L’éternelle cravate rouge sur son costume sombre, Jean-Luc Mélenchon ne boudait pas son plaisir à l’heure de prendre la parole aux cris de , à l’université Cheikh Anta Diop de Dakar, le 17 mai dernier, en compagnie du nouveau Premier ministre Ousmane Sonko. Normal, c’est au Sénégal, au cœur de cette « Françafrique » tant décriée que l’homme fort de la gauche radicale française trouve ses plus gros soutiens. Au passage, l’avocat d’Ousmane Sonko, lorsqu’il était en prison, n’était autre que Juan Branco, proche de LFI et ancien conseil de Mélenchon. Très inspiré, celui qui se verrait bien Premier ministre, avait commencé aux accents gaulliens (). Ayib Daffé, secrétaire général des Patriotes africains du Sénégal pour le travail, l’éthique et la fraternité (Pastef ), le parti au pouvoir depuis avril, avait donné le ton : Reçu comme un chef d’État, Mélenchon avait eu le droit à tous les égards de la part des nouvelles autorités sénégalaises, à la fois très à gauche et profondément attachées à la tradition musulmane. , ironise un ancien ministre du président sortant Macky Sall.
Afrique Mélenchon drague le vote communautaire
Jun 30, 2024
4 minutes
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