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Les Zaventures d'Olympe la Zipie
Les Zaventures d'Olympe la Zipie
Les Zaventures d'Olympe la Zipie
Livre électronique192 pages2 heures

Les Zaventures d'Olympe la Zipie

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À propos de ce livre électronique

« Olympe, za sonne zuper bien. Et zi on razoute la zipie, z'ezt du tonnerre. Je kiffe mon nom d'Olympe la zipie. Ze vais tout faire pour honorer mon prénom olympique. Mam et Paps, préparez-vous ! L'ouragan Olympe arrive ! »

Ze m'appelle Olympe et ze zuis un bébé goldinou. Ze zuis la reine des betizes et ze n'en loupe pas une. Au fil des pazes et de mes prouezzes, vous verrez mon apprentizzage de la vie, de la propreté, de la zolitude… Tout za sur un ton humoriztique décalé et fun. Vous comprendrez comment z'ai pris le cœur de Mam et Paps en laizze et tout l'amour que nous nous apportons zour après zour.

Ze zuis une tornade oui, mais une tornade heureuze. N'hézitez pas à venir découvrir mes zaventures ! Avoir un animal n'ezt pas de tout repos mais que z'ezt une doze de bien-être incroyable.

Passionnée d'écriture (je publie des romans sous un nom de plume), j'ai écrit ce livre en voyant les péripéties de ma goldinette. Depuis son arrivée, la maison ressemble à un joyeux désordre. Les fautes d'orthographe sont intentionnelles. Olympe parle avec des z. Laissez-vous emporter par l'ouragan Olympe la Zipie.

LangueFrançais
ÉditeurIsabelle JF
Date de sortie11 sept. 2019
ISBN9781393241782
Les Zaventures d'Olympe la Zipie

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    Aperçu du livre

    Les Zaventures d'Olympe la Zipie - Isabelle JF

    cover.jpg

    Les Zaventures

    d’Olympe

    la Zipie

    Isabelle JF

    Ouvrages de la même auteure également disponibles

    - Les Zaventures d’Olympe la Zipie

    - Vies croisées de Goldinous & Co

    Ouvrages à venir :

    Pour les amis à quatre pattes :

    - Un nouvel ami pour Noël

    Pour les amateurs de romances :

    - Au delà des apparences

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    Les Zaventures d’Olympe la Zipie Volume 1

    Première édition : 10 mai 2019

    © Isabelle JF, 2019

    Table des matières

    PROLOGUE 5

    CHAPITRE 1 12

    CHAPITRE 2 32

    CHAPITRE 3 58

    CHAPITRE 4 96

    CHAPITRE 5 122

    CHAPITRE 6 148

    CHAPITRE 7 178

    CHAPITRE 8 199

    CHAPITRE 9 223

    CHAPITRE 10 244

    CHAPITRE 11 269

    MON HUMAIN 274

    REMERCIEMENTS 276

    Prologue

    Quelques zemaines avant ma naizzanze

    Mam

    21 juillet 2018. Je me trouve à des milliers de kilomètres de la France et pourtant, mon cœur et ma tête y sont restés. Mon chien, mon Altea bien-aimée, ne va pas bien. Elle a attendu que je sois dans l’avion pour manifester les premiers symptômes. Depuis deux jours, elle ne mange plus et s’isole de plus en plus. Tous les propriétaires de chiens savent que ce sont des signes que l’animal se prépare pour faire ses adieux.

    Ma mère s’occupe d’elle et je sens bien qu’elle est impuissance face à la maladie qui progresse et cette vieillesse qui va l’emporter loin de moi à un moment ou à un autre. Je ne suis pas prête à dire au revoir à ma labrador, mais ai-je vraiment le choix ? Je suis installée dans les gradins du circuit de Formule 1 d’Allemagne pour faire plaisir à mon mari et partager notre passion. Pourtant, mes pensées sont tournées vers la maison. Je sais que ma mère et une de mes meilleures amies emmènent ma fidèle compagne à quatre pattes chez le vétérinaire pour un diagnostic qui ne va pas me plaire. Je le sais, je le pressens. Altea et moi avons une telle connexion que je comprends qu’elle n’en peut plus.

    Je quitte le circuit et m’isole dans la forêt attenante. Mes mains tremblent avant de passer le coup de fil à la vétérinaire qui suit ma chienne depuis tant d’années. Je sais que je peux lui faire confiance et qu’elle me guidera. Elle va lui faire une prise de sang, mais elle n’est pas optimiste. Ma chienne n’a pas mangé depuis deux jours et ne boit plus depuis hier. Elle remue encore un peu la queue. Elle est si faible et ses treize ans et un mois lui pèsent. Nous lui avons prodigué tous les soins que nous avons pu pour lutter contre son arthrose envahissante et cette maladie qui abîme son foie.

    Je parle à mon Altéa au téléphone et je lui rappelle qu’elle est la meilleure chienne du monde. Je peux sentir sa tête sur mon épaule et je vois ses yeux remplis d’amour. J’aimerais tant être près d’elle en cet instant. J’ai partagé chaque instant de sa vie en treize ans et je ne suis pas là pour ce qui pourrait être son dernier voyage. La vie est parfois injuste ou est-ce l’ultime cadeau d’Altea ? A-t-elle senti que ce serait au-delà de mes forces ? La vétérinaire me confirme ce que je savais déjà. Son état est grave et il n’y a plus rien à faire. Son foie est malade depuis des années et là, ses reins ont lâché. Elle peut attendre jusqu’à lundi, mais pas sûr. Une seule certitude dans tout ça : elle va souffrir.

    La décision que je pensais imprenable s’impose d’elle-même. Comment pourrais-je laisser souffrir celle qui m’a donné tant d’amour depuis son arrivée à la maison en août 2005 ? Comment pourrais-je la laisser agoniser dans une cage, juste dans l’espoir de pouvoir l’accompagner dans ses derniers instants de vie ? Non, c’est impossible. Je donne donc mon accord pour abréger ses souffrances.

    Ma mère colle le téléphone à l’oreille de mon Altea, je ferme les yeux. Mes larmes coulent sur mon visage. N’importe qui peut passer dans cette forêt, mais je m’en moque. Mon chien s’en va, mon chien ne sera plus dans quelques minutes alors je ne peux que lui dire au revoir grâce à la technologie. Je lui parle et la rassure. Tu vas faire un gros dodo, mon Altea et tu ne vas plus avoir mal. N’aie pas peur, tout va bien. Je te remercie d’avoir été le meilleur chien du monde. Mon chien, celle qui m’a accompagnée dans des moments si difficiles. Merci, mon Altea, merci.

    Ma mère reprend le téléphone et me dit juste c’est fini. Altea est devenue une étoile lumineuse qui va veiller sur moi. Oh, mon chien ! Cette douleur atroce me vrille le cœur et me coupe toute respiration. Pourtant, aussi étrange que cela puisse paraître, je ressens sa paix et son amour. Elle m’envoie aussi de l’espoir, une brassée d’espoir que je ne comprends pas encore. Elle est partie au son de ma voix, comme si j’avais été avec elle. Dans deux jours, j’irai la serrer contre mon cœur. Je sais qu’elle sera froide, mais rien ne m’empêchera d’aller la prendre dans mes bras une dernière fois.

    Tel un zombie, je retourne sur le circuit. Nous n’avons pas besoin de nous parler avec mon mari. Nous savons tous les deux que nous avons perdu notre bébé à quatre pattes et que chacun d’entre nous va devoir gérer la douleur à sa façon. L’Allemagne que j’aimais tant devient le synonyme d’un cauchemar pour moi. J’espère que ce sentiment s’estompera peu à peu. Un pas après l’autre…

    Les jours passent et je ne cesse de penser à ce vide immense. Tout me ramène à elle. Les promenades que nous faisions ensemble et que je fais seule, la maison trop propre et trop silencieuse. Où sont ses poils ? Où sont ses ronflements ? Où est cette boule de poils qui était si heureuse de me voir rentrer du boulot tous les soirs et me faisait la fête ? Le manque d’elle est immense et dévore chaque cellule de mon corps.

    J’ai l’impression qu’elle me souffle de ne pas rester seule. Un autre chien ? Mais, pourrais-je l’aimer autant que toi ? C’est trop tôt, beaucoup trop tôt. Je ne peux pas, je ne veux pas. Mon conjoint ne peut pas non plus. Le chagrin est trop intense, la perte trop dure à supporter. Un mois, deux mois passent. Rien ne comble le vide. Sauf cette petite voix et cette brassée d’espoir qui deviennent omniprésentes.

    Le 6 octobre, ma belle-sœur me tague sur Facebook et partage une publication de bébés golden retriever. J’ai toujours rêvé d’une golden. Je ne sais pas ce qui se passe. D’habitude, j’efface ces notifications et là, je regarde. Je regarde et je tombe sous le charme. Et si ? J’envoie un message via Messenger. Peut-être qu’il n’y a plus de femelle, peut-être que c’est trop loin. J’attends avec fébrilité la réponse. Non, il reste une femelle et la famille se trouve à une heure de route de la maison. Mon mari est-il seulement prêt à envisager d’aller voir un chiot ? Nous en parlons à son retour et nous décidons de nous rendre sur place.

    Trois heures à attendre avant d’y aller ! Je suis impatiente et inquiète. Des sentiments très confus se mêlent en moi. Puis-je vraiment tenir un autre chien dans mes bras ? En ai-je le droit ? Nous roulons en silence et arrivons sur place. C’est un moment difficile jusqu’à ce que je la voie pour la première fois. Une dose d’amour me submerge et je m’accroupis. La petite boule de poils sable s’avance et me lèche les mains.

    Elle vient de me prendre le cœur en laisse. Mais qu’en est-il de mon conjoint ? Je le regarde la prendre dans ses bras et je comprends sur-le-champ que la partie est gagnée. Ce bout de cul de trois semaines vient de nous mettre ko debout. Rendez-vous est pris pour venir la chercher pour ses neuf semaines.

    Il ne nous reste plus qu’à préparer son arrivée, à lui trouver un prénom même si j’ai ma petite idée ! J’ai fermé le livre d’Altea et je débute un nouveau livre.

    Je laisse maintenant la parole à ma Zipie pour vous raconter son arrivée rock’n roll à la maison. Je l’ai toujours imaginé me parler avec des zzzz. Certainement son côté fun et bêtise. Alors, si vous avez des difficultés de compréhension, transformez le Z en s ou ss ou j ou ch et vous devriez comprendre ma goldinette d’amour.

    Chapitre 1

    De ma naizzanze à mon arrivée dans ma maizon

    Ze zuis venue au monde un bô matin du mois de zeptembre. Ze peux pas vous dire quel temps il y avait, car ze ne voyais rien du tout.

    Ze me zuis retrouvée prozetée dans un univers inconnu avec plein de frères et zœurs. Imazinez-vous que nous étions neuf zur la portée. Zix petits gars et trois petites femelles ! Que du bô monde ! Z’étais zûrement la plus zolie, mais après ze vais avoir les papattes qui vont enfler.

    Dès mon arrivée, z’ai dû apprendre à combattre pour pouvoir manzer. Bah oui, avec huit autres morfalous comme moi, il vaut mieux ne pas traîner pour la tétée. Ma pôvre maman zien, on l’épuize dès qu’on pointe le bout de notre truffe alors qu’elle aurait bien bezoin de ze repozer. Elle rezte allongée pendant qu’on l’allèze de tout zon lait. Elle nous lèze, nous câline… Et nous, on fait que la mordiller, lui grimper dezzus et lui bouffer les mamelles. Les uns après les zautres. Pas une zeconde de répit pour maman zien !

    On rezte les uns dans les autres, les uns zur les autres. On ze love et perzonne ne peut pazzer le petit doigt entre nous. Z’ezt normal, on z’aime très fort. On ne bouze pas beaucoup, car on n’a pas de forze pour le moment.

    Au bout de quelques zours, on commenze à être un peu à l’étroit. Il ezt temps d’élarzir le champ de vizion et de partir à la découverte du monde. Ze commenze à m’éloigner un peu, ze veux voir ze qui ze caze derrière la grande porte. Un pas, deux pas, trois pas… Z’expérimente le goût de la liberté. Quel kif ! Il ne me quittera plus... Sauf que ze me fais rappeler à l’ordre. Ze décolle littéralement du zol et maman zien me ramène dans za gueule sur le tapis. Ze la regarde avec des zeux débordants d’amour.

    - Maman zien, laizze-moi explorer le monde. Ze zuis une aventurière.

    - Non, je dois te protéger. Tu es encore trop petite. Tu dois prendre des forces. Avant de courir, tu dois apprendre à marcher…

    Ze n’ai pas encore de nom, mais ze voudrais un zoli prénom. Un prénom zymbolique pour une grande conquérante. Oui, ze le zens, ze vais conquérir le monde du haut de mes quatre papattes. Rien ne m’arrêtera ! Pour le moment, ma vizion z’arrête à ce garaze et une fois de temps en temps, ze me faufile à l’extérieur. Il y a touzours un de mes frères ou zœurs pour cafter et dire que ze suis partie. Z’ezt pas zuste, ze me fais rappeler à l’ordre. En plus de me piquer ma bouffe, ils me volent ma liberté. Ze me venze en les mordillant zuper fort. Mes dents de lait, z’ezt de l’azier véritable et ze peux vous zurer que ze zais les utilizer. Za brille et za lazère !

    Des zens commenzent à venir nous voir. Ze rezte à l’écart. Ze ne veux pas être zoizie. Z’attends quelqu’un de particulier ou ze préfère rezter avec maman zien. Mes deux zœurs zont zoisies et un de mes frères auzzi. Moi, ze m’en fous. Ze continue de découvrir le zardin au fil de mes envies. Perzonne ne m’arrête sauf les maitres de maman zien.

    Comme z’ai touzours une oreille qui traine, ze les entends dire que des zens vont bientôt arriver pour voir tout le monde. Ils ont vu l’annonze de notre naizzanze zur le zite des amis Facebook ! On ne m’a même pas demandé l’autorization de diffuzer ma foto. Ils zerzent une femelle. Oh, ze zuis la dernière petite femelle ! Zauve qui peut ! Ze me planque derrière un buizzon. Ze veux les voir avant eux.

    Ze les vois z’avanzer. Ils ont l’air zympa et un peu triztes.

    Et là, z’entends une voix zortie de ze ne zais où. Ze vous zure. Z’ai zuste trois zemaines et za fait peur. Ze me retourne pour voir qui me parle, mais ze ne vois personne.

    « Petite, tu peux y aller. Ce sont des super maîtres. J’ai été leur bébé pendant treize ans et ils se sont super bien occupés de moi. Jusqu’à ce que je sois vieille. Tu verras, la maison est belle, le jardin est grand. N’aie pas peur, lance-toi. Ils sont venus pour toi. »

    Ze ne zais pas zi ze peux écouter zette voix zortie de nulle part. Ze peux me rizquer à zeter un œil. La dame a l’air zentille et le monzieur auzzi. Ze m’avanze timidement. Ezt-ze que ze vais leur plaire ? Ze peux faire mes zeux doux et moi auzzi, z’aurais envie d’avoir ma famille. Et zi le vieux zien dit qu’ils zont zympa, pourquoi pas ? Un vieux zien, za ne ment zamais. Z’ezt la zagezze incarnée.

    Mon éleveur leur dit :

    - Voilà la petite coquine.

    Bon z’ezt pas la peine de leur montrer dézà mes défauts. Ils vont ze zauver en courant. La zentille dame z’accroupit et me tend za main. Ze m’approze et la zens. Oh, z’aime zette odeur ! Une odeur réconfortante ! Une odeur de Mam ! Le vieux zien a raison. Ze me rizque à lézer le bout de zes doigts et elle me carezze.

    Le monzieur se baizze et ze m’envole. Il me zerre contre lui et ze me zens en zécurité. Ze le regarde avec des zeux éplorés pour lui dire Ze veux aller avec toi. Ze veux aller avec la zentille dame. Ze veux que vous zoyez Mam et Paps. Ze n’oze pas encore les appeler comme za. Ze zerait trop le

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