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Chroniques d'une jardinière du dimanche
Chroniques d'une jardinière du dimanche
Chroniques d'une jardinière du dimanche
Livre électronique352 pages3 heures

Chroniques d'une jardinière du dimanche

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À propos de ce livre électronique

Au fil des mois, Patricia partage sa passion pour le jardinage, ses émerveillements, ses réussites et ses déboires. En plus de ses petits secrets, elle nous fait découvrir ses plantes, arbustes et rosiers préférés. Vous croiserez certains de ses amis jardiniers, et quelques experts apportent leurs précieux conseils : planter un arbre, choisir une vivace, réaliser des boutures, des semis, cultiver des roses… Une invitation à rêver et s’émouvoir, à observer, à s’amuser et partager pour que votre jardin devienne votre havre, votre refuge et qu’il vous donne le sourire.
LangueFrançais
Date de sortie6 avr. 2021
ISBN9782322250059
Chroniques d'une jardinière du dimanche
Auteur

Patricia Célina Mario

Patricia Célina Mario (surnommée Patou) est née en 1964 à Paris. Cette fille de la ville travaille sous les néons d’un open-space. Elle consacre ses loisirs à son jardinet de 160 mètres carrés en Vallée de Chevreuse ainsi qu’à l’écriture. Elle partage ses aventures « jardinesques » sur son blog (http://lejardindepatou.eklablog.com).

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    Aperçu du livre

    Chroniques d'une jardinière du dimanche - Patricia Célina Mario

    AVANT-PROPOS

    Mon aventure « jardinesque » a commencé en septembre 2008 lorsque mon époux et moi avons acheté une maison mitoyenne, époque 1970, dans une résidence « à l’américaine » en région parisienne. Nous souhaitions une maison proche de toutes les commodités avec un grand séjour ainsi que plusieurs chambres pour recevoir nos amis et un petit bout de jardin pour poser un barbecue et une chaise longue.

    Le jardin n’était pas une priorité. Cependant, j’ai vite découvert que mettre les mains dans la terre m’apaisait, me réconfortait, me ressourçait et m’apportait beaucoup de satisfaction et de bonheur. Petit à petit, le jardinage est devenu une passion.

    Mon petit bout de terre de 160 m² est entouré de haies et par d’autres petits jardins identiques au mien. J’en ai fait mon havre, mon refuge. Un petit écrin vert pour y faire pousser des merveilles pour le plaisir des sens et de l’esprit.

    « Un jardin même tout petit, c’est la porte du paradis » Marie Angel

    Un jardin même petit est un lieu propice à la méditation, à la promenade et à l’observation. Je me suis attachée à choisir avec soin des végétaux qui puissent convenir pour un jardin de poche et qui, de surcroît, soient faciles à vivre puisque je jardine le soir après ma journée de travail et le week-end. Ce n’est pas péjoratif de dire que je suis une jardinière du dimanche et que cela me rend heureuse. Dans un jardin même petit, il est possible de faire entrer une très grande diversité de plantes et d’arbustes mais aussi quelques petits fruits et légumes. Cela étonne souvent mes amis.

    J’aime aussi visiter les jardins. Ce qui m’intéresse par-dessus tout c’est d’aller à la rencontre des jardiniers, de découvrir leur personnalité et leur conception du jardin. Il y a autant de jardins que de jardiniers. Ne faites jamais du « copier-coller » d’un jardin qui vous plaît, cela ne fonctionnerait pas. Vous pouvez glaner quelques idées précieuses auprès d’associations de jardiniers par exemple mais surtout laissez votre imagination, votre créativité vous guider. Le jardin doit vous ressembler, être né du bout de votre pelle.

    Lorsque j’ai ouvert mon blog « le jardin de Patou » en juillet 2012, je n’imaginais pas les échanges et les rencontres fabuleuses que j’allais faire. J’ai rencontré virtuellement puis pour « de vrai » de belles personnalités émouvantes, passionnées, drôles. Ainsi, de blog en blog, de rencontre en rencontres, ma passion s’est développée avec toujours le partage et l’amitié comme moteur.

    Je souhaite, avec ces chroniques de mon jardin, expliquer aux débutants combien il est possible, même dans un jardin de poche en ville, même en ne jardinant que le dimanche, de réaliser ses rêves, d’oser expérimenter et que la seule limite est celle de l’imagination. Même si vous croyez ne pas avoir « la main verte », comme je l’ai entendu souvent, vous pouvez réaliser des merveilles, la nature vous aide, elle est généreuse. Le jardin est un espace de liberté où vous pouvez vous tromper, recommencer, être vous-même que vous aimiez les jardins dépouillés ou les jolis fouillis, tout est autorisé, ce sera forcément beau. Et surtout, amusez-vous !

    Si je réussis à vous persuader de prendre un sécateur, de descendre au jardin, de laisser courir votre imagination, de vous permettre de faire de belles rencontres jardinesques, j’en serai ravie.

    Ne cherchez pas ici de cours de jardinage en bonne et due forme, j’en suis bien incapable. Je vais juste partager avec vous des petits trucs qui marchent chez moi.

    Sommaire

    AVANT-PROPOS

    PREMIERS PAS

    A L’OMBRE DE MES GEANTS

    Conseils d’expert : Le Pape de la viorne

    JANVIER

    Feuillages d’hiver

    Belles écorces

    Le roi de l’hiver

    FEVRIER

    L’art du détail

    Le printemps dans la maison

    MARS

    Le grand débarquement !

    Vigoureuses vivaces !

    Conseils d’expert : Planter une vivace c’est sérieux !

    La taille des rosiers, un vrai casse-tête !

    Le mois du camélia

    Premières nées

    Pour picorer sur un mur

    Des elfes dansent dans mon jardin

    Dans mon jardin, il y a (entre bien d’autres choses) en hiver

    AVRIL

    Gracieuses fleurettes d’avril

    Sur le fil bleu des myosotis

    Désespoir du peintre et... du photographe !

    Tulipomania

    Des semis à ma façon

    Conseils d’expert : une histoire de petite graine

    MAI

    Le temps du lilas

    J’aime les Rhodododendrons !

    Arbustes printaniers spéciales débutants

    Délicieuses fleurettes

    Accueillir une clématite

    JUIN

    Mon rêve en roses

    Le bal des roses

    Composer des massifs de roses

    Re-taillons les rosiers

    Conseils d’expert : Elever un rosier

    Dans mon jardin, il y a (entre bien d’autres choses) au printemps

    PROTEGER LA BIODIVERSITE

    Lisez l’aventure du cétoine.

    Gites et hôtels

    De l’eau à volonté !

    L’antre du crapaud

    Un beau panache !

    JUILLET

    Les hydrangea, hortensia et autres bijoux

    Petites Merveilles pour l’été

    Théodule le poisson jaune rêveur

    AOUT

    Une petite rivière, une mare

    Instants gourmands

    Le patio

    SEPTEMBRE

    Parenthèse, Images du pays de France

    Petites boutures et grands bonheurs

    La mésaventure de Jonas

    Dans mon jardin, il y a (entre bien d’autres choses) en été

    OCTOBRE

    Planter le printemps

    Mes merveilles d’automne préférées

    Précieuses princesses

    Des milliers d’étoiles

    La fleur des empereurs

    La décoration au jardin

    NOVEMBRE

    Préparons l’hiver

    Préparer le sol sans effort

    Mes arbustes, mes petits joyaux

    Et les rosiers alors ?!

    Conseils d’expert : Comment choisir un rosier.

    DECEMBRE

    Jardin givré

    Une autre vie pour mes belles.

    La maison est en fête.

    Dans mon jardin, il y a (entre bien d’autres choses) en automne

    L’art du bouquet

    Le jardin thérapie

    Conseils d’expert : Le jardinier est-il fou ?

    POUR UN SOURIRE

    PREMIERS PAS

    Je suis née dans le 12 ème arrondissement de Paris. Pendant ma toute petite enfance, je suivais mes parents en balade, au bois de Vincennes. J’aimais le contact de l’herbe, cueillir des trèfles et des fleurs de pissenlit. C’est sans doute là que j’ai fait mes premiers pas. J’ai le souvenir des noix ramassées dans un parc avec ma grand-mère, leurs coques me laissaient les mains vertes et le sourire aux lèvres. Puis nous avons emménagé dans un HLM en banlieue parisienne dans le Val-de-Marne. Je ne m’intéressais ni au sable ni au toboggan du square mais aux petits espaces verts plantés tout autour. J’aimai observer l’araignée tissant sa toile ou le chat guettant les oiseaux.

    Ma famille s’est ensuite installée dans une maison dans l’Essonne. J’ai alors redécouvert, à l’adolescence, avec émerveillement les odeurs et les bruits d’un jardin sans toutefois mettre les mains dans la terre, j’avais d’autres préoccupations.

    Devenue adulte, lorsque j’ai pris mon envol, j’ai choisi d’habiter dans un appartement au rez-de-chaussée afin de profiter de la vue sur le jardin entourant l’immeuble. Impossible pour moi de me passer de vert et de jardin.

    Pour mes 40 ans, avec Gilles, mon époux, nous avons décidé d’acheter notre maison et son petit bout de jardin en Vallée de Chevreuse.

    Libre, fouillis et romantique

    Je vais d’abord vous raconter le jardin tel qu’il était à mon arrivée et son évolution. Je vous montrerai les aménagements réalisés pour que le jardin ressemble à celui de mes rêves. J’ai souhaité un jardin apaisant et romantique, très fleuri, naturel et attrayant toute l’année. Je l’ai voulu surtout libre. Il est, c’est vrai, un peu fouillis mais je m’y sens heureuse.

    J’évoquerai les associations qui me plaisent, mes fleurs et mes arbustes préférés. Dans moins de 200 m², nous sommes dans le détail, le cousu main. Il faut être minutieux, je ne suis pas toujours. Et puis, vous le savez bien, ce qui fonctionne une année, ne marche pas forcément l’année suivante, la météo s’en mêle et les « baveux » (limaces et bestioles gluantes) également.

    Rien n’est jamais pareil dans un jardin, tout évolue et c’est tant mieux. Les associations au jardin sont souvent pour moi le fruit du hasard et ne durent qu’une saison. Je n’ai pas suffisamment d’expérience pour les calculer et c’est très bien comme cela. J’aime la spontanéité au jardin. Ces petits instants sont des purs moments de poésie et je voudrais les partager.

    2008 : Un passé à décomposer

    En septembre 2008, je découvre ce petit bout de terre coincé entre deux hautes haies de thuyas et une de lauriers. Il y a là un immense épicéa, une butte avec de vieux arbustes et des rosiers en fin de vie, un rosier liane, un vieux lilas. Egalement une viorne commune et deux rhododendrons, un banc de square, une chaise longue et une antenne parabolique du plus bel effet. Et, dans un coin, un barbecue abandonné. Le tout dans un grand fouillis.

    Je commence par un grand ménage, je me débarrasse des arbustes et rosiers morts, je retourne la terre. Je plante quelques fleurs dans les premiers massifs, qui seront agrandis par la suite plusieurs fois au fur et à mesure des plantations de mes coups de cœur.

    2010 : La valse des étiquettes commence !

    Après le ménage, mes premiers massifs sortent de terre et les premières étiquettes aussi. Il faut que je vous le dise, oui, j’étiquette tout ! En hiver, mon jardin est un jardin d’étiquettes de toutes formes en ardoise, en plastique, en carton. Une vraie petite manie qui me permet de ne pas oublier le nom des fleurs et surtout leur emplacement. Je peste très souvent car mon ami Jonas, le merle, déplace fréquemment mes précieuses étiquettes.

    Au jardin, il n’est pas interdit de faire des farces ! Mais, attention, j’interdis à quiconque de jouer avec mes étiquettes, non mais ! Jonas ! Non ! Je ne joue plus.

    Depuis quelques temps, j’ai entrepris de noter dans un cahier les végétaux que j’ai planté et de réaliser des petits plans, à la façon de la grande jardinière anglaise Gerdrude Jekyll, pour ne plus avoir autant d’étiquettes dans mon jardin. Ah ! Je peste souvent en regardant les photos où s’est glissée une étiquette jaune qui gâche tout !

    Mars 2013 : le big bang !

    Mes petits massifs ne me suffisent plus. Je rêve d’espace, je veux un grand jardin ! C’est parti pour le grand bouleversement ! Je coupe les branches basses de l’épicéa et surtout je fais abattre les haies de thuyas.

    Gilles taillait chaque année les thuyas, jouant les équilibristes sur son échelle. Ces mastodontes prenaient toute la place. Ce n’était plus possible !

    Coucou les voisins !

    Deux mètres de gagné de chaque côté. Deux mètres pour donner des ailes à mon imagination. Deux mètres pour planter des merveilles et faire entrer le soleil. J’ai aussi enrichi ma terre avec un apport de bon terreau et de compost après avoir retiré les grosses racines. J’avoue, j’ai éprouvé quelques moments de découragement. J’avais transformé un petit jardin clos d’un écrin vert en un endroit boueux avec clôture apparente en grillage. J’ai ainsi dégagé un vis-à-vis formidable sur le jardin de mes voisins. Oups ! Ils ne m’en ont pas voulu, ils ont été adorables, je les remercie.

    Je suis une jardinière, youpiiii !

    Petit à petit, j’ai appris que ma terre était plutôt neutre à tendance acide, lourde et argileuse. J’ai appris à observer le soleil et l’ombre dans mon jardin pour pouvoir planter la bonne plante au bon endroit. Le seul souci, c’est que mon petit jardin reçoit peu le soleil. Les arbres et arbustes se tournent vers sa lumière et ainsi le jardin semble se pencher tout d’un côté. Quelques endroits peuvent être très secs en été mais détrempés lorsqu’il pleut trop. J’ai appris à reconnaître les vivaces, les annuelles et les indésirables afin d’éviter d’arracher les myosotis si savamment plantés l’année précédente. Oui, c’est arrivé ! Ou de cultiver amoureusement des orties en pensant que c’était un futur rosier. Un rosier ça pique ! Les orties aussi. Il y a de quoi confondre, non !? J’ai aussi fait bien rire mes amis en cultivant en pot de l’herbe croyant à une graminée extraordinaire.

    Finalement, j’ai appris à arracher seulement les herbes que je n’aime pas où celles qui m’envahissent trop. Ce qui me semble important dans un petit jardin, c’est la taille du feuillage. Des grosses feuilles inesthétiques me gênent bien davantage que de petites herbes folles, par ailleurs charmantes, et très utiles aux butineuses. Je choisis donc mes végétaux autant pour les fleurs que pour les feuilles.

    Des plantes à ma hauteur !

    Peu à peu, j’ai appris à installer les plantes au bon endroit. Je trouve

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