours! au secours! Un enfant qui se noie!

    Par une chaude matinée

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