Miscellanea artistiques
Par Ligaran et Denis Diderot
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Miscellanea artistiques - Ligaran
Observations sur l’église Saint-Roch
1753
(Inédit)
L’église de Saint-Roch est belle, spacieuse, bien distribuée, bien éclairée, d’un goût d’architecture simple. On trouve seulement que les degrés qui sont au-devant du portail et par lesquels on y monte, ne l’exhaussent pas assez. Un critique qui parcourrait Paris et qui en considérerait les différents édifices comme des monuments antiques, dirait qu’il faut que le terrain soit, baissé dans cet endroit. Ce défaut ôte de la légèreté à l’édifice entier.
Du milieu de la nef, l’œil découvre par un percé l’autel du chœur, celui de la Vierge, celui de la communion et celui du Calvaire.
En s’avançant du milieu de la nef vers l’autel du chœur, on est arrêté par la chaire d’où l’on annonce au peuple la parole de Dieu. C’est un grand travail mais lourd et bas. La dorure des cariatides qui soutiennent ce morceau et des panneaux en bas-reliefs qui forment le contour au-dessus des cariatides, achèvent d’appesantir le tout. Il est fâcheux d’avoir de grands modèles dans l’esprit ; on y rapporte, malgré qu’on en ait, ce que l’on voit et j’avais entendu parler, quand je vis la chaire de Saint-Roch, d’une autre chaire construite dans une église des Flandres. C’est une caverne pratiquée dans un rocher. Un escalier rustique y conduit. Au bas de cette caverne sur le penchant de la roche sont assis Moïse, Jésus-Christ, les apôtres et les prophètes. À un des côtés sortent d’entre les fentes du rocher, des arbres dont les branches et les feuilles jetées vers l’entrée de la caverne forment le dôme de la chaire. Des herbes, des plantes agrestes, des ronces, des lierres rampants, la saillie inégale des pierres brutes et couvertes de mousses, donnent au tout un air sublime et sauvage. Les peuples rassemblés autour d’un pareil édifice semblent avoir abandonné leurs habitations pour aller chercher l’instruction dans le désert.
Revenons à l’église de Saint-Roch. Arrivés à la balustrade du maître-autel, ceux qui aiment les ouvrages de serrurerie remarqueront la grille qui la ferme dans le milieu. C’est dans ce genre un beau travail et de bon goût ; toutes les parties sont bien assemblées, les ornements convenables ; simplicité, richesse, sans uniformité et sans confusion.
À gauche du maître-autel, contre un pilier, on voit un Christ agonisant. La tête et les bras de ce morceau de sculpture agonisent en effet, mais le corps et les parties inférieures se reposent. Il semble cependant que son agonie aurait dû répandre la défaillance sur tous les membres et que les jambes surtout seraient mieux, si elles cherchaient à se dérober sous le corps. Il y a une de ces jambes appuyée sur la pointe du pied, et ce pied paraît être pendant. Un autre reproche qui tombe sur l’emplacement, c’est que la base de la figure est si étroite, et qu’il y a si peu d’espace depuis le pilier jusqu’à ses parties les plus saillantes, qu’on ne sait comment elle demeure là suspendue. Elle en a l’air contraint, et cette contrainte chagrine celui qui regarde.
Contre le pilier correspondant à celui-ci et à droite du maître-autel, est un saint Roch, debout, son bâton de pèlerin à la main et son chien entre les jambes. C’est un morceau commun. Il paraît s’émerveiller, et l’on ne sait de quoi. Le sculpteur n’a eu égard ni à la fatigue d’un voyageur, ni au caractère et à la pauvreté d’un pèlerin qui va mendiant, ni à rien de ce que son sujet avait de singulier et de poétique. Il me fallait là un pauvre diable sous un vêtement déguenillé, et qui aurait montré le nu ; une besace jetée sur une des épaules ; un bâton noueux, un chapeau clabaud, un chien de berger à longs poils, et rien de tout cela n’y est : mais à la place, une prétendue noblesse froide et muette.
En tournant à droite ou à gauche, on arrive à la chapelle de la Vierge. Là, sous une arcade, au-dessus d’un autel qui ferme le bas de l’arcade, on a représenté en marbre blanc l’Annonciation. On voit à droite l’Ange porté sur des nuages ; ces nuages qui l’environnent se répandent par ondes sur l’autel et atteignent les genoux de la Vierge qui est à gauche.
L’ange et la Vierge m’ont paru d’un assez beau caractère, cependant la draperie un peu dans le goût du Bernin. La Vierge est à genoux, sa tête modestement inclinée et ses bras ouverts vers l’ange disent : fiat mihi. C’est vraiment la tête d’une Vierge de Raphaël, comme il en a fait quelques-unes d’une condition subalterne. Ces Vierges-là, moins belles, moins élégantes, moins nobles que les autres, ont quelque chose de plus attrayant, de plus simple, de plus singulier, de plus innocent, de plus rare. Ce qu’on y remarque d’un peu paysan, ne me déplaît pas ; et puis j’imagine que c’est un ton de physionomie nationale. L’Ange est de la famille et ceux qui seront mécontents de la Vierge, auront tort d’être contents de l’ange.
Je ne sais où ils ont pris que ces figures étaient maniérées. Elles ne le sont point.
Mais un défaut réel et frappant, c’est que quoique la Vierge et l’Ange soient de proportion colossale, l’espace vide qui les sépare, est si grand, qu’ils en paraissent mesquins et petits, la Vierge surtout. Le sculpteur n’a pas su établir entre cet espace et ses figures le vrai rapport qui convenait, ou il est tombé dans ce défaut, en voulant ménager à travers le percé, la vue d’un Christ placé dans le Calvaire, qui est au-delà. Du moins c’est ainsi qu’on peut le défendre.
À gauche de cet autel on a placé une statue en plomb bronzé qui représente David, et à droite une autre qui représente le prophète Isaïe.
J’en suis fâché pour M. Falconet ; mais son David est lourd et ignoble. C’est un gros charretier couvert de la blaude mouillée et appuyé sur une harpe.
Pour son Isaïe, il m’a paru très beau. Son regard et son geste sont d’un inspiré qui lit dans l’avenir des temps. J’aime sa grossière et large draperie ; j’aime son tour de tête, le jet de sa barbe, la maigreur de ses joues creuses, sa chevelure hérissée, sa contenance effarée et le lambeau d’étoffe qui vient envelopper en désordre le haut de sa tête. C’est le Moïse du Poussin qui montre aux Israélites mourants le serpent d’airain. Cet Isaïe a bien l’air de ces hommes faits pour en imposer aux peuples et même pour s’en imposer à eux-mêmes.
Une Gloire faite de têtes de chérubins, de nuées et de faisceaux de lumière qui s’échappent en tous sens, remplit une portion du haut du percé de l’arcade, et lie la scène qui se passe sur l’autel avec la peinture de la coupole.
Il y a dans ces trois objets : l’Annonciation en figures de ronde-bosse, la Gloire qui ne pouvait être qu’une espèce de bas-relief, et la coupole qui n’est qu’une surface peinte, une dégradation de vérité qui m’a fait plaisir. Les figures de ronde bosse sont moins poétiques et plus réelles que la Gloire, la Gloire moins poétique et plus réelle que la coupole.
On a peint à la coupole une Assomption de la Vierge. Quelques connaisseurs auraient désiré qu’on eût fait du tout un seul et unique sujet ; qu’on eût vu à la coupole un Père éternel au milieu des prophètes, regardant au-dessous de lui l’accomplissement du grand mystère sur la terre ; et il est sûr que cela eût été mieux. Au reste si c’est là un défaut, il est peu senti, et s’il l’était davantage, rien ne serait plus aisé que de le réparer, même en rendant la coupole plus belle. Il n’y aurait qu’à effacer de là une petite Vierge mesquine, qu’on aperçoit à peine et sur laquelle il n’y a qu’un jugement, pour y peindre un beau Père éternel, bien vieux, bien noble, bien majestueux.
La Gloire de la chapelle de la Vierge vue du milieu de la nef fait l’effet d’un riche baldaquin sous lequel la scène de l’Ange et de la Vierge se passe et cela est heureux.
Derrière la chapelle de la Vierge est l’autel de la Communion, où l’on remarque deux anges adorateurs qui sont beaux.
Et derrière la chapelle de la Communion est un Calvaire. Nous nous arrêterons un moment ici, moins pour ce qu’on a fait, que pour ce qu’on aurait pu faire. Pour produire un grand effet, celui d’un discours pathétique subsistant, l’endroit est trop petit et trop éclairé ; moins de lumière inspirerait de la mélancolie à ceux qui n’en auraient pas, et l’augmenterait dans l’âme de ceux qu’elle y aurait conduits.
Plus d’espace, il y aurait eu plus de grandeur dans les figures, plus de figures, plus d’action, un plus grand spectacle.
On voit ici au lieu le plus élevé, dans renfoncement d’une niche, un Christ attaché à la croix ; au pied de la croix une Madeleine éplorée. Le Christ est mauvais. La Madeleine vaut mieux ; c’est une assez bonne imitation de Le Brun.
La croix est plantée sur un rocher, le rocher est brisé inégalement en plusieurs endroits. Sa rupture forme plus bas comme un commencement de caverne. Là-dessous on a pratiqué un autel de marbre bleu turquin en tombeau ; deux urnes fument aux deux bouts du tombeau. Sur le milieu est un bout de colonne dorée qui forme le tabernacle. Sur ce bout de colonne on a jeté la robe du crucifié, les clous, la lance, la couronne, les dés, les autres instruments de la Passion. Cela est poétique et beau, mais on en pouvait tirer un meilleur parti.
À droite sur le rocher, à l’endroit où il se brise, il y a deux soldats, petits, mesquins, qui ressemblent à
