Le Journal du dimanche

Roman sur ordonnance

Nous aimons vieillir avec Nicolas Rey, avec ses doubles de papier, reconnaissables sous diverses identités depuis (Prix de Flore 1993). Dandies de l’addiction, seigneurs de la déglingue, récidivistes de la noyade en eau trouble et du coup de pied décoché au fond de la piscine pour remonter à la surface. Jusqu’au prochain bouillon. Un Et puis surtout Martin Faubert, médecin des âmes autant que des corps, qui ne trouve rien de mieux pour séduire une sublime patiente que de lui diagnostiquer une maladie imaginaire. Dès lors, tout est écrit : Médecine douce ou de l’irresponsabilité considérée comme un des beaux-arts. Jamais l’auteur n’avait aussi précisément démonté la mécanique du désastre existentiel, mieux décrit la fuite d’un homme qui croit courir vers son destin et va chuter du haut de la falaise comme un vulgaire lemming.

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