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Un été toujours aussi meurtrier

L’été se résume parfois à un visage. Il peut prendre les traits d’une amourette de vacances, d’un membre de la famille qu’on ne voit pas souvent, d’une personnalité emblématique de la région visitée. Mais il peut aussi être symbolisé par une tête bien connue, en couverture d’un livre, avec un nom en grands caractères. Les traits tirés, l’air sérieux : ça ne rigole pas, et c’est tant mieux, au vu du contenu de l’ouvrage en question. Qui pourrait s’intituler, mettons, , , , : , on en passe. Les nostalgiques auront bien sûr reconnu l’homme de télé Pierre Bellemarre, dont les livres – généralement écrits en collaboration (une grosse soixantaine !) – se retrouvaient, dans les années 1980, très souvent sur les serviettes de plage, comme un accessoire indispensable. La recette : des histoires réelles (ou présumées comme telles) racontées en quelques pages, avec des techniques narratives de la nouvelle policière, dans un style simple, réunies en un volume. Le tout, donc, porté par une personnalité largement identifiée, comme un repère pour le lectorat. En préparant notre dossier consacré aux faits divers , nous nous sommes aperçus qu’au fond ce sous-genre éditorial perdurait, avec une méthode qui n’a pas beaucoup évolué. Mais qui a su s’adapter.

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