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Les sorcières de Salers: Tome 1 : Le renard à neuf queues
Les sorcières de Salers: Tome 1 : Le renard à neuf queues
Les sorcières de Salers: Tome 1 : Le renard à neuf queues
Livre électronique201 pages2 heures

Les sorcières de Salers: Tome 1 : Le renard à neuf queues

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À propos de ce livre électronique

Suivez les aventures d’un trio de détectives pas comme les autres

Sorah, Miriel et Hénora, sont des triplettes un peu particulières. En effet, ce sont de puissantes sorcières, transportées du XVIIème au XXIème siècle pour échapper au bûcher par leur "oncle" Jin, lui-même génie. Depuis leur maison près de Salers, elles s’efforcent désormais de résoudre toutes sortes d’affaires mystérieuses. Ce qu’elles ignorent c’est que leur voyage dans le temps a engendré de grands bouleversements dans le monde magique, dont certains aux conséquences désastreuses. C’est ainsi le cas pour Ryunin, prince dragon, dont l’épouse a été emprisonnée dans un livre de contes mythologiques japonais par l’onde de choc spirituelle créée par leur transfert. Les ayant localisées, il vient alors leur demander leur aide afin de rétablir le tort causé. Miriel et Hénora sont alors envoyées dans le livre à la recherche de la princesse, pendant que Sorah, au grand pouvoir télépathique, reste auprès de Jin pour maintenir la liaison avec leur monde. Plongées dans le livre, Miriel et Hénora, accompagnées des anciens émissaires envoyés par le prince, devront affronter Gobelins, Démons ogres et autres monstres afin de réunir les trois clés permettant de lever le sort et de délivrer la princesse.

Un roman fantastique haut en couleurs et empli d’aventures !

EXTRAIT

Une lame étincelante transperça la pénombre du sous-bois. Un cri aigu retentit.
– Aïe ! Là tu y vas trop fort sorcière ! se plaignit une petite silhouette.
– Dépêche-toi de parler, répondit une voix féminine remplie d’autorité en sortant de l’obscurité, et je te laisse t’en tirer sans trop de bobos, vilain avorton, poltron que tu es.
Ah ! Le ton montait.
Une bulle bleue légèrement lumineuse apparut soudain au milieu de ce qui ressemblait à une petite clairière. Elle sembla errer sans but quelques secondes dans la nuit. Puis, fendant l’air à une vitesse impressionnante, elle se referma dans un claquement sec sur l’ombre gesticulante. Désormais prisonnier, un petit homme criait et se débattait comme un beau diable. Son camouflage découvert, il reprit peu à peu des couleurs pour révéler les formes d’une créature au physique fâcheusement ingrat. Trois élégantes jeunes femmes, une blonde, une rousse et une brune, s’approchèrent de la bulle en silence.

A PROPOS DE L’AUTEUR

Née à La Rochelle en 1975 d’un père français et d’une mère indo-mauricienne, Virginia Besson Robilliard publie ici son premier roman de fantasy. Elle a beaucoup voyagé, vécu au Canada, à L’île Maurice et en Inde. Elle coule une vie heureuse avec ses enfants de 19 ans et 16 ans et son mari.

Elle a commencé à écrire très jeune, c’est l’été de ses 14 ans qu’elle a écrit et terminé son premier livre qu’elle n’a jamais montré à qui que ce soit. Elle adore faire des recherches pour ses livres et c’est pour ça qu’elle a créé son blog, Le Cabinet Fantastique, pour partager avec ses lecteurs toutes ces recherches qu’elle fait et qu’elle transforme ensuite en romans.
LangueFrançais
ÉditeurPublishroom
Date de sortie1 mars 2016
ISBN9791023601091
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    Aperçu du livre

    Les sorcières de Salers - Virginia Besson Robilliard

    1

    Une lame étincelante transperça la pénombre du sous-bois. Un cri aigu retentit.

    – Aïe ! Là tu y vas trop fort sorcière ! se plaignit une petite silhouette.

    – Dépêche-toi de parler, répondit une voix féminine remplie d’autorité en sortant de l’obscurité, et je te laisse t’en tirer sans trop de bobos, vilain avorton, poltron que tu es.

    Ah ! Le ton montait.

    Une bulle bleue légèrement lumineuse apparut soudain au milieu de ce qui ressemblait à une petite clairière. Elle sembla errer sans but quelques secondes dans la nuit. Puis, fendant l’air à une vitesse impressionnante, elle se referma dans un claquement sec sur l’ombre gesticulante. Désormais prisonnier, un petit homme criait et se débattait comme un beau diable. Son camouflage découvert, il reprit peu à peu des couleurs pour révéler les formes d’une créature au physique fâcheusement ingrat. Trois élégantes jeunes femmes, une blonde, une rousse et une brune, s’approchèrent de la bulle en silence.

    – Laissez-moi sortir, sortez-moi de là tout de suite sorcières ! Comment osez-vous me garder prisonnier ! Je vais vous dénoncer pour violation de traité !

    Le lutin, car c’en était un, s’époumonait et les invectivait avec une belle énergie.

    – La violation de traité ne s’applique que si nous te gardons prisonnier plus de vingt-quatre heures Grimpel. Tu le sais aussi bien que nous, répondit l’enchanteresse brune.

    – Puisque tu as autant envie de parler, je te conseille de nous dire très vite où tu as caché la fillette que tu as enlevée. Tu as déjà goûté à mon fleuret tout à l’heure et ça ne me pose aucun problème de remettre ça, répliqua la belliqueuse rouquine du groupe. Cette bulle me paraît assez instable pour te priver de l’usage d’un membre ou deux si ma sœur ne fait pas attention, ajouta-t-elle en s’appuyant nonchalamment contre un arbre voisin. N’est-ce pas Sorah ? interrogea-t-elle encore avec la compassion d’une porte de prison.

    La blonde du trio afficha un doux sourire en parfait contraste avec ce que venait de dire sa cadette.

    – Il est vrai que la cellule bleue peut parfois se montrer imprévisible. C’est un sort compliqué, admit-elle d’un petit air contrit.

    Cette femme était un démon camouflé en ange, peut-être la pire des trois sœurs. Le dénommé Grimpel était bien placé pour le savoir. Un frisson glacé lui parcourut l’échine à ces mots et brisa ce qui lui restait de fierté lutine.

    – C’est d’accord ! C’est d’accord ! glapit-il de sa voix fluette. Je vais tout vous dire, sortez-moi de là !

    Une créature aux yeux vairons, l’un orange, l’autre bleu, avait été témoin de toute la scène. Apparemment satisfaite, elle disparut sans se faire remarquer.

    2

    Un cri de frustration s’échappa des fenêtres d’une jolie maison située en bordure de forêt. C’était une habitation qui mélangeait le style classique des foyers du Cantal et un style contemporain. Légèrement isolée, elle se trouvait à cinq kilomètres de l’agglomération la plus proche, Salers. Ce village, classé parmi les plus beaux de France, possédait un cachet indéniable. Il gardait aussi, depuis des temps reculés, de lourds secrets confiés à la mémoire des pierres.

    – Je ne supporte plus cet ordinateur ! s’exclama à nouveau la voix exaspérée.

    Míriel, flamboyante rouquine au tempérament guerrier, avait beaucoup de qualités et un gros défaut. Elle manquait sévèrement de patience. Une brune élancée, aux cheveux cascadant en lourdes boucles soyeuses jusqu’à sa taille, toqua calmement à la porte du bureau.

    – Bien le bonjour à toi ma sœur. On entend tes hurlements jusqu’au milieu de la forêt. Peut-être même jusqu’à Salers si le vent porte bien. Que t’arrive-t-il cette fois ? demanda-t-elle en venant s’asseoir sur le coin du bureau.

    Míriel se rejeta en arrière sur son siège, mains croisées sur le dessus de la tête.

    – Salut, répondit-elle avec un geste du menton en direction de son matériel informatique, cette machine ne vaut pas un clou, soupira-t-elle avec exaspération. Ça fait deux fois que je recommence le rapport sur l’enlèvement de la petite Sophie et l’implication de Grimpel. Il faut également que je termine le rapport pour la police sans mentionner notre ami le lutin cette fois. Mais ce foutu truc n’arrête pas de planter ! Et je ne te raconte même pas la lenteur de notre connexion internet. C’est une malédiction je te jure, je ne vois pas autrement.

    La brune Hénora esquissa un léger sourire, elle connaissait ces plaintes-là par cœur.

    – Et tu as l’intention de soulager ta frustration en achevant ce pauvre appareil à coup de sabre lui aussi ? Si tu te souviens bien, ses prédécesseurs n’avaient pas beaucoup apprécié le traitement.

    Míriel lança un regard torve à sa sœur.

    – Je me souviens oui, merci, grommela-t-elle. Ce n’est quand même pas juste que je sois la seule à faire tout ce boulot si tu veux mon avis.

    Hénora haussa les épaules.

    – Tu sais bien que ni Sorah ni moi ne sommes d’une grande utilité avec ces engins. En ce qui me concerne, je suis parfaitement hermétique à toutes ces technologies. Je préfère les livres. Sorah, quant à elle, ne peut pas les approcher à moins de trois mètres sans les dérégler complètement, voire les faire exploser si elle se rapproche. Tu es la seule d’entre nous à comprendre et apprécier toutes les inventions de ce siècle auquel nous n’appartenons pas.

    Míriel se leva d’un bond, repoussant la lourde tresse de ses cheveux d’un geste décidé.

    – Savoir tout cela ne va pas m’empêcher de continuer à râler !

    Hénora sourit.

    – Je n’avais pas l’intention de te demander l’impossible non plus.

    Míriel sourit à son tour.

    – Alors nous sommes d’accord. Bon, ce n’est pas le tout mais j’ai faim moi. Je parie que Jín nous a concocté un petit truc sympa. Ça sent bon ! fit-elle en se dirigeant d’un pas alerte vers la cuisine, suivie de près par sa sœur.

    Elles y trouvèrent un homme affairé aux fourneaux. Grand, mince et plutôt costaud au niveau des épaules, il arborait les traits racés des Kabyles. Son teint hâlé faisait ressortir ses étonnants yeux bleu marine. Il avait l’air d’un prince arabe sorti tout droit d’un conte des Mille et une nuits et dans un sens, ce n’était pas totalement incongru comme comparaison. Jín était un génie et pas n’importe lequel s’il vous plaît, celui-là même qui avait connu et aidé Aladdin. Comment s’était-il retrouvé dans cette cuisine ? C’était une longue histoire.

    – Salut Jín, lança gaiement Míriel.

    – Bonjour les filles, afficha le génie avec un grand sourire chaleureux.

    Une jeune femme blonde vint rejoindre le trio dans la cuisine. Une aura particulière entourait perpétuellement la nouvelle arrivante. Imperceptible à ceux qui n’avaient pas de pouvoirs magiques, elle en imposait pourtant naturellement à ceux qui croisaient son chemin.

    – Bonjour vous trois, fit-elle d’un ton incroyablement doux et clair. J’ai entendu quelques éclats de voix tout à l’heure, est-ce que tout va bien ? demanda-t-elle en braquant son regard pénétrant sur Míriel.

    Cette dernière rougit légèrement.

    – Oui, oui, grommela-t-elle, tout va très bien, rassure-toi.

    – Nous avons senti les effluves provenant de la cuisine et avions un peu faim, intervint Hénora, toi aussi ?

    – Absolument, reprit Sorah avec son habituel sourire angélique.

    – Je vous ai préparé des sablés au citron et au romarin pour le thé justement, reprit Jín d’un air jovial.

    – Quelle excellente idée ! J’ai justement concocté un petit quelque chose qui devrait merveilleusement accompagner la pause de cet après-midi, reprit Sorah en farfouillant dans la poche de la blouse qu’elle portait.

    Jín, Míriel et Hénora échangèrent un coup d’œil inquiet. Même avec les meilleures intentions du monde, Sorah était incapable de préparer une potion pour un usage autre que magique. Tous les mélanges qu’elle faisait en extra, et particulièrement ceux soi-disant destinés à améliorer leurs expériences culinaires, étaient des décoctions qu’on ne pouvait qualifier autrement que d’immondes, voire carrément dangereuses. La sonnette de la porte d’entrée retentit.

    – L’un d’entre vous attend quelqu’un ? demanda Hénora, visiblement soulagée.

    – Non, répondit Sorah.

    – Personne, firent Jín et Míriel en chœur.

    – Entendu, j’y vais en ce cas.

    « Sauvés par le gong », ne put-elle s’empêcher de penser. Elle n’eut pas besoin de se retourner pour ressentir le même soulagement émaner de Jín et Míriel.

    Elle ouvrit la porte et se retrouva nez à nez avec un élégant gentleman. Les traits asiatiques de son visage étaient si merveilleusement sculptés qu’on aurait pu les confondre avec ceux d’une délicate poupée de porcelaine. L’aura qui entourait l’étranger, sans être hostile, mit cependant la jeune femme sur ses gardes. Il se dégageait du nouveau venu une telle puissance magique que cela forçait le respect. L’étranger désigna la pancarte placardée sur le mur à droite de la porte.

    – « Agence Aegis, nous nous occupons des cas étranges et/ou sortant de l’ordinaire. Pas sérieux s’abstenir. » lut-il à haute voix. C’est une plaque intéressante que vous avez-là, commenta-t-il d’un ton neutre.

    Hénora sentit la moutarde lui monter au nez face à ce qu’elle prit pour de l’arrogance.

    – Peut-on savoir ce qui vous amène, demanda-t-elle d’un ton parfaitement professionnel, à défaut d’être cordial.

    Sorah et Míriel firent irruption derrière leur sœur. L’inconnu leur accorda à peine un regard.

    – Je suis venu demander votre aide pour une certaine affaire, continua-t-il simplement.

    3

    Sorah posa une main apaisante sur l’épaule de sa sœur pendant que Míriel désactivait le sceau magique de la porte d’entrée d’un geste discret. Míriel était la spécialiste des sorts de protection et une experte en matière de défense. Les jeunes femmes s’effacèrent sans un mot pour laisser entrer l’étranger. Celui-ci les remercia d’un léger signe de tête et s’installa dans le fauteuil que Sorah lui présenta. Jín avait quitté sa cuisine. Il se cala dans un fauteuil faisant face à l’inconnu et ne le quitta plus des yeux. Les trois sœurs l’observèrent agir avec étonnement. Il avait été convenu qu’il ne se mêlerait pas des affaires de façon directe. Pourquoi se joignait-il à elles maintenant ? En tant qu’aînée, Sorah prit la parole en première.

    – Bienvenue chez nous monsieur… ?

    Le visiteur plongea son regard couleur de tempête dans celui de son hôtesse.

    – Ryūnín, annonça-t-il de cette voix à la fois claire et profonde où pointait un léger accent.

    – Vous êtes Japonais ? intervint Hénora en fixant sur lui ses yeux émeraude.

    – En effet, fit-il en levant un sourcil surpris.

    Sorah hocha la tête et prit une brève inspiration avant de se jeter à l’eau. Tourner autour du pot, ce n’était pas son truc.

    – Vous n’êtes pas vraiment humain n’est-ce pas ? Pourquoi êtes-vous ici ?

    Un sourire tranquille souleva un coin de lèvre de l’inconnu. Il dévisagea sereinement les jeunes femmes qui lui faisaient maintenant face. Elles étaient toutes les trois très belles et presque identiques. Elles possédaient, chacune à leur façon, un charme indéniable. Seule la couleur de leurs cheveux différait. Selon les rumeurs, les sœurs Armaciès étaient des triplées, un fait considéré comme extrêmement dérangeant dans le monde de la sorcellerie.

    À les voir ainsi en face de lui, il pouvait sans peine conclure que cette rumeur était tout à fait exacte. Qu’en était-il du reste des « on-dit » ? Étaient-elles aussi puissantes qu’il le supposait ? Il poussa un léger soupir, il espérait fermement que c’était le cas, parce qu’il s’était déplacé pour ça !

    – Je ne suis pas vraiment humain, c’est juste. J’utilise le corps que vous voyez lorsque je dois me manifester sur terre et interagir avec ses habitants. Je suis venu jusqu’à vous car j’ai besoin de votre aide.

    – Qu’êtes-vous au juste ? demanda Hénora.

    Jín répondit lui-même à cette dernière question.

    – Un dragon, fit le génie, d’un air grave.

    Les trois sœurs se lancèrent un coup d’œil inquiet. Une créature mythique de cet acabit, ce n’était pas forcément une bonne nouvelle. L’inconnu perçut leur peur et s’empressa de les rassurer.

    – Ce que votre… ami, a dit est vrai. Dans mon pays, ryū signifie dragon. Je suis le dernier des sept fils de l’empereur du clan des Hiryū. Les dragons volants japonais. Vous n’avez rien à craindre de moi cependant, s’empressa-t-il d’ajouter. Je suis réellement venu vous demander de l’aide.

    Míriel reprit la parole, dissimulant son anxiété sous la fermeté de sa voix.

    – De quoi avez-vous besoin et pourquoi nous ? Nous sommes plutôt loin de votre pays ici. Comment nous avez-vous trouvées ?

    Question importante s’il en était car aucune créature magique n’était supposée connaître leur retraite.

    – Si je me suis déplacé jusqu’ici, c’est que je pense qu’il n’y a plus que vous qui puissiez m’aider à mener à bien une quête qui dure depuis presque quatre cents ans. Vous trouver n’a pas été facile. J’ai dû faire appel à mes talents spécifiques et patienter trois cent quatre-vingt-seize longues années avant cela. Ceci étant dit, depuis votre arrivée, vous avez parfaitement bien su masquer votre présence au monde invisible. Vous y êtes très célèbres d’ailleurs, mais vous le savez déjà n’est-ce pas ?

    Les sorcières et le génie échangèrent un regard rapide. Ils ne le savaient que trop bien en effet.

    Elles avaient atterri dans ce siècle deux ans auparavant. Depuis, nombre d’entités du monde invisible s’étaient lancées sur leurs traces. Les unes pour s’approprier leur puissance, d’autres pour les tuer, d’autres encore envisageant les deux options ensemble. Seules les hautes autorités savaient où les trouver, car après tout, le monde des êtres merveilleux ne pouvait se passer de l’aide des sorcières. Il restait tout simplement trop peu d’entre elles et leur rôle était essentiel. En effet, un enchevêtrement de sortilèges complexes, baptisé la « Toile », cachait le monde magique au monde humain. Celle-ci était maintenue par les sorciers et sorcières à travers le globe. Combinant l’essence des deux mondes dans leurs

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