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Li Yu: Poésies majeures
Li Yu: Poésies majeures
Li Yu: Poésies majeures
Livre électronique128 pages28 minutes

Li Yu: Poésies majeures

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À propos de ce livre électronique

Le livre contient le texte original et la traduction en français des poèmes majeurs de Li Yu, un empereur chinois du 10ème siècle.
Li Yu eut une vie mouvementée. Il n'était pas destiné au trône. II survécut à ses frères et devint empereur à l'âge de 24 ans. Il fut très épris de sa première femme qui mourut après trois ans. Il perdit aussi son fils premier né. Il se remaria. Il fut dépossédé par le premier empereur de la dynastie des Song.
Ses poèmes sont remplis de ses périodes de joie et de deuil. Loin du style rigide des poètes de la période de Tang, Li Yu adopte la technique des ci d'une grande souplesse expressive.
LangueFrançais
ÉditeurBooks on Demand
Date de sortie12 avr. 2021
ISBN9782322249688
Li Yu: Poésies majeures
Auteur

Thierry Faut

Thierry Faut est un économiste et consultant belge. Il pratique la traduction l(chinois, sanscrit, latin) et l'écriture littéraire. Il enseigne le Taiji Chuan.

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    Aperçu du livre

    Li Yu - Thierry Faut

    Sommaire

    Préface

    Petite vie du Dernier Seigneur

    Poésies majeures

    Poème du pêcheur

    Écrit, malade, dans la hutte sur la falaise

    Le boisseau de perles

    Lessive dans le sable du ruisseau

    La Tour de Jade au Printemps

    Le retour du jeune Ruăn

    Saluer une faveur de plus

    Bodhisattva barbare - Chanson de minuit

    L'amour du papillon pour la fleur

    Lessive dans le sable du ruisseau

    Le loriot est heureux de bouger

    Bodhisattva barbare

    Bodhisattva barbare

    Immortelle près du Fleuve

    Cueillir les mûres

    Une musique pure et paisible

    Penser à l'autre, longuement

    Saluer une faveur de plus

    Bodhisattva barbare

    Saluer une faveur de plus

    Chant de deuil

    Paroles de séparation

    Tracé sur le dos du pipa

    Tracé sur son mouchoir comme tablette funéraire

    Saluer une faveur de plus

    Saluer une faveur de plus

    Saluer une faveur de plus

    Détruire les fleurs de l’arrière-cour

    Changer de position

    Sur le Fleuve, larmes devant Shíchéng

    Le loriot en automne

    Tracé par hasard, le Dix du Neuf

    Embrasser le Sud du Yangtsé

    La vague lave le sable

    Chanson pour piler la soie blanche

    Rincer la soie dans le ruisseau

    La branche de saule

    Court poème sur les trois terrasses

    Musique de l‘âge d’or

    Embrasser le Sud du Yangtsé

    Le prunier contemple le fleuve

    Chant de Minuit

    Le corbeau crie la nuit

    Écrit au cœur d’une maladie

    Pensées nourries pendant la maladie

    La vague lave le sable

    Beauté Yù

    Beauté Yù

    Un bonheur de rencontre

    Calligraphies de Zhang Dawo

    Préface

    Les moulures aux balcons,

    Les revêtements de jade,

    Tout subsiste encore.

    Pas les femmes au visage vermillon,

    Elles sont remplacées.

    Ces vers sont extraits d’un poème intitulé Beauté Yú. Je l’ai trouvé dans un florilège, établi par Sūn Zhū en 1763, qui rassemble trois cent poèmes de la dynastie des Táng (618 - 907 ap. J.-C). Les Chinois qualifient cette période d’épanouissement principal (kāi yuán). C’est le Grand Siècle de la poésie chinoise.

    J’appris que l’auteur s’appelle L Yù (937 – 978 ap. J.-C). Il fut le dernier souverain¹ des Táng du Sud. Le poème exprime la tristesse d’être détrôné et retenu prisonnier.

    Plusieurs aspects m’ont bouleversé.

    L Yù utilise volontiers une forme poétique ancienne mais peu utilisée jusqu’alors appelée soit paroles. Le poète s’empare d’une chanson populaire, dûment enregistrée à l’académie impériale de musique et, comme un nouveau parolier, s’attache à rimer ses propres mots par la réplique du nombre de caractères, de la succession des tons et des assonances de la chanson originale. De ce fait le poème devient plus animé par l’alternance de vers de taille différente, par l’assouplissement de

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