Logorrhée en Cinq Strates: Mystères Souterrains : Un Voyage Poétique à Travers les Profondeurs de l'Imagination

Par Olivia Rozet

Un recueil de poésies magnifique qui parviendra à vous toucher !


À travers un labyrinthe de mots, plongez dans les profondeurs insoupçonnées des Mystères souterrains. Depuis les entrailles de la Terre jusqu'aux strates les plus élevées de l’Imagination, chaque vers vous entraîne dans les méandres du langage automatique, au cœur de rencontres mystiques et de périls géologiques. Envoûté par le pouvoir des mots, saurez-vous retrouver la surface de la Réalité ?


Découvrez ce recueil envoûtant signé Olivia Rozet, une auteure qui manie les mots avec une maîtrise captivante !


À PROPOS DE L'AUTEURE


Olivia Rozet est née à Paris en 1989. Passionnée par l’écriture, elle publie dès 2009 son premier roman, « L’Ordre des Choses » (Éditions Persée), et un recueil, « Trois Contes d’Amour Extraordinaires » (Éditions Amalthée). Après des études de théâtre et de chant en 2010, elle se consacre aux arts de la scène pendant presque une décennie tout en continuant d’écrire. Ce recueil de poésies, conçu en quatre jours en janvier 2018, marque un retour intense à l’écriture. Depuis 2019, Olivia se consacre exclusivement à ses travaux littéraires, avec une plume toujours aussi vive et inspirée.

• Langue: Français
• Éditeur: Art en Mots Éditions
• Date de sortie: 19 avr. 2022
• ISBN: 9782383850632

Aperçu du livre

Olivia Rozet

Logorrhée

en Cinq Strates

Poésie

Image : 123RF

Illustration graphique : Graph’L

Art en Mots éditions

De celui qui pouvait j'avais encouru l'ire.

J’étais plongée au fond d’un tourbillon de grêle.

Dans l’œil de la pyramide je tombais sans voir

Ni le haut ni le bas

Et sa colère dans ce gouffre me poursuivit

Jusqu’au fond de la réalité ;

Là où tout fini et là où tout commence.

À bout de tomber, j’ai atteint le Là.

Le temps n’y a point de droit

Et nos réalités s’y évaporent

Avant que d’exister.

Sur un sol sans roche, je relevais mes maux

Sans lumière et sans nuit,

Sans la moindre couleur, sans le moindre horizon

C’est un val ombrageux sous la terre en sommeil.

Le froid, la peur, l’illusion

De toucher du doigt la naissance du chaos.

La solitude y serait attendue.

La solitude y serait espérée.

La solitude n’y est pas.

Là-bas rôdent des ombres dont on n’ose approcher.

Là-bas, c’est une rivière peut-être

Dont le cristal laiteux me rassure et m’attire.

Ne serait ce battement d’ailes.

Pas un pas de plus.

C’est de là que tu viens.

Nul ne peut retourner par ce chemin-là.

Terreur qui me fait voir ce sinistre visage !

Des yeux sans joie de cette face sans ride,

Et qui semble porter sous ton sombre plumage

Toute la misère condamnée des vivants.

Qui es-tu, créature si semblable aux miens,

Si dissemblable à la fois ?

Dans le lieu d’où tu viens, je suis dieu redouté ;

Dans le lieu où nous sommes, je ne suis qu’un esclave.

Fais-en ta réponse, si ton esprit le peut.

Ô mon hôte, si tragique et acerbe,

Toi qui sembles être né de ce lieu oppressant

Sais-tu un moyen pour moi, pauvre mortelle,

De regagner les terres assignées aux vivants,

Avant que de revenir quand le temps sera dû ?

J’ai mes sorties et mes entrées.

Mon frère fortuné