La Fausse Maîtresse
Par Honore de Balzac et Ligaran
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Honore de Balzac
Honoré de Balzac (Tours, 1799-París, 1850) es uno de los novelistas más relevantes de la primera mitad del siglo XIX francés. Trabajador incansable y escritor prolífico por excelencia, elaboró un ciclo de varias decenas de novelas agrupadas bajo el título de La comedia humana, con la intención de reflejar y describir en detalle la sociedad de su tiempo. De su enorme obra destacamos La piel de zapa (1831), El médico de aldea (1833), Eugénie Grandet (1833), Papá Goriot (1834), César Birotteau (1837) o Las ilusiones perdidas (1837-1843).
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Aperçu du livre
La Fausse Maîtresse - Honore de Balzac
La fausse maîtresse
DÉDIÉ À LA COMTESSE CLARA MAFFEÏ.
Au mois de septembre 1835, une des plus riches héritières du faubourg Saint-Germain, mademoiselle du Rouvre, fille unique du marquis du Rouvre, épousa le comte Adam Mitgislas Laginski, jeune Polonais proscrit.
Qu’il soit permis d’écrire les noms comme ils se prononcent, pour épargner aux lecteurs l’aspect des fortifications de consonnes par lesquels la langue slave protège ses voyelles, sans doute afin de ne pas les perdre, vu leur petit nombre.
Le marquis du Rouvre avait presque entièrement dissipé l’une des plus belles fortunes de la noblesse, et à laquelle il dut autrefois son alliance avec une demoiselle de Ronquerolles. Ainsi, du côté maternel, Clémentine du Rouvre avait pour oncle le marquis de Ronquerolles, et pour tante madame de Sérizy. Du côté paternel, elle jouissait d’un autre oncle dans la bizarre personne du chevalier du Rouvre, cadet de la maison, vieux garçon devenu riche en trafiquant sur les terres et sur les maisons. Le marquis de Ronquerolles eut le malheur de perdre ses deux enfants à l’invasion du choléra. Le fils unique de madame de Sérizy, jeune militaire de la plus haute espérance, périt en Afrique à l’affaire de la Macta. Aujourd’hui, les familles riches sont entre le danger de ruiner leurs enfants si elles en ont trop, ou celui de s’éteindre en s’en tenant à un ou deux, un singulier effet du Code civil auquel Napoléon n’a pas songé. Par un effet du hasard, malgré les dissipations insensées du marquis du Rouvre pour Florine, une des plus charmantes actrices de Paris, Clémentine devint donc une héritière. Le marquis de Ronquerolles, un des plus habiles diplomates de la nouvelle dynastie ; sa sœur, madame de Sérizy, et le chevalier du Rouvre convinrent, pour sauver leurs fortunes des griffes du marquis, d’en disposer en faveur de leur nièce, à laquelle ils promirent d’assurer, au jour de son mariage, chacun dix mille francs de rente.
MALAGA.
Il est parfaitement inutile de dire que le Polonais, quoique réfugié, ne coûtait absolument rien au gouvernement français. Le comte Adam appartient à l’une des plus vieilles et des plus illustres familles de la Pologne, alliée à la plupart des maisons princières de l’Allemagne, aux Sapiéha, aux Radzivill, aux Rzewuski, aux Cartoriski, aux Leczinski, aux Iablonoski, etc. Mais les connaissances héraldiques ne sont pas ce qui distingue la France sous Louis-Philippe, et cette noblesse ne pouvait être une recommandation auprès de la bourgeoisie qui trônait alors. D’ailleurs, quand, en 1833, Adam se montra sur le boulevard des Italiens, à Frascati, au Jockey-Club, il mena la vie d’un jeune homme qui, perdant ses espérances politiques, retrouvait ses vices et son amour pour le plaisir. On le prit pour un étudiant. La nationalité polonaise, par l’effet d’une odieuse réaction gouvernementale, était alors tombée aussi bas que les républicains la voulaient mettre haut. La lutte étrange du Mouvement contre la Résistance, deux mots qui seront inexplicables dans trente ans, fit un jouet de ce qui devait être si respectable : le nom d’une nation vaincue à qui la France accordait l’hospitalité, pour qui l’on inventait des fêtes, pour qui l’on chantait et l’on dansait par souscription ; enfin une nation qui, lors de la lutte entre l’Europe et la France, lui avait offert six mille hommes en 1796, et quels hommes ! N’allez pas inférer de ceci que l’on veuille donner tort à l’empereur Nicolas contre la Pologne, ou à la Pologne contre l’empereur Nicolas. Ce serait d’abord une assez sotte chose que de glisser des discussions politiques dans un récit qui doit ou amuser ou intéresser. Puis, la Russie et la Pologne avaient également raison, l’une de vouloir l’unité de son empire, l’autre de vouloir redevenir libre. Disons en passant que la Pologne pouvait conquérir la Russie par l’influence de ses mœurs, au lieu de la combattre par les armes, en imitant les Chinois, qui ont fini par chinoiser les Tartares, et qui chinoiseront les Anglais, il faut l’espérer. La Pologne devait poloniser la Russie : Poniatowski l’avait essayé dans la région la moins tempérée de l’empire ; mais ce gentilhomme fut un roi d’autant plus incompris que peut-être ne se comprenait-il pas bien lui-même. Comment n’aurait-on pas haï de pauvres gens qui furent la cause de l’horrible mensonge commis pendant la revue où tout Paris demandait à secourir la Pologne ? On feignit de regarder les Polonais comme les alliés du parti républicain, sans songer que la Pologne était une république aristocratique. Dès lors la bourgeoisie accabla de ses ignobles dédains le Polonais que l’on déifiait quelques jours auparavant. Le vent d’une émeute a toujours fait varier les Parisiens du Nord au Midi, sous tous les régimes. Il faut bien rappeler ces revirements de l’opinion parisienne pour expliquer comment le mot Polonais était, en 1835, un qualificatif dérisoire chez le peuple qui se croit le plus spirituel et le plus poli du monde, au centre des lumières, dans une ville qui tient aujourd’hui le sceptre des arts et de la littérature. Il existe, hélas ! deux sortes de Polonais réfugies, le Polonais républicain, fils de Lelewel, et le noble Polonais du parti à la tête duquel se place le prince Cartoriski. Ces deux sortes de
