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Aperçu du livre
Mon Buen Camino - Yannick Peres
Mon buen camino
Yannick Peres
Mon buen camino
LES ÉDITIONS DU NET
22, rue Édouard Nieuport 92150 Suresnes
© Les Éditions du Net, 2015
ISBN : 978-2-312-03554-3
C’est mon ami Francis qui m’emmène à la gare de Perpignan. Ça y est, dans ma tête, je suis presque sur le Camino. Il m’a fallu quoi ? Pas une semaine pour m’organiser. J’avais pas envie de préparer ni de programmer ce départ.
C’était tellement bien la dernière fois sur la Camino francés, j’avais pas mal d’appréhension. Je me disais : jamais plus je n’aurai une autre si belle histoire.
Évidemment, je vais t’en parler de cette belle histoire. Compte sur moi, je vais te parler de tout d’ailleurs. Comme si tu y étais. Comme pour t’y préparer !
Départ de Perpignan le 28 mai à 11 h 11
TGV de la Renfe
Ma première découverte fut ce Iean, un grand gaillard style troisième ligne de rugby, avec accent des pays de l’Est. « Je suis monté à Marseille », me dit-il. Ancien garde du corps ou homme de main oligarque, Iean était de Roumanie, un rude, passionné de rugby, une intelligence dynamique un regard d’acier. Il me dit travailler dans la sécurité… Je pensais plutôt : dans l’insécurité ! Iean descendait à Tarragone retrouver son épouse espagnole. Ou je supposais plutôt un contrat à remplir. Style buter un mec.
Arrivée Madrid
J’ai 15 minutes pour prendre la correspondance vers Séville… Le stress de louper ce train me gagne… 5 minutes plus tard, me voilà bien installé dans cette voiture 7 ! C’est comme dans la vie, j’ai couru trop vite, j’ai couru pour rien. À 270 km/h, le TGV de la Renfe file vers l’Andalousie, et m’emmène sur la Via de la Plata…
Séville
La magie s’opère de suite. Direction la cathédrale, sublime, grandiose, mon bâton de pèlerin à la main, on me dirige de suite vers une loge consacrée à saint Jacques. Et à cet instant précis, j’entame mon pèlerinage, mon premier timbre, celui de la cathédrale tamponné sur ma Credentia. Je me promets d’y revenir demain matin pour assister à la messe de 8 heures près du tombeau de Christophe Colomb.
En sortant du lieu saint, je me retrouve nez à nez avec le bus de l’équipe de Séville, les joueurs brandissant la coupe de champion d’Europe UEFA gagnée la veille au soir.
L’ambiance de cette ville est naturelle, ronde et chaude. Les Andalouses toutes de rouges vêtues sont plus belles et souriantes les unes que les autres, il ne peut rien leur arriver, elles sont championnes. Ce soir, le charme d’une bodega d’où émanent des sons de guitare et une voix de femme qui chante du flamenco me font encore plus apprécier ce moment et cette soirée forte en émotions. J’ai laissé la France et tous ceux que j’aime…
Après une bonne nuit de sommeil dans cette fameuse albergue près de la cathédrale, messe du pèlerin à 8 heures et me voilà traversant le Guadalquivir par le pont Isabelle II. J’ai maintenant Séville dans le dos, il fait déjà très chaud. Que Dieu veille sur cette ville et sur les Andalouses.
Après six heures de marche, j’arrive à l’auberge de Guillena. Cette étape est assez éprouvante, sûrement parce que c’est le premier jour. Mon sac est lourd, je suis fatigué, les jambes chaudes et lourdes, mais durant cette rude journée, j’ai retrouvé cette atmosphère que seul ce chemin qui nous emmène à Santiago nous procure. Passer dans un village et entendre : « Mira el peregrino » ou des « Buen Camino » te rendent fier et humble à la fois. Toute cette bienveillance t’accompagne pour que tu ne sois jamais seul ! À cet instant précis, je pense à Domi, cette sainte qui a su trouver les mots afin que je reste dans l’action.
Julia est la généreuse hospitalera de cette albergue. Cette femme d’une trentaine d’années est la bonté même. Un foulard cache sa calvitie, les yeux cernés par la maladie. cette saloperie touche de plein cœur cette donatrice. Je ne peux m’empêcher de la serrer contre moi comme pour lui prendre son mal qui la ronge. Elle a compris que moi aussi je devais
