Vaincre le Destin : l'Idéal, l'art de Réussir, le Bonheur.

Par Hector Durville

Soulignant avec justesse le pouvoir de la pensée sur le corps, Hector Durville aborde ici trois thématiques conjointes : L'idéal, la Réussite et le Bonheur.

• Langue: Français
• Éditeur: FV Éditions
• Date de sortie: 8 déc. 2015
• ISBN: 9782366689457

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HEUREUX

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ISBN 978-2-36668-945-7

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HECTOR DURVILLE

POUR VAINCRE LE DESTIN

in Magnétisme personnel ou psychique. Education de la pensée, Développement de la volonté pour être heureux, fort, bien portant et réussir en tout, 1890.

Hector Durville (1849-1923) est l’une des figures historique du magnétisme. Il fut d’ailleurs le fondateur de l'Ecole pratique de Massage et de Magnétisme, de La Société de magnétisme de France et dirigea, dès l’année 1878, le Journal du Magnétisme et du psychisme expérimental. Si certains aspects de ses travaux possèdent une dimension ésotérique avec, notamment, des références abondantes à la théosophie qui pourraient aisément être critiquées, les éléments de réflexion avancés dans les pages qui suivent révèlent néanmoins un sens commun et une philosophie qui méritent notre attention et interrogent notre modernité. Nous noterons en outre une relative proximité avec le Dr. Émile Coué dont les écrits sur l’autosuggestion, à la même époque, soulignent avec justesse le pouvoir de la psyché sur notre corps, préfigurant l’ère du coaching tel que nous le définissons aujourd’hui. Il n’est donc pas étonnant que l’oeuvre d’Hector Durville, qui connut en son temps un succès international, suscite à nouveau de l’intérêt à l’aube des problèmes que rencontre nos sociétés contemporaines (stress, difficultés d’insertion, anémie du tissu social...etc). Car si les enseignements de Durville s’adressent avant tout à l’individu et à sa psychologie, ils concernent aussi, in fine, le collectif, le savoir vivre ensemble.

FVE

L'Idéal

Le Destin (du verbe destiner) est, selon les fatalistes, l'enchaînement nécessaire et inévitable des événements qui se succèdent sans interruption.

D'après les anciens, le Destin donne à chaque individu, au moment de sa naissance, la part de bien ou de mal qui lui revient, sans changement possible. Ses conditions étaient réglées d'avance par les grandes divinités. Celles-ci, presque impuissantes à modifier sa marche et ses manifestations, le subissaient aussi dans une certaine mesure : « Zeus lui-même était soumis au destin. »

C'est la personnification de la destinée qui, aujourd'hui encore, selon la croyance populaire, soumet non seulement l'homme à la fatalité, mais la nature entière.

Le Destin, qui est impitoyable pour la plante, l'animal et l'homme inférieur, n'existe presque plus pour l'homme supérieur qui, en apprenant peu à peu à dominer et à diriger les événements, a su conquérir l'empire de la nature.

Les premiers, sans cesse ballotés par les circonstances les plus diverses et, même, les plus opposées, incapables de prévoir et de résister, peuvent être et sont souvent précipités fatalement, au gré de ce que l'on appelle improprement le hasard, sur les récifs de la vie, où ils se brisent, comme un navire désemparé sur les rochers où le jette la tempête. Mais dès que l'homme a appris à prévoir quelques événements, il diminue, déjà, les effets de la fatalité ; et lorsqu'il dirige sérieusement son Evolution, il commence à prendre une place spéciale dans la nature. Au lieu d'être le jouet, des événements, il les dirige dans une certaine mesure. Dans tous les cas, méme sans s'en rendre compte,